dimanche 13 mai 2018

Du 20 au 28 avril 2018 - Camp désobstruction à Courniou

Michel au fond du trou des Amoureux ... non, ça ne passe pas !

COMPTE RENDU DES ACTIVITES DU CAMP DU 20 AU 28 AVRIL 2018

Tableau des présences

Vendredi
20 04
Samedi
21 04
Dimanche
22 04
Lundi
23 04
Mardi
24
Mercredi
25 04
Jeudi
26 04
Vendredi
27 04
Samedi
28 04
Patrick CABROL
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Antoine WINTERTON
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Camille PRADINES
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Eddie SERRE

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Philippe JEANNARD

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Patrick JOUFFRET

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Marlene JOUFFRET

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Michel SOUVERVILLE

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Jean-Marc APERS

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Jean BOURRELY

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Alina

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Christian SCOTTO





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Camille SCOTTO





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Bernard BALDACCHINO





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Pascal HERNANDES
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Michel BERBIGE




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Camille sortant du trou des Cocotiers.
 /O : arrivée avant le déjeuner
O/ : départ après le déjeuner

A la suite de notre camp de février 2018 qui s’était terminé dans 15 à 20 cm de neige, nous avons programmé un nouveau camp du 20 au 28 avril qui a profité d’un bon ensoleillement ! La sous-préfecture de Béziers nous a aussi accordé une autorisation de travaux en site classé par courrier du 19 avril ce qui nous permet d’avancer dans cet espace protégé.

Pour cette seconde période de travail du SCMNE nous avons totalisé la présence de 16 participants et de 60 journées d’activités, ce qui est très bien. Il est vrai qu’avec 25 membres inscrits en 2018, plus une dizaine de sympathisants réguliers et actifs, dont beaucoup sont motivés par la désobstruction, le SCMNE doit pouvoir bien avancer !!!
Trou des Cocotiers : " la galerie est large comme çà !!"
 COMPTE RENDU DU CAMP

VENDREDI 20 AVRIL :

Participants 3 avec Patrick Cabrol, Antoine Winterton, Camille Pradines et Pascal Hernandes
Les premiers participants arrivent à 10 heures au local, déchargements de affaires, puis installation et départ pour les courses à St Pons. Nous revenons bien chargés. Pascal nous rejoint pour la journée à 14H.
L’après-midi : petite mise en condition à Ponderach pour Antoine, Camille et Pascal, pendant que Patrick range les affaires et fait quelques courses de matériel pour le camp.
En fin d’après-midi nous allons tous à la petite grotte de la Roubillade située sous l’entrée de la Rivière Morte. Pascal a repéré cette cavité en se promenant dans la montagne, il voulait savoir ce qu’il y avait dedans et ne voulait pas y aller seul. En fait cette cavité est connue depuis fort longtemps. Elle a été découverte par Claude Raynaud et son équipe lors des explorations de la Rivière Morte en 1957. La topographie en a été refaite par Jean Bourelly le 23 aout 2016.
Un grand moment de bonheur : une bière devant le feu de cheminée.
 SAMEDI MATIN 21 AVRIL :

Nous allons voir les propriétaires des parcelles sur lesquelles nous allons travailler et visite à la décharge de St Pons pour faire de la place au local.

SAMEDI MIDI :

Arrivée de Eddie, Philippe, Michel, Jean-Marc, Patrick J et Marlène : le local s’anime vite avec ces retrouvailles. Premier repas ensemble, bien animé comme il se doit, on a tant de choses à se dire !

SAMEDI APRES-MIDI 21 AVRIL :

Nous formons trois équipes :
. Trou des Amoureux avec Patrick C, Antoine et Camille
. Trou des Cocotiers avec Michel, Jean-Marc et Patrick J.
. Trou Eddie avec Eddie et Philippe, rejoints par Jean et Alina

Au Trou des Amoureux, nous finissons de vider ce qui part facilement au piochon, puis nous élargissons un peu les bords au burineur afin de pouvoir se mouvoir plus facilement. En fin de journée nous avons dégagé tout ce qui était facile à dégager. Au fond on observe un orifice de la taille du poing par où circule un léger courant d’air. Nous avons trop de travail et reprendrons ce trou plus tard.

Au trou des Cocotiers, au fond d’un petit puis de 2 mètres une galerie déclive part vers l’ouest. Nous enlevons tous les blocs qui obstruent le passage, nous travaillons au burineur à l’éclateur de roche mais rien n’y fait. Nous voyons de l’espace derrière le passage étroit mais il résiste, il faut revenir demain.

Au Trou Eddie, nous passons l’endoscope dans les deux fissures qui nous permettraient d’envisager l’avenir. Dans les deux nous avons un bon courant d’air et il est évident qu’il y a une suite à trouver. Toutefois les deux orifices présentent des risques au niveau éboulement. Il faut sécuriser avant d’entamer des travaux. C’est ce que nous allons entreprendre dès que possible. Une fois ce travail effectué Eddie, Philippe, Jean et Alina ont plié les affaires et sont allés faire des observations avec l’endoscope sur d’autres entrées très étroites, avec courant d’air. Ils s’attardent alors sur un orifice qu’ils agrandissent un peu sans beaucoup d’outils. Il faudra revenir demain, ce trou n’a pas de nom à cet instant.  
Entrée de la grotte du Châtaignier.
 DIMANCHE MATIN 22 AVRIL :

Nous formons deux équipes : (10 personnes)
. Trou des Cocotiers : Patrick C, Michel, Jean-Marc, Antoine et Camille P..
. Trou sans nom : Eddie, Philippe, Patrick J. Jean et Alina

Au trou des Cocotiers nous reprenons le travail contre l’étroiture et cette fois ci elle ne résiste pas trop longtemps. Nous trouvons derrière une petite descente qui réclame une corde pour remonter, en bas on est dans une petite salle où on se tient bien débout, mais pas de suite sans travail. Sur le côté on voit une suite possible dans un inter-strate avec un léger courant d’air. Largeur 20 cm... Cavité bien placée, nous reviendrons plus tard... A noter que les sangliers ont profité de la nuit pour remuer tout ce que nous avons sorti de la cavité. Il est vrai qu’il y avait quelques vers de terre et autres festins qu’ils n’ont pas laissé passer, moralité : pas la peine de ranger les cailloux cela ne leur plait pas… Il faut de bons vieux clapas qu’ils vont encore remuer ensuite !!!

Il nous restait deux heures devant nous alors nous avons pris la voiture et somme partis faire une séance de prospection au-dessus de la grotte de Roquebleue. Cela n’a rien donné de plus que ce que nous connaissions déjà. Il faudra continuer ailleurs, nous verrons cela en fin de semaine.

Trou sans nom : Nous pourrions l’appeler « Nome » qui signifie « No Name » dans la petite ville d’Alaska de 3500 habitants, située dans le détroit de Béring. Nous reprenons les travaux de la veille. Après une sérieuse séance au burineur et aux éclateurs l’équipe arrive à se frayer un petit espace entre deux strates. Ce n’est pas large mais on peut s’allonger et travailler. La roche résiste bien. Les géologues qui disent que le calcaire est une roche tendre ne sont pas venus travailler dans les calcaires du St Ponais !!!
Entrée du trou Dyson a sa découverte.
 DIMANCHE APRES-MIDI 22 AVRIL :

Antoine et Camile nous quittent après le repas car les cours reprennent à la fac le lendemain matin.

Nous continuons avec deux équipes (Huit personnes)
. Grotte du Châtaigner avec Michel, Jean-Marc, Jean et Alina
. Trou sans nom avec Eddie, Philippe, Patrick J et Patrick C.

Trou du Châtaigner : Nous avons tenté d’élargir les « chatières infernales » qui barrent les passages. On se demande comment Denis et son équipe sont passés lors de la découverte. Ils devaient être bien plus minces en 1977. Aujourd’hui Matthias semble être le seul à passer là-dedans. Il faut faire de la place ! C’est ce qui a été entrepris par cette équipe de quatre mais il faudra poursuivre.

« Trou sans nom » : Les éclateurs fonctionnent à plein régime, il faut même planter un goujon dans un bloc et le tirer en force pour le sortir du fond du trou, mais cela marche bien. En fin d’après-midi nous pénétrons de 5 m dans la montagne, arrêt sur courant d’air et des éboulis, un de plus !!! Cette cavité sera poursuivie dès que possible, après stabilisation de son terminus ou bien en creusant par-dessus afin de retrouver une zone plus tranquille mais nous ne l’abandonnons pas.
Au retour et sur cette nouvelle petite déconvenue, les copains ne veulent pas s’avouer vaincu et décident de faire une petite prospection de confort. Ils repartent alors sur les traces de ce que nous avions entamé à Pâques 2017. Ils découvrent alors un petit trou de 15 cm qui n’est pas souffleurs mais « aspirateur ». Il est décidé d’y revenir le lendemain pour jeter un œil complémentaire, pour aujourd’hui ce sera le trou de l’Aspirateur.
Trou Dyson : Eddie passe le premier !
 LUNDI MATIN 23 AVRIL 2018

Nous formons deux équipes :
. Grotte de l’Aspirateur avec Eddie, Philipe et Patrick C.
. Grotte de la Rivière Morte avec Jean, Jean-Marc, Michel S., Patrick J.

A la grotte de l’Aspirateur le travail à l’entrée. Nous devons en premier enlever les feuilles et autres branchages qui obstruent le passage. Ensuite on s’attaque à la terre, puis au cailloutis avant de trouver des blocs dont certains ont une bonne taille. Nous sommes obligés de déblayer large afin de pouvoir bouger et tirer les blocs bien coincés. A force de barre à mine, de burineur et d’éclateur nous réussissons à nous faufiler dans l’entrée. La voute est basse, un mètre, les parois rapprochées, 50 centimètres mais après avoir nettoyé le sol nous pouvons avancer de 2 ou 3 mètres. Il y a de l’air, ça continue mais il va falloir bosser, une fois de plus, mais nous ne sommes pas démoralisés, loin de là.
A la grotte de la Rivière Morte, c’est la fin de la période protection des chauves-souris qui hibernent ici, principalement les espèces suivantes Myotis blythii, Myosis emarginatus, Myotis myotis, Rhinolophus ferrumequinum, Rhinolophus hipposideros. Le club s’interdit toute visite de ce site Natura 2000 entre le 1 novembre et le 15 avril. Nous demandons à tous nos amis de bien respecter ces dates. Nos visites en été ne nous ont pas permis d’observer de reproduction. Elles semblent absentes de ce site à cette période.
L’équipe descend et trouve une rivière bien pleine ne permettant pas de se promener dans les parties aval (on s’y attendait un peu !) Tout le monde va donc vers l’amont, monte dans les galeries supérieures, prend quelques photos et ressort.

Trou Dyson : galerie d'entrée, ça passe juste.
 LUNDI APRES-MIDI 23 AVRIL 2018

Nous formons à nouveau deux équipes avec 8 personnes :
. Grotte de l’Aspirateur avec Eddie, Philippe, Patrick J et Patrick C
. Grotte du Châtaigner avec Jean, Jean-Marc, Michel S, Alina

A la grotte de l’Aspirateur nous découvrons près de l’entrée une petite salle que nous aménageons afin de pouvoir se retourner et travailler, pendant que nous peaufinons l’accès afin de le rendre plus commode, car entrer dans la grotte la tête en bas n’est pas un plaisir !

A la grotte du Châtaigner nous restons deux heures à poursuivre le travail contre les chatières puis le groupe se transporte sur la grotte de l’Aspirateur pour voir ce qu’il en est. Manifestement ce n’est pas aujourd’hui que l’on va passer mais l’espoir fait vivre !
Trou Hoover au moment de sa découverte.

Mardi MATIN 24 AVRIL :

Michel Berbigé nous rejoint pour cette journée
Nous avons beaucoup de travail en surface, aujourd’hui, c’est « prospection générale ». Les cavités où nous travaillons ne donnent rien malgré notre acharnement depuis plusieurs années, alors nous avons décidé de continuer les prospections sur toutes les montagnes entre St Pons et Courniou et même de reprendre certaines avec des yeux neufs. Nous partons tous à la « chasse aux trous » !
Les groupes de deux ou trois se séparent et nous nous retrouvons tous à midi pour l’apéro afin de partager les nouvelles.

Nous avons retrouvé de veilles connaissances et puis des petites nouvelles que nous avons surtout baptisées de noms de marques d’aspirateurs car elles aspiraient toutes plus ou moins. Nous leur donnerons un vrai nom plus tard selon ce que nous découvrirons. Nous avons ainsi le trou Dyson, le trou Hoover, le trou Moulinex etc… Nous avons aussi le « Trou Larquet (Jean-Michel Larquet) dont le nom est dû à la contraction des prénoms « Jean » et « Michel » qui l’ont découvert ensemble ! Bref on s’occupe bien, nous verrons plus tard pour des noms plus sérieux !

MARDI APRES-MIDI 24 AVRIL :

Mardi après-midi Michel et Jean-Marc repartent vers de nouveaux horizons.

Nous faisons à nouveau deux équipes :
. La première équipe va faire le tour des trous vus de matin afin d’y passer l’endoscope et voir ce que cela dit, avec Eddie, Michel B. et Philippe.
. La deuxième équipe préfère directement la désobstruction d’un orifice de 15 cm de diamètre qui aspire lui aussi, le « Trou Hoover ».

La première équipe avec Eddie, Michel et Philippe se spécialise donc dans l’endoscopie de la terre et ramène quelques résultats positifs. La grotte Larquet est à revoir, il y a de l’espoir. Le Trou Hoover semble présenter un conduit (très) étroit sur trois mètres en descendant mais il se poursuit quand même. Le trou Moulinex, malgré son étroitesse, laisse entrevoir une suite possible après deux mètres de travaux et un coude sévère. Ce n’est pas le Pérou avec tous ces résultats mais on est plein de motivation…

Trou Hoover : on prend la température de la cavité avec l'endoscope avant de continuer la désob.
La deuxième équipe s’affaire sur le Trou Hoover et remue pas mal de cailloux avant de s’attaquer à de gros blocs qu’il faut tailler aux éclateurs. On ne progresse pas assez vite à notre gout car un gros bloc semble obstruer ce qui pourrait être la tête d’un petit puits où on semble voir sur 2 ou trois mètres mais c’est très étroit. Il faudra reprendre demain matin.
MERCREDI MATIN 25 AVRIL :

Nous faisons à nouveau deux équipes :
. La première équipe va désobstruer au Trou Dyson avec Eddie et Patrick J.,
. La deuxième équipe va désobturer au Trou Hoover avec Jean, Patrick C, Philippe
Les aspirateurs ronflent cet après-midi !

Au Trou Dyson le travail est difficile car c’est étroit et le virage est très serré. Derrière on voit un peu de vide, la galerie est bien karstifiée et se dirige en pleine montagne. On sent un petit courant d’air froid… motivant !

Au trou Hoover, le travail se poursuit, on arrache bloc après bloc. L’entrée qui mesurait moins de 20 cm fait maintenant un bon mètre carré et prend une allure bien sympathique….. léger courant d’air… là aussi c’est motivant. Mais il faut descendre !

De retour au local pour le déjeuner nous voyons arriver une nouvelle équipe avec Christian, Camille et Bernard. Camille commence la spéléo par un camp de désobstruction, l’avenir est devant elle, pleine de première !
Trou Hoover : Philippe une demi-journée plus tard.
 MERCREDI APRES-MIDI 25 AVRIL :

Après ces retrouvailles et un bon repas nous formons les trois équipes de l’après-midi.
. La première équipe va désobstruer au Trou Dyson avec Eddie et Patrick J.,
. La deuxième équipe va désobturer au Trou Hoover avec Jean, Philippe et Bernard
. La troisième équipe va désobstruer le Trou Moulinex avec Patrick C, Camille et Christian.

Au trou Dyson, le travail se poursuit difficilement et les copains ressortent exténués le soir pour une avancée de 50 cm à 1 mètre seulement... mais ça continue !

Au trou Hoover, la descente entre les blocs se poursuit intensément en élargissant peu à peu tout ce qui gêne, mais le travail n’est pas facile, les blocs coincés de bonne taille gênent la progression. Toutefois en fin d’après-midi, premier espoir : le puits d’entrée qui mesure 3 mètres est descendu. Au fond une galerie basse et large se dirige vers l’Est, mais la progression est bloquée par les remplissages. Nous verrons demain la suite.

Au trou Moulinex, il est évident que nous partons pour une longue désobstruction. Nous commençons par élargir au fond afin de pouvoir se tourner, il faudra encore enlever beaucoup de seaux !!!

A notre retour au local nous voyons les voisins qui arrivent rapidement vers nous. Ils nous apprennent que Marlène a été emmené par les pompiers à l’hôpital de Castres-Mazamet. Elle était calmement en train de faire de la couture assise sur une chaise devant le local lorsqu’elle a voulu faire des folies de son corps pour récupérer une aiguille tombée au sol. Elle s’est déboîtée la rotule du fémur. Comme quoi il est plus dangereux de faire de la couture que de la spéléo, mais arrêtera-t-elle la couture ! A 21H elle nous téléphone afin que l’on vienne la rechercher après une petite anesthésie pour tout lui remettre en place. Moral au beau fixe après son arrivée au local... tout va bien !
Trou Dyson : Jean
 JEUDI MATIN 26 AVRIL :

Deux groupes partent sur le terrain :
. La première équipe va au Trou Moulinex avec Patrick Camille Christian
. La seconde équipe va au Trou Hoover avec Jean, Bernard, Eddie et Philippe

Patrick et Marlène partent. Marlène doit vraiment vérifier si elle continue la couture mais ils ont déjà prévu de revenir rapidement à Courniou, alors…………..

Au trou Moulinex, la première équipe avance de 50 cm environ mais surtout approfondi la position car c’est difficile de travailler avec un plafond à 40 cm. Pari tenu, à l’arrêt des travaux à 13 heures 64 seaux de terre et de petits cailloux ont été ressorti et nous allons pouvoir attaquer les choses plus sérieuses. La série des seaux qui sortent se poursuit mais l’avancée est lente. Pas de burineur, pas d’éclateur, rien sauf le piochon et la force des bras. Camille est heureuse, elle se régale à creuser et à sortir les cailloutis divers. Une vraie pro, avec sourire et conviction !

A la grotte Hoover, l’équipe s’est engagée à faire un chenal dans le remplissage afin de voir s’il y a quelque chose au bout. En fin de matinée, ils passent ce passage bas et avancent de 100 m environ. Ils trouvent enfin une partie de galerie où on peut se mettre debout avec des concrétions classiques, le tout séparé par des passages plus étroits et bas. Il faut continuer à désobstruer
Christian au trou Moulinex - les premiers seaux sont les plus faciles !!!
 JEUDI APRES MIDI 26 AVRIL :

Nous faisons à nouveau plusieurs groupes :
. Grotte de Ponderach avec Jean, Bernard, Camille, Christian et Pascal ainsi que les petites enfants de Gérard Poirion de Courniou
. Trou Hoover avec Eddie, Philippe et Jean
. Courses avec Patrick. IL faut bien penser à nourrir tout le monde !

A Ponderach l’équipe fait la ballade classique du réseau inférieur. C’est le baptême spéléo pour Camille

Au Trou Hoover, le premier travail consiste à élargir les passages, car il faut être maigre à certains endroits.
Trou Moulinex : Jean essai de forcer mais ce sera pour plus tard !
 VENDREDI MATIN 27 AVRIL :

Une nouvelle fois nous avons deux équipes sur le terrain
. Trou Moulinex avec Patrick C, Camille et Christian
. Trou Hoover avec Jean, Philippe, Eddie, Bernard continuent la désobstruction sur deux galeries à la fois, deux promesses de continuation mais il faut creuser.
Jean commence une topographie afin de voir comment s’organise la cavité.

VENDREDI APRES MIDI 27 AVRIL :

Afin de préparer le prochain camp nous faisons une grosse après midi de prospection depuis la grotte des Caussades jusqu’au hameau de Scio. Les prospections de début 2017 autour de la grotte du Sanglier nous a laissé sur notre faim alors nous allons tout reprendre depuis le fond de la vallée jusqu’au sommet. Les voitures sont laissée à Scio pour le retour direct au local
A l'entrée de Pont d'Arach
 SAMEDI MATIN 28 AVRIL :

C’est le jour du départ alors nous commençons par ranger nos affaires et charger ce qui peut être chargé de suite dans les voitures. A 10 heures nous partons à la grotte de la Devèze (La Fileuse de Ver) afin de réaliser quelques photos de la partie touristique pour les besoins de la mairie de Courniou.

De retour au local c’est le repas avec la mise en place des projets du prochain camp de cet été car il est évident que nous allons vite nous retrouver.

Vaisselle, nettoyage du local et départ de l’ensemble de l’équipe.

Trou Moulinex : le petit lutin Camille en plein travail.
 SUITES IMMEDIATES DU CAMP

LUNDI 30 AVRIL 2018

Participant : Jean
Au trou Hoover : suite de la topographie. Quelques dizaines de mètres de galeries de plus sont maintenant topographiées. Il restera à faire une zone plus complexe, qui nécessitera deux personnes.

DIMANCHE 6 MAI 2018

Participants 3 avec Jean, Alina et Matthias
Jean fait faire le tour à Isabelle et Matthias des nouveautés découvertes durant le camp : en extérieur d’abord, puis plus en détail dans le Trou Hoover. La liste des travaux restant à faire sur toutes les cavités du camp est longue, beaucoup de boulot pour notre prochain séjour !
Repas du dernier soir au local.

Philippe au trou Sans Nom : "ça passe pas mais je suis heureux !"

Trou Sans Nom : c'est tellement broyé que la barre à mine casse tout.

Travail aux éclateurs au Trou Sans Nom.

Trou Sans Nom : c'est quand l'apéro ?

Trou Sans Nom : Eddie et Jean Marc.

Trou Hoover : Michel a la torture.

Trou Hoover : le puits d'entrée de 3m.

Et c'est là qu'il faut aller !!!

On peut enfin se redresser.

Eddie est enfin debout !!!
PHOTOS : SCMNE - Patrick et Eddie.
Ça continue !!!

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