dimanche 5 août 2018

Sortie Roumégas

Sortie Roumégas

COMPTE RENDU exploration faille du TADD118
Rédacteur : Pascal Hernandez
Date : 3 Août 2018
Participants : Denis Matarin et Pascal Hernandez
Durée : Environ 2 heures



La météo est d’enfer ! Une chaleur qui s’abat sur le Tarn comme une chape de plomb, mais ça ne me dérange pas. Je vais chercher Denis. Nous papotons spéléo, normal ! Marielle nous sert une bière puis Denis et moi prenons le 4X4 en direction du Roumégas. On se prépare. Pas de gros matos juste les casques et les combis (Denis a pété sa fermeture éclair -[il a du trop manger ces derniers temps...]) Après deux cent mètres à travers champs, au pied de la montagnette, nous empruntons le chemin montant juste au trou au dessus de la Doline…



De la boue sur et entre cette coulée de stalactites...



Ici se sont des graines et des écorces de graines déposées dans tous les recoins...

Il y a différente couche de terre



Je me laisse glisser dans l’étroiture, cette fois-ci bien dégagée depuis maintes désobstructions. j’escalade l’espèce de ressaut au dessus du méandre afin de laisser Denis s’engager dans la minuscule salle (?) dans laquelle une seule personne peut y tenir. Je m’avance un peu sur le méandre colmaté de terre juste au bord du ressaut opposé qui doit mesurer 2m. Je place la pelle sur les rebords du méandre et me sert de deux anneaux fixés autour du manche et ce pour me laisser descendre plus facilement. Denis descend à sont tour mais le manche de la pelle casse. La chute est de quelques cm donc y-a pas lieu de s’inquiéter ; c’est de la gnognotte !



Au fond de la salle/méandre tout se termine sur la gauche, une coulée de boue recouvre tout et nous ne pouvons savoir si dessous y-a quelque chose… Après, vu le dessin et les marques des parois, de l’eau a un jour circulé de manière active ; d’où venait-elle ? Certainement que dans peu de temps je retournerai enlever la coulée de boue, je ne peux laisser “échapper” quelque chose…


Un grosse coulée de boue recouvre tout le fond...
Ensuite nous sommes sortis et avons été voir, à quelques 30 mètres de là, une faille dans la roche, assez ressemblante avec celle du RM86 : de l’eau, sur la droite, qui sort de dessous de la roche pour aller s’engouffrer sur la gauche, dans une sorte de laminoir qui ne serait peut-être pas impossible à pénétrer sur quelques mètres en tous les cas (MATHIAS!!!). Mais avant faudrait un peu sécuriser car tout est rempli de morceaux de roches instables.

Un autre phénomène, lui humain, dans la même faille que l’on vient d’explorer (celle qui ressemble au RM86) est ce conduit construit de manière très propre et dans lequel on ne peut progresser qu’accroupi. Il traverse le chemin et une partie du champ sur plusieurs dizaines de mètres et s’ouvre dans la broussaille d’en face. Apparemment ce conduit est connu mais par peu de personne. Pourquoi ce passage ? L’eau qui circule dans cette faille est à un niveau inférieur du conduit et il ne peut pas être rempli par cette eau à moins d’une crue gigantesque. Peut-être qu’il y a très longtemps, l’eau y était forcée par des artifices de vannes ou autres ?

Un tunnel creusé au dessus d'une perte...

D’amont en aval l'eau est boueuse...
Nous sommes retournés au 4X4, avons bu chacun une Bière encore fraîche. Ensuite nous sommes allez faire un tour du côté de la Caucalière voir les bouillons des résurgences qui se trouvent dans le Thoré ; il-y avait trop d’eau donc on ne pouvait rien observer, et chose curieuse : la rivière était entièrement de couleur marron comme si on y avait versé dedans des milliers de tonnes de boue. Sur cette interrogation nous sommes repartis chez nous...

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