Sortie Roumégas
COMPTE
RENDU exploration
faille du TADD118
Rédacteur :
Pascal Hernandez
Date
: 3
Août 2018
Participants :
Denis Matarin et
Pascal Hernandez
Durée :
Environ 2 heures
La météo est
d’enfer ! Une chaleur qui s’abat sur le Tarn comme une chape de
plomb, mais ça ne me dérange pas. Je vais chercher Denis. Nous
papotons spéléo, normal ! Marielle nous sert une bière puis Denis
et moi prenons le 4X4 en direction du Roumégas. On se prépare. Pas
de gros matos juste les casques et les combis (Denis a pété sa
fermeture éclair -[il a du trop manger ces derniers temps...]) Après deux cent
mètres à travers champs, au pied de la montagnette, nous empruntons le chemin montant juste au trou au dessus de la Doline…
De la boue sur et entre cette coulée de stalactites... |
Ici se sont des graines et des écorces de graines déposées dans tous les recoins... |
Il y a différente couche de terre |
Je me laisse glisser
dans l’étroiture, cette fois-ci bien dégagée depuis maintes
désobstructions. j’escalade l’espèce de ressaut au dessus du
méandre afin de laisser Denis s’engager dans la minuscule salle
(?) dans laquelle une seule personne peut y tenir. Je m’avance un
peu sur le méandre colmaté de terre juste au bord du ressaut opposé
qui doit mesurer 2m. Je place la pelle sur les rebords du méandre et
me sert de deux anneaux fixés autour du manche et ce pour me laisser
descendre plus facilement. Denis descend à sont tour mais le manche
de la pelle casse. La chute est de quelques cm donc y-a pas lieu de
s’inquiéter ; c’est de la gnognotte !
Au fond de la
salle/méandre tout se termine sur la gauche, une coulée de boue
recouvre tout et nous ne pouvons savoir si dessous y-a quelque chose…
Après, vu le dessin et les marques des parois, de l’eau a un jour
circulé de manière active ; d’où venait-elle ? Certainement que dans
peu de temps je retournerai enlever la coulée de boue, je ne peux
laisser “échapper” quelque chose…
Un grosse coulée de boue recouvre tout le fond... |
Ensuite nous sommes
sortis et avons été voir, à quelques 30 mètres de là, une
faille dans la roche, assez ressemblante avec celle du RM86 : de
l’eau, sur la droite, qui sort de dessous de la roche pour aller
s’engouffrer sur la gauche, dans une sorte de laminoir qui ne
serait peut-être pas impossible à pénétrer sur quelques mètres
en tous les cas (MATHIAS!!!). Mais avant faudrait un peu sécuriser
car tout est rempli de morceaux de roches instables.
Un autre phénomène,
lui humain, dans la même faille que l’on vient d’explorer (celle
qui ressemble au RM86) est ce conduit construit de manière très
propre et dans lequel on ne peut progresser qu’accroupi. Il
traverse le chemin et une partie du champ sur plusieurs dizaines de
mètres et s’ouvre dans la broussaille d’en face. Apparemment ce
conduit est connu mais par peu de personne. Pourquoi ce passage ?
L’eau qui circule dans cette faille est à un niveau inférieur du conduit et il ne
peut pas être rempli par cette eau à moins d’une crue
gigantesque. Peut-être qu’il y a très longtemps, l’eau y était
forcée par des artifices de vannes ou autres ?
Un tunnel creusé au dessus d'une perte... |
D’amont en aval l'eau est boueuse... |
Nous sommes retournés
au 4X4, avons bu chacun une Bière encore fraîche. Ensuite nous
sommes allez faire un tour du côté de la Caucalière voir les
bouillons des résurgences qui se trouvent dans le Thoré ; il-y
avait trop d’eau donc on ne pouvait rien observer, et chose
curieuse : la rivière était entièrement de couleur marron
comme si on y avait versé dedans des milliers de tonnes de boue. Sur
cette interrogation nous sommes repartis chez nous...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire