samedi 26 janvier 2019

Vendredi 25 janvier petite désob sur le causse



Rédacteur : Pascal
Localisation : Diaclases Coteau PIOCH-CAMP.
Participants : 1
But : Se rendre compte si c'est potentiellement intéressant.
Durée : 3 heures



Ces « trous » m’avaient été décrit par JP.Veaute et j’y suis allé quelques fois voir il y a de cela approximativement une année. Ce sont deux diaclases dont la plus grande, à peu près un mètre de long sur 40/50 de large, semblait partir sur la gauche (en étant face au sommet), ce qui était observable en se penchant dedans. J’y suis retourné hier et j’ai commencé à désobstruer vers la partie qui paraît s’enfoncer vers la gauche. 3 heures de boulot pour retirer tous les blocs de calcaire et la terre…





Emplacement des diaclases
Emplacement des diaclases
Au début
Désob...
Une petite anfractuosité se fait voir...
Arf ! Des cailloux toujours des cailloux...
Un mini méandre
La diaclase moyenne
Trou découvert récemment


Positionnement des diaclases





Je n’ai pas senti de courant d’air significatif mais avec le froid qu’il faisait difficile de noter quelque chose. Au fond, j’ai pu observer comme un creux partant vers l’intérieur de la montagne mais pour savoir il faudrait continuer à désobstruer (beaucoup de travail) et rien de certain que cela puisse continuer...


J’ai noté toutes les données GPS des trois trous et j’ai mesuré (aux pas) la distance entre chaque trou en notant leurs positions linéaires entre eux.


Résultat : à monsieur Patrick Cabrol de donner son point de vue...

mercredi 23 janvier 2019

Samedi 19 janvier : sorties sur courniou

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du piège à loup le matin et trou du châtaigner l'après midi
Participants  : 3 sous terre Denis, Matthias et Pascal pour les sorties mais Claude, Suzanne, Marièle, Anaïs, Joël et Patrick nous rejoignent le soir autour de la cheminée
But : découverte et explo le matin, explo et comptage de chauves-souris l'après-midi
Durée : 1h30 + 2h



Compte rendu :

Au programme de ce samedi, deux petites cavités locales qui ont été bien retravaillées lors du dernier camp de désob.
Je cite notre bon président : "Ce sera une sortie de spéléologie pure et de découverte. L'aventure tout simplement, moteur de la spéléologie."
Force est de constater que  les aventuriers se sont montrés peu nombreux en ce matin mais c'est plein d'entrain que nous nous hâtons tous les trois vers le piège à loup avec la combinaison pour seul équipement.


voyons-voir, par où c'est ?


Matthias qui connait bien les lieux servira de guide pour montrer l'intégralité de la cavité à Denis et Pascal. ces derniers sont épatés par le fragile concrétionnement du sol qui est très souvents couvert de micro-gours, gravier calcité, et même de nombreux escargots pétrifiés.

voilà la star


Les plafonds sont bien décorés, on retrouve dans le fond la fameuse fistuleuse rouge, de nombreuses bulles de calcites et quelques petits os d'animaux comme dans toute la cavité. 1h30 plus tard, le grand tour est enfin bouclé à la surprise de Denis et Pascal complètement déboussolés, ils avouent ne pas savoir par où sortir alors que le couloir qui nous mène au grand jour n'est qu'à 2m derrière.


Une fois dehors, on file au local pour un rapide repas, on prépare les kits selon les bons conseils de Jean, puis on recontacte nos amis chiroptèrologues qui passent le weekend sur courniou, on récupère donc Charlotte qui nous accompagnera au Châtaigner pour voir si des populations de chauves-souris hivernent dans cette petite cavité voisine de la si importante rivière-morte.
 
Arrivé au parking, un chasseur nous accueil et nous recommande  de se signaler en orange pour plus de sûreté.

changement d'activité l'après-midi ?


Descente sportive dans le dédale paumatoire, on enchaîne les étroitures jusqu'à "L'ETROITURE" si redoutée. La nouvelle option ouverte par le bas sera franchie seulement par trois des participants, Denis reste coincé en amont malgré plusieurs tentatives sur le ventre, le dos, le ventre .... il faudra tomber un peu plus la voute si on veut pouvoir y circuler sans encombre.


On pousse jusqu'au terminus aval où l'on peut sentir un léger courant d'air. Un crapaud piégé au fond du petit puits semble être le témoin d'une jonction toute proche avec la rivière morte.

le crapaud a fait la jonction


Demi-tour, le réseau supérieur et le réseau des barbus attendrons une autre sortie, on se hâte de rejoindre Denis qui attends seul. De toute manière, il faut se hâter si on ne veut pas être en retard pour la réunion de rentrée.
De vives félicitations à Charlotte qui s'est débrouillée comme une vrai spéléo dans un trou vraiment pas évident. Niveau animal, c'est plutôt décevant, 5 petits rhynolophes isolés auront été aperçus en tout et pour tout dans la première partie de la cavité.


Troisième Acte : un prompt renfort arrive en cette fin d'après-midi et on triple les effectifs pour cette réunion de rentrée que la faim pressante précipite à sa fin. Merci au reste de la famille Matarin pour le copieux et excellent repas qu'ils nous ont préparé à six mains.


mercredi 9 janvier 2019

Samedi 22 décembre 2018 - dernière sortie à Roquebleue.


SORTIE A ROQUEBLEU SAMEDI 22 DECEMBRE 2018 :

Participant(e)s :
-Jean Marc SOCHON – SC AIRBUS
-Benoit DARRICAU – SC AIRBUS
-Nathalie RODDE – SC airbus
-Jean Noel RUMEAU – GS Toulouse

Accompagnateur :
-Didier LE GOFF – SC AIRBUS

Nous nous retrouvons Jean Marc, Nathalie et Benoit à 07h30 au parking derrière le CE Airbus, lieu de rendez-vous souvent habituelle pour nos sorties. Finalement 2 personnes se sont désistées et ne seront pas de l’aventure.
Nous passons à Verfeil récupérer Jean Noel et c’est à 5 personnes à bord de ma Kangoo, que nous passerons cette journée. Une Halte a Mazamet chez Denis pour récupérer la clé du Local et direction Courniou. Au niveau de Lacabaréde le temps s’amorce gris et pluvieux et c’est sous une pluie fine que nous arrivons au local. Nous déchargeons nos affaires, une brève collation et nous nous mettons en tenue pour enfin faire découvrir au groupe la belle grotte bleu, tant de fois évoquée et dont les photos attrayantes ont fait décider de la visite de ce jour. Nous partons à pied ,il est environ 11h00 , après l’ouverture facile du cadenas, je bataille 10 bonnes minutes pour trouver et ouvrir le verrou de la trappe de surface, l’ouverture de la seconde porte s’avèrera bien moins compliqué. Nous progressons très facilement dans les ressauts d’entrée pour atteindre les premières merveilles de la cavité, nous remarquons une chauve-souris en hivernation au niveau des ressauts avant la salle des Schistes,  Nous passons l’étroiture après la salle en motivant Jean Marc qui finalement franchira l’obstacle sans grosses difficultés. Nous progressons en admirant les nombreux bouquets d’aragonites, les plis de roches bleutées, fistuleuses etc., Un détour nécessaire pour aller voir les spectaculaires écailles bleu du dragon. Nous remontons et progressons dans la galerie jusqu’au pied de la cheminée de la galerie des Volcans. Nous marquons la pause repas et c’est l’estomac remplie que nous attaquons les mains courantes ascendantes. En haut de la galerie, nous nous déchaussons et enfilons les paires de chaussons made in FAL A350, utilisés donc sur les chaines de montages Airbus pour ne pas abimer les structures en carbones. Nous mirons les curiosités de cette magnifique galerie, fins buissons d’aragonites, le citron, les incontournables volcans, les massues partiellement noyées etc. ….Redescente facile et nous reprenons la galerie de retour. On bifurque à droite, passage bas, ressauts remontants, main courante descendante, encore présence d’une chauve-souris en hivernation et arrivons devant l’énigmatique concrétion blanche et arborescente accrochée à la paroi, question : son nom est le titre d’une chanson française connu des années 90, quelques indices malgré tout mais c’est au bout d’au moins 20 minutes que Nathalie trouvera le titre chanté par Lagaf : La Zoubida ! retour sans difficultés , nous ressortons vers 16h30 , la pluie est toujours présente , Cette fois je galère à nouveau avec la trappe d’entrée , mais cette fois pour retirer la clé du verrou , Nathalie me conseille d’ avoir la clé bien alignée dans le verrou pour la sortir , rien à faire , je laisse Nathalie œuvrer et c’est sans la moindre difficultés que sa main ressort du regard de la trappe la clé pincée entre ses doigts , le féminin a pris le dessus sur le masculin , le ridicule et la risée sont pour moi. Nous profitons de l’abri confortable du local pour nous changer, et manger un morceau avant de reprendre la route. La nuit tombe et nous repartons sur Mazamet, arrêt chez Denis pour la remise de la clé et des fiches de la sortie, petit compte rendu express et reprenons directement la direction de la plaine Toulousaine sans encombres , pour cette dernière sorties spéléo de l’année , en attendant une visite futur en 2019  ou plus tard à Lauzinas ! .

PHOTOS: SC AIRBUS - Benoît DARRICAU

dimanche 6 janvier 2019

Vendredi 04 janvier 2019 - sortie photos à Roquebleue.

La Zoubida
Sortie du vendredi 04 janvier 2019
Grotte de Roquebleue.

Rédacteur de la fiche : Denis Matarin

Date : vendredi 04 janvier 2019

Localisation : grotte de Roquebleue – commune de Courniou les Grottes

Participants : 8

Accompagnateurs :

Robert Nunès
Denis Matarin

Photographes et assistants :

Philippe Crochet
Annie Guiraud
Alex Bengel
Timo
Michaele Lutz
Georg Lutz

But : sortie photos


Durée : 7h
Spéléologue regardant une aragonite
Réalisation :

Départ de Mazamet à 9h20 sous le gel. Nous arrivons à Courniou où il fait meilleur. Nous passons rapidement au local chercher la clé de la grotte. Nous retrouvons nos photographes qui sont arrivés et nous attendent sur le parking de la grotte de la Fileuse de verre. Ils sont déjà presque changés.

Équipement rapide, pas besoin d'enfiler le baudrier, et nous voilà devant la trappe de la cavité qui n'est toujours pas réparée. Après avoir « sagagnié » cette maudite serrure pas facile à trouver, à 10h30 commence la descente.

Nous progressons tranquillement pour permettre aux photographes de repérer les sujets qui les intéressent le plus. Nous allons jusqu'au fond de la galerie du Sable. Là, deux groupes vont se former pour ne pas se gêner. Robert reste avec les photographes allemandes, et moi, je pars avec Philippe et Annie à la Zoubida. Tout le long de la journée, les groupes vont se croiser.

De l'avis de tous, la grotte est belle mais difficile à photographier. Pourtant quand on voit le résultat de Philippe, c'est extraordinaire.


Nous ressortons à 17h30, avec les félicitations et les remerciements de tous nos visiteurs.  
Aragonite

Le haut de la galerie du Sable

Le Tigre


Lapiaz de voûte
Photos : Philippe Crochet et Annie Guiraud (avec leur aimable autorisation)