GROTTE DE
LA TRAYOLLE
Sortie du samedi 5 octobre 2013
Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol
Date : Samedi 5 octobre
2013
Localisation : Grotte de la
Trayolle à Courniou
Participants : 9
Denis Matarin
Sylvain Fabre
Didier Evrard
Eline Sarbady
Laurie Lamotte
Celine Folcher
Sylvie Deluc
Pierre Letzelter
Temps passé sous terre : De
11 à 17 heures environ (6 heures)
But : Initiation
Réalisation :
Au début de la semaine nous pensions
n’être que trois ou quatre pour cette sortie d’initiation car il
n’y avait pas eu de réponse. Finalement le nombre de participants
a progressivement augmenté pour se retrouver un groupe bien
sympathique de 9 personnes, dont certaines avaient déjà visité la
grotte de Ponderach
Nous avions rendez-vous au local à 10
heures mais les premiers sont arrivés dès 9H30 ce qui a permis
d’équiper tout le monde sans précipitation.
Il pleuvait assez fort sur Courniou
depuis le jeudi matin et nous pensions qu’il pourrait y avoir
quelques problèmes d’eau dans la cavité puisque dans la grotte de
la Devèze la galerie Casteret (à l’entrée) est devenue très
vite humide avec des ruissellement un peu partout. De même il avait
plut toute la nuit et nous pensions que l’accès à la grotte nous
détremperait en frottant contre les buis et l’ensemble de la
végétation. Nous avions donc opté pour la solution bien connue des
sacs poubelles que nous avions enfilés sur nos combinaisons afin de
garder le dessous au sec jusqu’à l’entrée de la cavité.
L’ensemble du groupe a alors pris une allure très particulière
qui nous a fait bien rire. En fait, il restait seulement un peu d’eau
sur les branches et nous sommes arrivés totalement sec à l’entrée.
Dans la salle d’entrée nous avons
recherche la présence de chiroptères mais il n’y avait personne
au rendez-vous.
Nous avons poursuivi la visite
rapidement jusqu’au « Métro », où nous avons laissé nos sacs.
Nous avons pris la corde de 30 mètres et les maillons rapides pour
aller équiper la vire au-dessus des squelettes. C’est Sylvain qui
a été chargé de ce travail afin de l’initier à l’équipement
des cavités, travail qu’il a réalisé très facilement.
Nous sommes ensuite repartis vers nos
sacs (pas de blagues, il y avait le casse-croûte !), nous avons tout
récupérer et sommes parti vers le grand plan incliné de 30 mètres.
Nous avons alors vu une uniques chauves souris qui semblait être un
minioptère, (ce qui a semblé curieux car ils sont d’habitude en
groupes).
Le plan incliné a aussi été équipé
par Sylvain. Patrick est allé se positionner au 1° tiers du puits
pour le passage de la déviation. Sylvain est descendu le premier
pour réceptionner les participants. Certains ont pris un réel
plaisir à descendre ce grand plan incliné comme Sylvie qui
s’amusait à faire des sauts. Tout le monde s’est rapidement
trouvé au fond. Notre crainte de voir de l’eau s’est vite
évanouie et nous avons remonté tranquillement la galerie jusqu’aux
squelettes que nous avons observé un moment.
En poursuivant nous avons trouvé un
peu d’eau dans les gours de la petite cascade. Ceci montre que la
prochaine grosse pluie remplira sans doute le fond de la cavité
comme tous les hivers.
Au niveau la plus haute partie de la
galerie nous avons vu une chauves souris en train de se reposer (elle
bougeait un peu). Il s’agissait d’un grand rhinolophe bien
caractéristique. Il est parti avant notre passage de retour à cet
endroit. Il était loin de entrée mais ce n’est pas la première
fois que nous en voyons dans ce terminus de la grotte.
Nous avons terminé cette première
progression au terminus amont de cette galerie où nous avons cassé
la croute, partagé une bouteille de vin de Didier et un peu de «
verveine » à Denis, comme à l’habitude !
Le moral des troupes étant bien gonflé
nous avons fait les 30 ou 40 mètres qui nous séparait du terminus
pour arriver à l’entrée de la chatière terminale où une
désobstruction est en cours depuis pas mal d’années. Un peu d’air
l’air frais en sortait. C’est alors que Sylvain, Sylvie et Céline
ont disparu dans le boyau terminal cherchant « la salle »
permettant de se retourner et de rebrousser chemin. Elle était
tellement petite qu’ils ne l’on pas vu et ont voulu continuer à
tout prix dans l’infâme étroiture terminale où le casque à
failli resté coincé ! Au bout de quelques efforts les trois
compères ont compris qu’ils ne trouveraient pas de « grande »
salle et ils ont fait demi-tour dans l’élargissement de
l’étroiture, comme quoi tout est relatif !
Sur le chemin du retour dans l’un des
gours les plus haut il y avait un peu d’eau où Céline a découvert
un niphargus qui nageait tranquillement, un peu plus loin c’est un
animal du type mille patte (de couleur rouge sombre), de deux cm
environ, avec de très petite antennes, que j’ai vu sur le bord de
la galerie (chatière du Métro)
Nous avons alors rejoint la vire
au-dessus des squelettes et nous avons tous rejoint le métro très
facilement, Sylvain se chargeant à nouveau de déséquiper la cavité
de ce coté et Denis de l’autre.
Nous avons alors rejoint l’entrée de
la cavité où un bon soleil nous attendait fort agréablement.
Arrivés aux voitures nous avons
discuté un moment avec le propriétaire de la maison qui se trouve
au départ de la montée à la grotte
Certains participants ont demandé à
aller voir la grotte de la Croix située à 200 mètres, d’autres
souhaitent revenir à la Trayolle avec le plein d’eau en hiver.
Voilà des sorties qu’il va falloir organiser dès que possible,
ainsi qu’une nouvelle sortie à la grotte de Ponderach pour de
nouvelles initiations.
Photos : SCMNE - Patrick et Denis
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