L'équipe de choc réduite au minimum |
COMPTE
RENDU DE LA SORTIE
GROTTE DE
LA FAJOLLE A COURNIOU
Localisation :
Grotte de la Fajolle à Courniou
Participants :
3
Denis Matarin et Didier
Evrad
Durée : 10 H
à 18H30
But : Travaux
désobstruction
Travail réalisé :
Nous avions rendez-vous à
10 heures au local de Courniou en ce jour le plus court de l’année
et cela se sentait un peu dans enthousiasme des participants qui
s’étaient réfugiés au coin du feu.
Toutefois, une fois la
combinaison enfilée et le casque mis, l’ardeur au travail a
repris de plus belle.
Nous avons commencé par
observer la solidité de la voute et des parois après les séances
de désobstruction précédentes et la pose des IPN. Tout va bien. Il
y avait un léger courant d’air aspirant, à peine sensible, mais
il était là (les températures extérieures et intérieures étaient
quasiment les mêmes 7°C dehors et 8,5 dedans).
Nous avons alors creusé
au terminus actuel et élargi le passage à 2 mètres en amont de ce
dernier, grâce à l’huile de coude. Nous avons gagné 20 à 25 cm
en largeur ce qui permet de mieux se passer les seaux, car jusque là
s’était le seau ou le bonhomme !
Au terminus nous avons
descendu la totalité du niveau du sol de 30 cm environ sur un
demi-mètre carré. Il ne s’agissait en fait que de creuser dans un
mélange de graviers, de terre et d’argile qui commençait à
s’indurer à force de le piétiner. Le petit piochon ou le « bios »
ont permis de tout remobiliser pour remplir les seaux.
Sur le bord Est, la paroi
verticale réapparait et on voit que « cela descend ». Nous n’avons
pas eu le temps de tout déblayer au fond afin de voir la disposition
générale des lieux. La seule chose que l’on peut voir est la
présence du sommet d’une série de blocs à travers desquels il va
falloir se frayer un passage sous nos pieds puisque c’est de là
que semble venir le courant d’air le plus important.
Nous avons pas mal
travaillé aussi à élargir au marteau burin, tout ce qui pouvait
être élargi afin de faciliter le passage des seaux et des bonhommes
lors des prochaines sorties. Faute de personnel nous avons été
obligés de ressortir les matériaux en deux fois. Nous avons d’abord
tout porté au pied du puits terminal, où Didier avait réalisé un
beau tas. Il commençait à craindre de reboucher l’entrée ! Puis
l’équipe s’est déplacée d’un cran et tout a été ressorti à
l’extérieur, soit 52 seaux pour ce jour. En fait pour ressortir
tous les déblais du fond vers l’extérieur, il faut être minimum
4 (en se fatiguant pas mal au virage à 90°) et si on veut
travailler correctement en sortant les seaux directement du fond
vers dehors, il faut être 5.
Nous avons longuement
observé l’éboulis final. Des IPN y avaient été placés lors de
la dernière sortie avec Sylvain. Il va falloir en bétonner les
bases afin de les empêcher de riper. Nous nous sommes rendu compte
ensuite que le pied des gros blocs qui servent de paroi à la future
tête de puits sont fissurés, sauf le coté droit (à l’Est) qui
est parfait et qui semble rester notre base de sécurité sur
laquelle on peut bien s’appuyer, il ne faut pas y toucher. Il
faudra peut être placer un nouvel IPN entre ce bloc et un gros bloc
de la paroi opposée.
Une fois tout ce premier
travail de vidange des gravats terminé nous nous sommes attaqués à
élargir le virage à 90° afin de faciliter le passage des seaux
(surtout si on est seulement 3) puis nous nous sommes aussi attaqués
à la tête du puits de sortie. Il y a encore des cailloux à
dégager, et sans doute à faire tomber avant de les remonter…
c’est un peu du type shaddok
A 18H30 nous avons quitté
les lieux et sommes rentrés au local où nous avons trouvé un petit
mot sympa de Claude qui était passé à 18 heures. Il avait eu la
gentillesse de nous rallumer le feu. C’était bien agréable, merci
Claude !
Le fond avant le déblaiement |
Les IPNs |
Vue vers la sortie : la base du puits d'entrée est sur la gauche |
Didier et Patrick |
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