Exposition de photos - Médiathèque du Caylar (Hérault)

Bonjour à toutes et tous,

Je vous communique une information qui concerne directement un milieu naturel qui nous est cher puisqu’il s’agit du milieu souterrain :

Le Groupe Spéléologique du Languedoc organise une exposition de photos. 16 photographes ont accepté de présenter leurs clichés préférés. C’est particulièrement intéressant car le résultat montre la vision personnelle de chacun et l’ensemble est un éventail de toutes les sensibilités finalement très différentes à travers le regard des 16 spéléos qui ont souhaité vous le faire partager …

L’exposition aura lieu à la Médiathèque du Caylar à partir du 6 juin prochain.

Un vernissage aura lieu sur place le vendredi 6 juin à partir de 18 heures.

Je vous adresse également une copie de notre affiche en pièce jointe.

Bien cordialement,

Jean Claude Quenau

Sortie du samedi 19 avril - la Fajolle - béton et désob.

Tout le matériel est monté devant le trou

Non ce n'est pas les œufs de pâques qu'Olivier et Didier ramassent !

GROTTE DE LA FAJOLLE

SAMEDI 19 AVRIL 2014

Rédacteur : Patrick Cabrol

Date : Samedi 19 avril 2014

Localisation : Grotte de la Fajolle à Courniou

Participants : 5

Denis MATARIN

Henri PELLIET

Didier EVRAD

Olivier BRUNEL

But : Travaux à la grotte de la Fajolle

. finir le toit en béton afin de couvrir les travaux de désobstruction situés en dessous

. poursuivre les travaux de désobstruction et en particulier ressortir tout ce qui est tombé lors de la séance de travail du 4 mars 2014.

Durée : 9H30 à 18 heures

Temps passé sous terre : 5 Heures (de 11 à 13 H et 13H30 à 16H30)

Travail effectué :

Le groupe des toulousains est arrivé au local de Courniou à 9H30, suivi de peu par les deux autres participants

Nous avons eu le plaisir de voir Denis arriver avec sa camionnette réparée après les ennuis techniques d’il y a quelques jours.

Nous avons immédiatement chargé les voitures du matériel nécessaire aux travaux : Sable, gravier, ciment, gamattes, pelles, seaux, cordes, massettes, Hilti… et j’en passe… bref était encombrant et lourd.!

Nous avons équipé le puits d’entrée et avons été de suite accueillis par une nuée d’une sorte de moustiques aux longues pattes et heureusement non-piqueurs. Le printemps est de retour, les petites bêtes ailées aussi… je ne suis pas pressé de voir apparaître les moustiques piqueurs comme l’an passé !

Nous avons commencé par terminer la pose du béton au sommet du puits Damoclès. La dernière fois nous avions posé un coffrage sur un IPN encastré dans les parois, puis nous avons coulé environ 20 cm de béton, ensuite nous avons placé des rails de roulement de wagonnets (merci Jean-Pierre Rouanet pour la « matière première »). Aujourd’hui nous avons fini le travail en recouvrant ces rails de 20 cm de béton. Nous y avons passé un sac et demi de ciment. Nous espérons ainsi être définitivement protégés au-dessus de nos têtes. Cela n’a pas été facile de travailler durant deux heures la poitrine coincée dans une chatière, le seau de béton d’une main en dessous et le travail à faire de l’autre main au-dessus, cette main servant comme truelle entre le seau et la pose !

Temps passé : 2 heures (11 à 13 heures)

Après un casse-croûte sous un chaud soleil printanier bien agréable, nous sommes retournés dans la cavité pour reprendre le travail de désobstruction. En fait nous avons ressorti tout ce qui s’était décroché du plafond devant nos yeux le mardi 4 mars dernier. Il y avait presque un mètre d’épaisseur de terre, graviers et gros cailloux, qui une fois enlevés nous ont permis de retrouver le piochon d’André ! Cela représente 52 seaux (parfois bien pleins ! ! !) remontés en surface. Au fond du puits on n’est plus très à lèse pour travailler, il est urgent de « faire de la place ».

Maintenant toutes les fissures sont apparentes et il faut décider laquelle prendre puisque le courant d’air provient d’un peu partout à la fois de cet éboulis. Lors de notre prochain travail il faudrait venir avec un bâton d’encens et déterminer l’origine du courant d’air le plus fort. Nous commencerons alors la prochaine sortie par un gros travail d’élargissement du chantier.

Au cours de cette journée nous avons mesuré le puits Damoclès. Il fait 3,70 mètres à partir du goujon qui tient la corde et en fait autant en dessus. Ce qui fait que nous devons être à 10 mètres sous l’entrée. Il reste environ 5 mètres à creuser pour atteindre le niveau de la galerie principale de Roquebleue, avec des fissures un peu plus larges qu’au début, 15 cm au lieu de 5 à 10.

Nous avons placé deux fers en U dans ce puits pour poser les pieds afin de disposer d’une assise stable pour remonter les seaux. Nous avons aussi aplani et approfondi le bord supérieur du puits afin de pouvoir poser les seaux à plat avec plus de sécurité. Le chantier est prêt pour la suite…

Olivier

Au dessus de Patrick, le coffrage du toit en béton

Patrick

Didier

Photos: SCMNE

Olivier au fond du puits de 3.70m

Nous avons retrouvé la fissure terminale et son courant d'air !!!

Accompagnement du samedi 12 avril 2014

GROTTE DE LAUZINAS

Participants : Claude et Alain Assémat - Christelle et Laurent Hermand - Denis Poitout - Pierre Bonhomme - Denise Baro
T.P.S.T.: 6 h
Rédaction fiche : Alain Faure
Accompagnateurs : Alain Faure - Véronique Rieussec
Photos : Alain Assémat

Nous commençons la descente des échelles fixes vers 10 h 30. Nous prenons la direction du "Lac" Vert et continuons jusqu'aux sapins d'Argile. Le retour se fait sans problèmes par le Lac des Echos et le Lac de la Grande Salle. Tout le monde est dehors vers 16 h 30.

Les participants ont vraiment été enchantés par cette cavité pas forcément très riche en concrétions dans les secteurs visités. Par contre la grande salle a impressionné ainsi que le profond Lac des Echos. Les formes de galeries, les méandres, la succession de gours, les grandes coulées et draperies, les actifs, la diversité géologique mais aussi le passage sur le Pont de singe ont été bien appréciés.

 

 

Sortie photos à Roquebleu - samedi 05 avril 2014

Samedi 5 avril 2014

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Date : Samedi 5 avril

Localisation : Grotte de Roquebleue

Participants : 5

Karine Bougeard

Michel Berbigé

François Courmont

Catherine Dourlens

Temps passé sous terre : 7H30

But :

Nous avons déjà réalisé deux journées photos dans Roquebleue avec Serge Caillaut pour l’article du club prévu dans la revue Spéléo-Magazine de juin prochain.

Aujourd’hui nous étions là afin :

. de poursuivre la réalisation de photographies pour Spéléo-Magazine

. de faire des essais de fonctionnement du nouveau matériel de commande des flashs à distance

Réalisation :

Nous avons commencé par aller à la grotte de la Fajolle afin de montrer les lieux à ceux qui ne connaissaient pas pour qu’ils puissent venir nous aider lors d’une prochaine séance de désobstruction.

Nous nous sommes ensuite rendu à la grotte de Roquebleue lourdement chargé de matériel de photo.

Nous avons été directement à la chatière de la salle des Schistes pour photographier le contact entre le drain principal et le système annexe de la cavité. Ensuite, nous avons fait quelques photos des coulées stalagmitiques jaune-vanille situées au-dessus du gour à calcite flottante (juste avant la salle du Fantôme). Puis nous avons continué avec les aragonites jaune citron où nous avons obtenu de magnifiques résultats. La description des nuances dans les diverses couleurs de jaune de Roquebleue nous a été proposée très justement par Karine.

Nous avons fait un petit tour dans la géode du fond de la salle du Sable avant déjeuner à notre lieu habituel.

Nous avons fait quelques photos des plafonds d’aragonite et micro-faillés de la salle du Sable, puis de la grappe de Raisins. Nous avons ensuite été directement à la galerie des Volcans que personne ne connaissait et avons repris le cours des photos, au retour, à partir du « salon de Thé » jusqu’au carrefour. Nous avons ensuite fait un rapide aller et retour à la Zoubida qui a fait l’admiration de tous avant de reprendre le chemin de la sortie.

Les essais de matériel ont été très intéressants car nous avons pu voir que les cellules infra rouge fonctionnement bien, même si nous avons eu un petit problème de synchronisation dans la chatière du départ. Quant aux cellules de déclenchement par radio nous n'avons pu les faire fonctionner car je les avais reçues la veille au soir (retard de Chrono-post !) et je n’avais pas pu les essayer à la maison. Une fois au local et tout bien compris, elles ont très parfaitement fonctionné.

A l’usage on voit que de travailler avec 7 flashs (plus un sur l’appareil) déclenchés par 3 cellules radio et 4 cellules infra-rouge va permettre de réaliser des photos de gros volumes avec des contre-jours et autres effets de lumière sans problème à Lauzinas et Ponderach, il faudra seulement beaucoup de « porteurs » !

Après ces premiers essais très concluants nous n’avons qu’un désir c’est de continuer rapidement la couverture photos de Lauzinas, Roquebleue, Ponderach… De nombreuses séances vont être occupées à cela mais, quand on voit les résultats obtenus une fois tout au point, on ne peut qu’être très satisfait et avoir envie de poursuivre.

Le lendemain dimanche nous sommes allés à Ponderach afin de récupérer le flash et la cellule radio oublié la semaine passée et afin de repérer les lieux et les types d’éclairage à mettre en place pour une prochaine sortie photos.

PHOTOS : Patrick CABROL

Sortie photos à Roquebleu - samedi 29 mars 2014

GROTTE DE ROQUEBLEUE

Samedi 29 mars 2014

Rédacteur : Patrick Cabrol

Localisation : Grotte de Roquebleue

Participants : 5

Serge Caillault – Groupe Spéléo Montagne de Fontaine (38 600)

Martine Gazelle – Fontaine La Troche

David Cantalupi – Groupe Spéléologique du Mont Blanc

Coralie Chauveau - Groupe Spéléologique du Mont Blanc

Temps passé sous terre : 9 heures 15 (10H45 à 20 heures)

But : Photographies pour illustrer l’article qui doit paraître dans la revue SPELEO-MAGAZINE – de juin 2014

Réalisation :

Nos amis sont partis de Grenoble à 5 heures du matin et ils sont arrivés au local à 9H30 avec une demie heure d’avance sur l’horaire, mais le comité d’accueil était bien présent.

Après un petit café réparateur nous avons préparé les affaires et sommes rentrée dans la cavité à 10H45.

Serge et Martine avaient déjà réalisé une première série de photographies le 28 septembre 2013. Nous avons donc poursuivi le travail commencé avec Serge en septembre. Pour David et Coralie c’était leur première visite de la cavité. Nous leur avons montré les points les plus caractéristiques le long du parcours mais nous sommes allées directement à la galerie des Volcans. Nous avons déjeuner au Salon de Thé avant de monter à l’étage supérieur pour travailler. Nous sommes resté 5 heures dans cette galerie qui ne mesure qu’une centaine de mètres de longueur et nous sommes très satisfaits des résultats même si certaines vues ont été complexes à réaliser surtout les reflets dans l’eau des gours qui ont demandé d’affiner la technique.

De retour dans la galerie principale nous sommes repartis vers l’entrée en faisant un arrêt en cours de route afin de photographier la morphologie de cette magnifique galerie à un endroit où il n’y a pas du tout de concrétions et ils sont rares.

Serge avait déjà particulièrement bien réussi la photo de la Zoubida lors de la première séance mais il voulait montrer cette concrétion exceptionnelle à ses amis et aussi réaliser un nouveau cliché avec une tête au premier plan afin de donner une échelle au cliché.

Nous avons ensuite fait un arrêt au niveau des plafonds d’aragonite de la salle du Sable. Serge en a profité pour fixer aussi par l’image les petites failles parfaitement visibles sur les parois

Nous avons fait un dernier arrêt dans la salle du Fantôme afin de faire des clichés des parois bleue : « La Toile à Matelas » comme nous la nommons, ainsi que le départ de la galerie vers la sortie de la grotte.

C’est à 20 heures que nous sommes arrivés à la trappe d’accès à la cavité. Nous avons vite rejoint le local car un bon repas nous attendait au restaurant, au bout de la rue.

Super journée de travail, bons résultats photos et bon repas… La nuit ne fut troublée que par les nombreux ronflements qui se répondaient dans le dortoir. Ce fut un sommeil tout de même très réparateur, car les ronflements ne semblent pas en avoir gêné beaucoup! C'est vrai que nous repartions pour une nouvelle journée sous terre à Ponderach et qu'il fallait être en forme.

Photos: 

David CAUTALUPI pour les 6 premières.

Serge CAILLAUT pour les 11 suivantes