Compte rendu de la sortie SCMNE à Ponderach le 18 octobre 2015.
Nom du rédacteur du CR : Sarah Bourgouin
Date : 18 octobre 2015
Participants : 12
Accompagnateurs : 2
Sarah BOURGOUIN
Patrick CABROL
Invité : 1
Lionel CALVAYRAC (individuel spéléo)
Participants SCMNE : 2
Matthias LOISEAU
Isabelle REVEILLAT
Participants dans le cadre de l'ASCE : 7
Léna PRIN
Céline PRIN
Paola SCANU
Jeanne LACROIX
Alexandre DUMONT
Gérard LAGARDE
Alain DEJEAN
But de la sortie : sortie d'initiation avec l'ASCE 31 (Association Sportive Culturelle et d'Entraide de la Haute-Garonne)
Pour rappel : cette association est principalement ouverte aux agents actifs ou retraités de la DREAL Midi-Pyrénées, de la DDT 31, de la DIR Sud-Ouest et du Centre de Valorisation des Ressources Humaines (CVRH) associé, mais aussi à toute personne extérieure à ces structures souhaitant adhérer. Les ASCE de chaque département sont regroupées au niveau national au sein de la FNASCE (Fédération Nationale des ASCE).
Différentes activités sont proposées par l'ASCE 31, qu'elles soient sportives (randonnée, pêche, ski, jogging, etc...), culturelles (danse, yoga, chorale, loisirs créatifs, dessin, etc...), ou d'entraide (billetteries, locations d'unités d'accueil, aides financières, arbre de noël, etc...).
Une section "découverte de la spéléologie" a nouvellement été ouverte, après validation de principe par le SCMNE et le CODIR de l'ASCE 31; cette section a été présentée aux adhérents lors de l'AG de l'ASCE 31 du 30 mars 2015.
Temps passé sous terre : 5h30 environ
- Compte rendu de la journée :
Sarah et Patrick ont
profité du local pour dormir sur place la nuit précédant la
sortie, Sarah devant la cheminée. Dès 8h30 le dimanche, Patrick a
commencé à rassembler le matériel en attendant les premiers
arrivants.
Les participants arrivent
entre 9h30 et 9h50 au local, dans la grisaille. Patrick heureusement
a rallumé le feu et le local est très accueillant, surtout avec les
viennoiseries apportées par Alexandre et Jeanne ! Les collègues
de l’ASCE ont covoituré et se sont répartis dans deux voitures
pour venir, les uns du centre de Toulouse et les autres d’un peu
plus loin, des environs de Carbonne. Lionel, du Club de St-Pons, se
joint à la sortie, ainsi que Matthias, du SCMNE, accompagné de sa
maman Isabelle. Céline est venue avec sa fille de 11 ans, Léna.
Formalités accomplies,
répartition du matériel faite (casques dans lesquelles chacun a mis
les piles amenées, ceintures et longes), combinaisons ou bleus de
travail (parfois orange dans le cas de Gérard) enfilés avec
efficacité et dans une ambiance de ruche zélée, puis départ à 5
véhicules vers le parking des terrains de sports de St-Pons d’où
on accède à l'entrée de Ponderach.
Après la photo de groupe
d'usage au banc près de la porte, entrée dans la grotte un peu
avant 11h. Parfait, quoi!
La progression se fait de
façon classique vers la plage où se fera le repas vers 12h45. La
rivière est très basse, voire à sec en début de progression.
Chacun se familiarise avec ce milieu souterrain nouveau pour la
majorité des participants, surpris de cette découverte parfois, et
avec ses petits habitants : nous allons croiser des
chauves-souris de trois espèces au long de la sortie. Moins de
succès avec les insectes cavernicoles : quelques petits
individus blancs, et la petite mouche noire habituellement présente.
La visite est ponctuée
par les arrêts pédagogiques de Patrick concernant la géologie et
la minéralisation de la grotte, abordés avec différents niveaux de
complexité. Les explications sont parfois relayées voire complétés
par un Lionel qui ne cache pas son admiration pour la grotte. Après
la Langue du Diable, dont Léna aura fait le tour complet trois fois
avec motivation, la salle du Massacre retient l'attention de tout le
monde. Beaucoup d’incompréhension exprimée face à ces
destructions gratuites, malgré les découvertes scientifiques
inattendues qu’elles ont permises.
Retour enfin vers la
sortie vers 16h30, et bien sûr la photo de groupe sur le même banc,
pour la comparaison avant-après sortie rituelle.
La pluie battante
annoncée n’est pas là, tant mieux, nous pourrons nous changer au
sec, mais pas trop dans l’intimité, car un match de rugby est en
cours, et le public est nombreux en ce dimanche suivant l’élimination
de l’équipe de France de la coupe du monde…
Matthias, Isabelle et
Lionel nous disent au revoir sur le parking. Les autres participants
rentrent rentrons au local pour rendre le matériel. Après avoir
échangé quelques impressions sur la sortie et mangé quelques
M&M’s, la première voiture prend le chemin du retour en
direction de Toulouse, il y a de la route et la fatigue se fait
sentir. Ceux qui restent discutent encore spéléologie en savourant
les gâteaux au chocolat de Jeanne et Alexandre et le pain d’épices
de Gérard... Patrick et Sarah ferment le local vers 17h15 :
retour vers Toulouse en parlant des sorties à venir.
OBSERVATIONS A LA
GROTTE DE PONDERACH
Visite du dimanche 18
octobre 2015
Ma dernière visite de la grotte de
Ponderach remonte au 10 août 2015, avec la famille Bourrely, il y a
donc deux mois.
Rivière :
La rivière est à sec jusqu’au «
Rocher qui Chante », nous étions donc en « configuration été »
de la cavité, ce qui n’est pas normal en cette saison. Il y a une
vingtaine d’années il y avait toujours de fortes pluies cévenoles,
que nous appelions les « marinades », vers le 21 septembre. A
partir de cette date il y avait de l’eau dans la rivière jusqu’à
l’été suivant. La visite en a été plus facile en pouvant
marcher au fond de la rivière à sec, mais moins belle car l’eau
est ce qui fait la beauté de Ponderach.
Chiroptères : Ces
charmantes petites bêtes sentent l’hiver approcher car elles
commencent à rentrer dans la cavité, on ne sait d’ailleurs pas
par où car l’entrée est protégée par une porte métallique qui
ferme tout.
. Au plafond, à mi-chemin entre
l’entrée et l’accès à la rivière : un petit rhinolophe
. En haut sur la paroi rive gauche, à
la jonction entre la galerie d’entrée et la rivière : un
grand rhinolophe
. Dans la galerie, à 1,5m du sol, une
vingtaine de mètres avant le Rocher qui Chante : un grand
rhinolophe
. Au plafond juste au départ du
« Passage des Chèvres » : un grand rhinolophe
. Dans la branche Nord, au niveau de la
coulée blanche : un murin à oreille échancrée qui avait
repris exactement la même place que celle occupée
l’an passé
. Dans la branche Nord, au niveau du
grand méandre avec des hautes voutes, au niveau de la zone protégée
avec de la rubalise (1,5m du sol) :
un grand rhinolophe
Total : trois espèces
. Grand rhinolophe : 4
. Petit rhinolophe : 1
. Murin à oreille échancrée : 1
Total observé : 6 (plus tous ceux
qui étaient cachés ou que nous n’avons pas vu !)
PHOTOS : ASCE 31 - Céline - Léna - Alain
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