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Départ-prospection le premier jour. |
CAMP DE PAQUES 2017
Du 9 au 15 avril
Rédaction :
Patrick Cabrol avec les récits des divers participants (André,
Eddie, Christian…).
Participants au camp :
8
Denis Matarin
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Patrick Cabrol
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Jean Bourrely
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Christian Scottodiperrotolo
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Michel Souverville
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Patrick Jouffret
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André Languille
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Eddie Serre
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L’ouverture du camp est
prévue avec l’arrivée des « alpins » le lundi en fin
d’après-midi. Toutefois certains courageux sont arrivés en avance
et se mettent au travail dès le dimanche
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Trou du Coloscope. |
Dimanche après-midi
9 avril 2017
Participants : 2
avec Jean Bourrely
But : Faire
les réserves de bois
Nous arrivons à 13H30 et
prenons de suite le chemin des Usclats pour couper du bois chez
Claude et Suzanne. Malgré le soleil et la chaleur le travail avance
bien. Durant trois bonnes heures nous tronçonnons tant et plus avec
pour seuls arrêts les opérations de remplissage d’essence de la
tronçonneuse. Lorsque nous arrêtons nous avons de quoi remplir deux
bonnes remorques. Il faudra revenir car nous avons encore beaucoup de
travail à faire ici.
A 17H30 nous retournons
au local pour nous rafraîchir.
Durée : 4
heures
Lundi matin
10 avril
Participants :
2 avec Jean Bourrely
Nous avons décidé de
consacrer cette journée aux rangements et aux nettoyages divers dans
le local qui en a grandement besoin.
Nous nous retrouvons à
8H30 et commençons immédiatement par la grande pièce (la première)
du second étage. Il n’y a pas d’électricité il faut donc
profiter du beau soleil de la journée.
Il faut refaire
l’isolation du plafond de cette pièce que nous devons donc ranger
auparavant car il est impossible d’atteindre les zones de travail
tellement tout est encombré ! De plus il n’est pas question
de jouer aux chaises musicales et de déplacer les objets pour rien
pendant les travaux ; nous devons donc être cohérents.
Nous descendons les
vielles chaises, un vieux sommier métallique, un fond d’armoire
qui a pourri, de vieilles planches etc... Tout ceci rejoint le coffre
de la voiture de Jean, qui devra tout de même faire deux voyages à
la décharge de Riols... le ménage s’imposait donc bien !!!
A midi nous stoppons les
travaux satisfaits de ce que nous avons fait. Maintenant il va
falloir s’attaquer au plafond avec la pose de la laine de roche,
puis celle du placoplâtre. Nous comptons une journée de travail
puisque les rails sont déjà en place.
Durée : 3H30
Lundi après-midi :
Participants 2
avec Jean Bourrely
Après avoir cassé la
croûte sur place et pris un peu de repos (il fait très chaud sous
le toit !), nous reprenons le travail à 13H30, dans la seconde
pièce et la toute petite pièce située côté Nord.
Le capharnaüm est encore
pire que dans la 1° pièce car c’est là que nous avons stocké
tous les matériaux pour nos travaux : placoplâtre, rails,
montants, laine de roche, lattes de plancher, lambris, planches etc…
Nous commençons par
mettre dans la petite pièce tous les rouleaux de laine de roche,
nous en avons assez pour finir nos travaux. Puis nous posons sur les
étagères déjà en place tous les rails et montants qui encombrent
le sol. Nous finissons par ranger aussi les lattes de plancher et le
lambris. Il reste des étagères en bois à monter que nous
regroupons. Ce n’est pas parfait, mais les zones de travail sont en
grande partie accessibles. En travaillant « scientifiquement »
et dans l’ordre, on devrait y arriver sans tout déranger.
A 17H30 nous nous
arrêtons et passons un dernier coup de balai dans la salle
d’accueil.
Durée : 4
heures
Comme prévu, c’est
alors le moment de l’arrivée de nos collègues alpins et
toulousains.
18H arrivée d’André
Languille et Eddie Serre qui repartent de suite faire les courses à
St Pons
20 H arrivée de Michel
Souverville
21 H Arrivée
de Patrick Jouffret
L’équipe est presque au complet,
Christian arrivant demain.
 |
Trou du Lombric-d'Or. Et si on essayait la marche arrière !! |
Mardi matin 10 avril
Participants : 6
Lever à 8 heures, le temps est un peu
couvert et le restera jusqu’à 11 heures
Pour notre première
journée de travail nous partons à 9 heures 30. Notre but
aujourd’hui sera le relevée GPS de tous les trous que nous
connaissons déjà et prospection depuis la Rivière Morte jusqu’à
la résurgence de la Payrolle. Cela doit faire dans les 4 km… nous
ne ferons pas tout dans la journée, loin de là !
Nous commençons par
re-pointer la Rivière Morte et la grotte du Châtaigner, puis nous
relevons tous les petits trous pénétrables, ou soufflants de ce
secteur. Nous sommes sur les traces des premiers membres du club qui
ont exploré ces cavités sans en faire toutes les topographies. Nous
viendrons très prochainement faire les relevés manquants.
Heureusement que la mémoire est vive et les archives bien
conservées.
Nous passons ensuite sur
le ravin opposé, rive droite du ruisseau de la Roubillade, où nous
relevons et prospectons à nouveau.
C’est ainsi que nous avons parcouru
ce massif durant trois heures et que nous avons relevés une douzaine
de points.
Retour au local à 12H30
Durée du travail : 3 heures
Mardi après midi
Participants : 6
Départ 14 heures – Le
soleil est de retour, il ne nous a pas quitté bien longtemps !
Il fait chaud et le thermomètre affiche les 25° malgré le petit
vent du Nord-Ouest.
Nous reprenons les
relevés GPS et la prospection. Nous faisons plusieurs allers et
retours en lignes à 15/20 m les uns des autres, ce qui nous permet
de visiter tout le flanc Nord du Bois de Sérignan. Nous avons même
noté des terriers de blaireau qui soufflaient de l’air frais,
pratique pour eux l’été quand il fait trop chaud dehors et
peut-être un indice pour nous ! En nous penchant sur certains
terriers il a même été possible d’entendre des galopades.
Manifestement le locataire n’était pas très loin et je préfère
qu’il soit resté au fond de son trou, je n’aime pas trop ses
dents et ses griffes !
Les schistes sont
immédiatement au-dessus des terriers de blaireaux et sont empilés
jusqu’au sommet, les calcaires sont situés en dessous.
C’est ainsi que, durant
cette après-midi, nous avons prospecté jusqu’en face la ferme du
Juge avec une dizaine de points. On continuera vers St Pons plus
tard... demain ?
Nous rentrons au local à
18H30. Après une bonne douche c’est au moment privilégié de
l’apéro que Christian a choisi de nous rejoindre, voilà deux bras
efficaces en plus !
Nous passons à table et préparons le
programme du lendemain.
 |
Entrée de la grotte des Caussades : j'ai pas envi d'éternuer !! |
Mercredi matin 12
avril 2017
Participants :
Nous nous levons à 7H45. Il fait un
temps super, ciel bleu pur.
Nous trouvons la table du
petit déjeuner en place grâce aux insomnies de Christian, alors
merci aux insomnies et merci à Christian !
Certains se demandent
pourquoi on se lève si tôt alors que l’on dort si bien…C’est
vrai cela… les grottes ne sont pas sauvages, elles ne vont pas
s’enfuir !... alors pourquoi ne pas prendre son temps !
Nous quittons le local à 9H15, bien
chargés. Nous avons formé deux équipes :
. André, Michel, Jean et
Patrick partent voir les trois priorités décidées ensemble la
veille au soir Nous allons faire une première reconnaissance puis
nous verrons si cela mérite de continuer, dans ce cas nous prendrons
contact avec le ou les propriétaires afin d’avoir leur accord.
. Eddie, Patrick J et Christian partent
au Portable afin de désobstruer la partie aval où s’est arrêté
Mathieu en février.
La « Grotte
du Lombric d’Or » ou « Grotte du Siège »
ou « grotte du Trou de Serrure ». Elle doit ses divers noms au fait
que l’on est obligé de se tortiller dans un boyau creusé en
pleine roche et que l’on doit entrer et sortir sans pouvoir se
retourner ce qui oblige à sortir de la cavité les pieds en premier,
bien souvent c’est le copain resté dehors qui tire les pieds car
on est coincé….!
De
nombreux tout petits départs se trouvent de chaque côté de la
galerie mais aucun franchissable. Au fond un petit agrandissement
vertical d’environ 90 cm de profondeur et au fond, terreux, on
trouve deux petits départs dont la taille n’a pas pu être évalué
car il faut être deux afin que le premier qui aura la tête au fond
puisse ressortir car il n’y a pas la place ni pour descendre les
pieds les premiers en se retournant et la place étant si
parcimonieuse, impossibilité de se pencher. Donc il faut y aller la
tête en premier et si l’on est seul, difficulté pour ressortir
!!!
Le Puits du pied de
biche (que nous avons perdu), ou des « Trou des deux
Patrick » (qui l’ont découverts), ou Trou de la souche
(qui l’a ouvert en tombant) ou « l’Aven 10 » parce
que c’est étroit (7 et 3 = 10). Les noms ne manquent pas pour ce
petit puits vertical qui descend de 7 ou 8 mètres entre les strates
et qui ne demande qu’à avaler son bonhomme : bravo André !!!
Cela continuerait bien mais il faut déjà élargir sur toute la
verticale avant d’attaquer la désobstruction elle-même. Nous
verrons plus tard, si on s’ennuie ! A première vue on peut
dire qu’il n’y a que peu d’intérêt car il semble que tout le
bloc soit de la décompression et il n’y a pas d’agrandissement
visible sur plusieurs mètres…
Perte du
coloscope :
Nous
sommes devant une magnifique ancienne belle perte mais cela semble
bien étroit. C’est intéressant avec l’air froid qui en sort
mais à quel prix. Le nom est dû au fait que nous avons envoyé une
caméra situé à l’extrémité d’un semi-flexible pour explorer
ce qui pouvait l’être avec ce moyen. Nous avons enfilé 3 brins de
1 mètre dans un espace qui ne faisait guère plus de 20 cm de
diamètre. Cela continue mais nous verrons plus tard si besoin
là-aussi!
Ces trois
premiers objectifs ont été un peu décevants… on continuera
ailleurs !….
Durant
ce temps la deuxième équipe est au Portable
Participants
: Christian, Patrick J., Eddie
Compte
rendu rédigé par Eddie :
Nous
arrivons devant l’entrée du Portable vers dix heures, chargés
comme des mules. Je ne reconnais pas l’entrée, l’équipe de
février a fait un sacré boulot !!! Nous allons directement au fond
de la galerie de gauche, apparemment la plus prometteuse.
Matthieu
a désobstruée un boyau qui semble continuer sur plusieurs mètres,
après un virage à droite à angle droit, où il n’a pas pu bien
voir la suite. Notre objectif est de finaliser son travail.
La
galerie d’entrée est large et spacieuse, nous prenons à gauche. A
droite, c’est « l’Orgasme » désobstrué par Philippe et André
qui se termine au bas d’un puits. Là encore un gros travail a été
fait. Tout est bouché.
Nous
arrivons au niveau d’un croisement de galerie, celle de gauche,
large et basse semble aller vers l’extérieur, nous prenons à
droite un large laminoir concrétionné. Nous cheminons quelques
mètres en rampant pour arriver à un autre carrefour.
A
gauche, après un passage bas, une galerie remontante est bouchée, à
droite une salle chaotique permettrait de se mettre droit si nous
n’avions par peur de prendre de gros blocs sur la tête.
Le
courant d’air vient de cette salle, au fond une galerie qui part à
gauche en remontant légèrement est bouchée, de belles coupoles
d’érosion dans le marbre bleu sont visibles sur la paroi de
droite. L’eau est donc bien passé et a marqué son cheminement.
La
suite semble être à droite sous l’éboulis de la salle, mais
difficile d’y travailler …
A
droite apparait le boyau travaillé par Matthieu au 11 novembre,
voilà notre but. Nous avons oublié de prendre le bidon, Christian
part le chercher à l’entrée, pendant que nous préparons le
matériel.
Le
chantier est mené rondement, Patrick J. commence à creuser au fond,
Christian rempli le bidon, je le tire et le vide au niveau de la
salle du chaos.
Après
une rotation au niveau de Patrick J. et de Christian, ce dernier nous
annonce qu’il passe le virage à angle droit et voit la suite, pas
très prometteuse …
Nous
allons voir, en effet, deux mètres plus loin, une étroiture de
vingt centimètres de haut par quarante de large maximum, nous laisse
voir une suite bien basse toute calcifiée et sans courant d’air…
Je
retourne voir dans la salle de chaos, pendant que Patrick J. essai de
prendre celle-ci sur le côté droit le long de la paroi, la terre
est meuble, l’idée semble intéressante, car la suite est là
droit devant nous.
Il
est presque treize heures, nous sortons car « il fait faim »
!!!!
Il
faut absolument continuer cette belle cavité en essayant de passer
la salle du chaos, car après avoir prospecté le secteur tout le
reste du séjour, afin de trouver une autre entrée prometteuse, nous
n’avons rien trouvé d’aussi intéressant.
Nous
partons rejoindre les copains qui sont aussi sur le chemin du retour.
. Nous quittons tous les lieux à 14H15 et les deux équipes se
retrouvent à 14H30 au local, la faim au ventre.
.
Nous avons trouvé note premier cèpe de l’année avec un beau
chapeau, un beau pied bien ferme. Il finira dans l’omelette de ce
soir pour le bonheur de tous…. Il fut très apprécié !
Nous
sommes tous exténués de la matinée par le travail et la chaleur,
alors nous prenons notre temps avec 1H45 de repos.
A
16H Michel nous quitte pour de nouveaux horizons (c’est promis, il
reviendra !) et nous repartons au travail avec deux équipes :
 |
Le fond des deux dolines emboitées. |
Mercredi
après-midi
Aussitôt
après le départ de Michel nous repartons travailler en formant deux
équipes :
.
Jean et Patrick C. vont faire la topographie de la « grotte du
Lombric d’Or » Au retour, Jean descend dans la petite cavité
découverte et exploré en février par Mathieu Bergeron, Philippe
Jeannard et Christian Scottodiperrotolo. Elle descend à 5/6 m de
profondeur. On peut y travailler car elle présente un léger courant
d’air, mais il y a encore beaucoup de déblais à sortir... une de
plus où on peut dire « on verra » !!
.
André, Eddie, Christian et Patrick J. partent faire de la
prospection au-dessus de la Salesse. Ils se sont espacés à 30 m les
uns des autres et sont montés jusqu’au sommet où ils ont retrouvé
les schistes qui débutent immédiatement au-dessus des trous de
blaireaux et se poursuivent sans interruption jusqu’au sommet. Ils
sont ensuite reparti du niveau médian qui semble le plus intéressant
et ont fait une première bande horizontale sur 50 m de largeur, puis
retour un peu plus bas : résultat négatif très décevant. Il
faudra continuer plus en aval.
Jean
et Patrick C. sont de retour au local à 18H30. Ils mettent au propre
les points de mesures de la topographie pour un total de 17 mètres
de long et étroit. Malgré cela il y a un petit conduit de 15 cm de
diamètre qui s’enfonce en pleine montagne et qui souffle frais….
mais…. « on verra »… !
La
deuxième équipe arrive au local à 20 heures après une
importante prospection, ils sont fourbus ! La douche est la
bienvenue, la bière, le repas…... dodo, l’enfant do !.....
Il y a eu beaucoup de ronfleurs cette nuit-là. Le pire est qu’ils
ne se sont même pas réveillés les uns et les autres… J’étais
dans la pièce d’à côté et je les entendais !!! Voilà ce
que c’est que d’avoir le sommeil léger…
 |
Mesure de la température à coté des dolines : 11°C. |
Jeudi
matin 13 avril 2017
Participants :
7
Denis
Matarin, Patrick Cabrol, André Languille, Jean Bourrrely, Eddie
Serre, Patrick Jouffret, Christian Scottodiperrotolo.
Départ
9H15
Nous
partons en prospection dans la zone de la grotte des Caussades. Une
fois sur place nous nous séparons en deux groupes.
.
André, Jean et Patrick C. partent vers l’aval en direction de la
résurgence de la Payrolle. Ils sont rejoints par Denis vers 10H30.
.
Eddie, Patrick J, Christian partent vers l’amont et se dirigent
vers Courniou.
Chacune
des deux équipes est munie de talkie-walkie, GPS, carnet de notes,
thermomètres, appareil photos… l’équipement complet du parfait
petit « explorateur-baroudeur-bartasseur »
Les
deux groupes sont obligés de se transformer en sangliers sur
certains passages. C’est bien ce que je pensais qui allait nous
arriver lorsque je suis tombé sur des « crottes »
tellement fraiches que son propriétaire ne devait pas être
loin devant nous, son odeur trahissant sa présence, ou même
« leur » présence !... « Hélas » nous
n’avons rien vu ! En revanche nous devons noter la présence
de deux très belles dolines de 15 m de diamètre emboitées l’une
dans l’autre. Hypothèse : ancienne résurgence ou creusement
par effondrement ? Intéressant…..
La résurgence de la
Payrolle, tant recherchée (qu’elle a changé de nom et s’appelle
maintenant « l’Arlésienne »), sort en trois points
principaux (le médian est le plus important) et deux points
secondaires (très secondaires !). L’ensemble est magnifique à
voir avec le contre-jour du soleil. Nous sommes ici en amont de la
grotte de Ponderach. Une coloration faite par le club, vers 1970,
dans la grotte des Caussade est ressortie très rapidement (3 à 4
heures) dans la branche Sud de Ponderach (on cherche les archives
pour les précisions !).
Pour rentrer, Patrick C
et Denis passent par le chemin de la voie verte pour retourner au
parking du Lauzinas, pendant que Jean et André remontent le bord de
la Salesse. Ils ont eu une très bonne idée car ils ont découvert
un « nid » de 9 très belles morilles qui les
attendaient. Super plat en prévision pour ce soir !
Le groupe « ouest »
à bartassé tant et plus en des lieux stériles, pour finalement
arriver sur une zone où le calcaire affleure bien avec de beaux
indices de karstification. Ils découvrent là, quelques cavités à
revoir rapidement car elles « sentent bons » et sont bien
placées.
La matinée a quand même
été fructueuse pour les deux équipes, avec une dizaine d’entrées
de cavités à revoir.
Nous rentrons au gite
après 14 heures. Nous déjeunons et nous prenons un peu de temps
pour nous reposer car la matinée a été rude avec une température
qui a atteint à 14 heures, les 28 à 29°C selon les thermomètres.
On se croirait en mai ou juin.
Durée : 5 heures
 |
La Salesse au niveau de la résurgence de Teussine. |
Jeudi après-midi 13
avril 2017
Participants :
7
Départ : 16 heures
Nous nous séparons en
deux équipes :
Equipe 1 au local :
Patrick reste au local
pour mettre au propre toutes les données accumulées depuis le début
du camp, rédiger le compte rendu, faire quelques courses à St Pons
et pour commencer à ranger le local matériel afin de préparer la
prochaine sortie d’initiation prévue à la fin du mois à la
Trayolle.
Equipe 2 en prospection :
6 personnes avec : Denis Matarin, André Languille, Jean
Bourrrely, Eddie Serre, Patrick Jouffret, Christian
Scottodiperrotolo. Départ de l’équipe sur le terrain à 16
heures.
L’exploration
se fait par petits groupes de 2 ou 3 ; elle permet de ratisser
une large zone se trouvant face à la Fageolle.
L’équipe
localise ainsi plusieurs trous intéressants : « le
Mikado », zone d’éboulis pleine d’entrées plus ou moins
larges ; « le piège aux sangliers » et deux proches
trous à l’ouest et à l’est ; « les deux blaireaux »
ou « les deux sagouins » ; la zone du ravin.
Retour à 20H30 fourbues,
exténués, mais heureux : il faut revenir… vite !
Durée : 4H30
 |
Les Morilles : il en manque déjà deux qui sont parties à la cuisine. |
Vendredi matin
14 avril 2017
Lever à 7H45. Une
nouvelle journée de soleil et de chaleur semble bien s’annoncer
Christian, fidèle à
lui-même, nous a préparé la table du petit déjeuner. C’est
génial de ne pas se casser la tête quand on n’est pas encore
réveillé et qu’il faut attendre le troisième café !...
merci Christian !
Participants :
7
Equipe
Courniou : Patrick Cabrol.
Avant
un très prochain passage au cadastre de St Pons, Patrick se rend
chez certains propriétaires connus pour avoir les autorisations de
passages, ou de travail sur les cavités leur appartenant, puis c’est
le retour au local. C’est alors le gros travail de rangement du
matériel spéléo, qui en a de nouveau bien besoin.
Cette
pièce n’est pas vidée mais presque, il est vrai qu’on
commençait à ne plus savoir ce qu’on avait ou pas. Beaucoup de
choses ont pris la direction de la décharge, d’autres on fait de
nouveau connaissance avec de la bonne huile, beaucoup ont retrouvé
leur copains à la bonne place, ils étaient heureux de savoir que
tout le monde n’était pas perdu !!! Ce n’est pas terminé,
car il faudra poursuivre avec le rangement et le marquage des kits,
le tri des cordes etc… mais on se sent déjà bien mieux.
Equipe
désobstruction : André Languille,
Jean Bourrrely, Eddie Serre, Patrick Jouffret, Christian
Scottodiperrotolo
Départ
de l’équipe souterraine à 9H30 après avoir décidé de prendre
le casse-croute pour midi, la journée sera dure et longue !
L’équipe
retourne sur la même zone que la veille, elle dégage et explore les
trous les plus marquants. Deux faits notables dans cette journée :
-
la topographie du « Puits aux Sangliers », qui paraissait très
prometteur, mais est finalement décevant par sa configuration dans
une zone très ébouleuse. Jean découvre un départ en hauteur en
haut de la salle en bas du puits. Il parcourt un conduit remontant se
terminant par une petite salle au plafond très dangereux avec les
racines traversant le plafond. Le sol ne doit pas être très loin.
Un départ descendant, d’où sort le courant d’air, qui émerge
par l’entrée de la cavité sera intéressant à étudier. Cela
nécessitera une topographie très précise afin de déterminer la
zone où il faudra creuser afin d’éviter le risque d’éboulement.
-
Eddie et André commencent la désobstruction du « Trou du
Charbonnier » ou de la « Bartasse » : Deux heures
d’efforts pour casser et sortir quelques rochers. Un bloc d’environ
40x30x90 cm est à réduire en morceaux afin de voir la suite de la
cavité deux mètres plus loin. Il reste à comprendre pourquoi la
cavité est « respirante », tantôt elle souffle, tantôt
elle aspire …
Il
faudra revenir car au moins 3 des trous méritent que l’on continue
à les dégager.
A
reprendre cet été : Le Puits aux sangliers, le Trou du piège à
Loup et le trou des Charbonniers et une autre d’environ 1.5 m. Il
faut enlever 1/4m3 de terre et de blocs afin de voir la suite qui
tourne de 90° à gauche. Elle se situe non loin du Puits aux
Sangliers
Pour
le Trou du piège à Loup il faut venir avec des seaux. On peut
facilement déblayer la terre. On semble voir une prolongation en
direction de la montagne.
En
ce qui concerne le Trou des Charbonniers il faut dégager un rocher
qui semble barrer l’entrée d’une fissure qui s’élargie en
arrière. L’entrée, horizontale, est orientée vers l’ouest. La
profondeur mesurable est de 3,5m.
Le
soir, retour de l’équipe de choc à 20 heures. Tous sont exténués
après une journée sur et sous le terrain. C’est d’abord la
douche, puis l’apéro avant un repas bien mérité où nous
dégustons la viande de chez Pierre Baccou de la ferme de la
Fageolle, hier soir c’était la saucisse grillée. Celle de Bernard
Cascalès de la ferme du Juge est sublime : honneur aux produits
locaux !
Durée :
10H (plus le casse-croute)
 |
Bonne ambiance du soir ! |
Samedi
15 avril :
Le
ciel est comme nous, un peu triste de cette semaine qui se termine et
qui s’est passée comme un éclair. On n’a pas vu le temps
s’écouler. Il ne fait pas froid mais le soleil est voilé, on
n’était plus habitué au frais des 20/22° après avoir eu des
températures entre 25 et 29°.
Nous
prenons le petit déjeuner. Patrick J. part le premier vers 9H30,
direction le Vaucluse. Le plus gros reste à faire, remplir la
voiture d’Eddie avec tout le matériel du camp… on se demande si
tout va rentrer, ou « comment
cela va renter » !... il faudra peut-être laisser les
pieds dehors pour gagner la place pour un ou deux kits !
Une
fois la voiture pleine c’est le ménage qui commence. André et
Eddie rendent leur pièce UNpeccable,
Patrick C. fait de même avec la pièce voisine, ensuite se sera au
tour du bas (salle à manger et salle matériel) à balayer, avant de
passer un petit coup de serpillière général, une fois tout le
monde parti.
Nous
déjeunons, puis c’est le départ d’André et d’Eddie, vers le
Vaucluse et les Alpes de Hautes Provence. Vers 15 heures c’est Jean
qui vient au local afin de porter ses dernières notes du camp. Une
fois ce travail fait nous décidons d’aller au second étage afin
de monter une étagère qui pourra servir immédiatement dans la
grande pièce du 1° étage en attendant de la placer au second pour
ranger les documents.
L’ensemble
du local est propre, dégagé de tout ce qui pouvait l’être et
j’en profite pour faire une couverture photos complète tellement
cet état de rangement est rare !
A
16 heures le local retrouve son calme avant l’arrivée des copains
du Doubs vers 18H30
 |
La position favorite d'André à la fin du repas !! |
RÉCAPITULATIF DU CAMP
Dates
|
Nombre personnes
|
Temps travail
|
Travail réalisé
|
Temps de travail cumulé
|
Dimanche
après –midi 10/4
|
2
|
3
|
Provisions de bois
|
6
|
Lundi
matin – 11/04
|
2
|
3
|
Rangement local
|
6
|
Lundi après-midi
|
2
|
4
|
Rangement local
|
8
|
Mardi
matin – 12/04
|
6
|
3
|
Prospection GPS
|
18
|
Mardi après-midi
|
6
|
4H30
|
Prospection GPS
|
27
|
Mercredi
matin – 12/04
|
7
|
5
|
Désobstruction
|
35
|
Mercredi après-midi
|
6
|
2x3 + 4x4
|
Topo (2) et prospection (3)
|
22
|
Jeudi
matin – 13/04
|
7
|
5
|
Prospection
|
35
|
Jeudi après midi
|
6
|
4H30
|
Désobstruction
« Zone Mikado »
|
27
|
Vendredi
13/04
|
5
|
10
|
Désobstruction « Zone
du mikado »
|
50
|
Samedi
matin – 14/04
|
X
|
X
|
Rangement – Nettoyage
|
X
|
Samedi après-midi
|
X
|
X
|
Rangement local
|
X
|
TOTAUX
|
8
|
X
|
Ne
sont pas comptabilisées les heures de travail au local du club
|
234 H
|
 |
Entrée du trou de la Bartasse. |
 |
Fond du trou de la Bartasse. |
 |
Trou de la Palette. |
 |
Grotte des Sangliers. |
PHOTOS : SCMNE - Patrick - André et Eddie.
 |
Rangement de la salle d'accueil avant le départ. |
 |
Le déjeuné avant le départ : les rescapés du moment !! |