Rédacteur : Pascal Hernandez
Date : Samedi 7 décembre 2019
Localisation : Grotte Rochebas à Riols (34)
Participants : 2
Matthias Loiseau
Pascal Hernandez
But : Exploration et découverte
Temps passé sous terre : 7 heures
Date : Samedi 7 décembre 2019
Localisation : Grotte Rochebas à Riols (34)
Participants : 2
Matthias Loiseau
Pascal Hernandez
But : Exploration et découverte
Temps passé sous terre : 7 heures
Nous trouvons deux trous
sous la barre de calcaire au fond du champ. Le premier ne semble pas
correspondre à la description, le deuxième un peu plus loin est le
bon. L’ouverture est petite, on y pénètre puis quelques mètres
après c’est le laminoir qui nous attend. C’est étroit, là
aussi rien de méchant en comparaison de ce qui nous attendra plus
tard… Une fois ce dernier passé nous nous retrouvons face à plusieurs galeries ;
on les explore. Matthias se perd un peu dans la compréhension de la
topo. Il a beau retourner la feuille dans tous les sens : ça
cloche quelque part, enfin simplement la topo serait à refaire… On
trouve même la petite galerie donnant dans le premier trou de la
barre de calcaire que nous ignorions être une autre entrée de la
grotte. Elle est tapissée d’herbes séchées : le nid d’un
blaireau.
Matthias explore... |
Le laminoir |
Et nous tombons sur
la petite rivière. Le calcaire est joliment érodé : il est
blanc avec par endroit une teinte gris clair. Il y a également des
tronçons de quelques mètres, millimétriquement rectilignes dont
les angles droits parfaits de 90° me sont un mystère quant aux
mécanismes hydrologiques de creusement/érosion. En principe un
méandre est sinueux, là on dirait du minecraft...
Le cours d'eau... |
Nous cherchons l’accès à la grande salle : on cherche, on cherche on cherche… et nous arrivons enfin devant une faille qui se trouve sur la droite. Devant nous, quelques mètres en haut, un trou. Matthias escalade, rentre dans le trou et se met à farfouiller à droite et à gauche pour se retrouver plus bas, finalement de l’autre côté de la faille. Elle est serrée ! Faut la passer en rampant sur le côté, les petits rebords de calcaire aidant j’atteins Matthias qui m’attend dans un recoin/marmite et une fois arrivé à son niveau nous repartons dans la faille, toujours en rampant de côté, jusqu’à sortir d’elle, ARF !
Enfin dans la grande
salle ! Il y a de gigantesques blocs qui se sont effondrés :
c’est grand, c’est majestueux, beau, et complètement
concrétionné. Il y a même une partie du plafond qui s’est écroulé et est resté incliné, du coup les stalactites semblent
toutes avoir concrétionné dans le même plan. C’est d’ailleurs
curieux que la chute de la voûte et de son arrêt brutal n’ait pas
fait "décrocher" les stalactites (???). On s’extasie sur des
coulées d’aragonite bleue dont certaines on été arrachées à
coups de marteau par quelques crétins. Puis dans un passage donnant
dans une galerie il y a un petit creuset avec des perles en
formation…
Perles en formation |
Arrêt pour manger
et récupérer quelques calories bien brûlées...
Puis nous arrivons à
ce qui semble être le passage du purgatoire. Matthias trouve que le
nom ne présage rien de bon, moi non plus… Matthias part en
éclaireur dans l’espèce de boyau terreux assez étroit, puis
derrière un coude sec, juste après, ça repart sur la gauche dans
une étroiture encore plus méchante. Matthias me le fait savoir.
J’avance donc, mais J’ai déjà du mal à passer le premier coude
surtout à cause de l’aspérité, aussi je préfère ne pas tenter
le passage de l’étroiture de peur de rester coincé et de ne pas
pouvoir reculer. Nous nous sommes alors donné un temps
d’aller/retour d’une heure et Matthias est allé gambader dans la
rivière blanche… en vue du paradis ! Moi, vil pécheur, je
reste allongé sur un lit de boue à l’attendre. Le paradis ce sera
pour une autre fois !
Matthias de retour,
nous sommes partis explorer un peu partout tout autour de la grande
salle et nous avons découvert une galerie très pentue s'envolant dans
les hauteurs... Tout au fond de cette galerie se trouve un trou
colmaté, Ô surprise ! par des planches depuis l’extérieur !!!
Un coquin a donc trouvé une entrée donnant presque dans la grande
salle…
Les heures passant
nous décidons de sortir, et plutôt que de repasser par le laminoir
nous convenons d’emprunter le passage du « nid du
blaireau ». Là aussi ça coince pour ma pomme, faut passer une
espèce de « S » mais tellement court, tellement serré,
que la difficulté n’est pas de coincer mais de ne pas pouvoir
revenir en arrière en cas. J’essaie diverses manières jusqu’à
trouver la bonne : un peu à plat ventre un peu sur le côté :
merde, un abandon au purgatoire ça ira ! Donc, grand forçage,
je vide l’air des poumons et je passe… Ouf !
La nuit est tombée.
Il fait froid. On se change au 4X4 garé pas loin, puis nous
rentrons…
P***** de
purgatoire !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire