Sortie vers le Roumégas 22 et 23 janvier 2020
Rédacteur : Pascal
Date : 22 et 23 janvier 2020
Localisation : Vers le Roumégas (Commune de Labruguière)
Participants : 1 Pascal Hernandez
But : Désobstruction, trouver et observer une résurgence, observer le débit du NE819 (grotte du porche)
Durée : 4h + 4h
Date : 22 et 23 janvier 2020
Localisation : Vers le Roumégas (Commune de Labruguière)
Participants : 1 Pascal Hernandez
But : Désobstruction, trouver et observer une résurgence, observer le débit du NE819 (grotte du porche)
Durée : 4h + 4h
22 Janvier 2020
Il pleut pas mal sur
Mazamet et un peu moins quand j’arrive au Roumégas, il y a même
quelques éclaircies...
Aujourd’hui, avant
d’aller vérifier le débit d’eau de la grotte du porche, je suis
allé jeter un œil dans un « renfoncement » que Jean
(Bourrely), l’œil vif, avait repéré alors que je lui montrais
deux petits avens de 3/4 m de profondeur que j’avais découvert il
y a de cela une paire d’années, voire trois, et situés en
contre-bas du chemin allant du Reclot vers le Roumégas. Deux trous
de quelques 40/50 cm de diamètre, assez étroits, que j’avais alors
agrandis. Lorsque j’avais montré ces trous à Jean, il m’avait
dit en regardant vers un creux situé à 3 mètres : il y a
encore quelque chose là bas ! :
à l’époque, c’était un renfoncement dans la roche/terre avec
un petit orifice de rien du tout et barricadé par des ronces et des
troncs d’arbres, et l’intérêt s’était arrêté là…
Aujourd’hui donc,
j’ai décidé d’y retourner et d’approfondir le sujet et
ensuite, à y être, de farfouiller dans la zone pour rechercher une
résurgence que je n’arrivais plus à retrouver. Le porche ce sera
en dernier...
Difficile d'imaginer, derrière, une entrée ! |
Pas facile de
s’approcher du petit orifice qui depuis s’était légèrement
agrandi. Les herbes et autres ronces arrachées ou aplaties, tant
bien que mal, je rampe sous les troncs d’arbres et en grattouillant
un peu j’agrandis l’ouverture. Puis avec la lampe du portable
j’éclaire comme je peux et je discerne, au fond, de la Jolie roche
bien érodée… Demain je reviens avec du matos pour un grand
déblayage. Je me relève plein de terre et je pars à la recherche
de l’arche perdue, pardon, de la résurgence perdue...
C'est passablement bien déblayé, mais encore étroit... |
Au fond, puis ça part à droite... |
Puis à gauche... |
Ici, le fond de l'aven N°1 dans l'axe de la nouvelle entrée |
Je crois me rappeler
d’un passage envahi de ronces bien teigneuses. Qu’à cela ne
tienne, je trouve un petit arbre tombé auquel j’enlève les
branches et avec lui, plaf, plaf, plaf, j’aplatis toutes ces
maudites ronces qui ne rêvent que de m’agripper pour ne plus me
laisser repartir et me digérer... Une fois les ronces transformées
en tapis et traversées, je contourne un gros bloc de calcaire et
enfin aperçois une espèce d’alcôve de calcaire où de l’eau
sort joyeusement ! Voilà cette résurgence si difficile à
trouver ! Et faut même pas songer à la chercher au printemps ou en été
quand la végétation est à son zénith ! Je rentre dans le petit
porche – 2.50 L x 3.50 l x1.50 m. Vers la gauche se trouve un
passage infranchissable où de l’eau stagne. A droite l’eau sort
d’un conduit très joliment érodé avec un léger
concrétionnement. Je m’avance un peu dans le conduit, c’est
étroit mais en pétant le concrétionnement de droite ça devrait être
passable, et ça part sur la droite : intéressant ! Je
ressort, évidemment, mouillé…
En suivant le cours
de l’eau je constate que celle-ci ne continue pas et est absorbée
par un tapis de feuilles (?). J’enlève ces dernières et l’eau
s’engouffre entre les pierres sans une once de stagnation. J’en
conclus qu’il y a là une perte conséquente.
La jungle franchie,
la nuit presque tombée, je décide, après hésitation, d’aller
quand même au porche vérifier le débit d’eau. L’eau est
toujours aussi tumultueuse que lors de ma dernière sortie…
Le vent s’est mis
à souffler, je me pèle. Retour sur Mazamet...
23 Janvier 2020
J’ai arraché un
des troncs qui barraient le passage pour pouvoir désobstruer la
nouvelle entrée (?). Des bloc s’écroulent au fur et à mesure que
j’agrandis l’entrée. Je déblaie la terre, remonte des cailloux
de l’intérieur et enfin je vois le fond : du calcaire érodé et
suintant l’eau et des grosses racines venant dans haut et plongeant
dans le sol. Il y a un énorme courant d’air. J’amarre deux
sangles entre elle au tronc restant et je commence à rentrer. C’est
étroit et c’est pentu, mais pas long : trois mètres à la
louche ? Sur la droite ça continue, puis encore sur la
gauche... et je suis emmerdé pour tourner sur moi-même d’autant
que j’ai le portable en main… Ensuite, dans une position pas
possible, j’aperçois une autre grosse racine s’enfonçant dans
le sol (?) et tout autour il y a des feuilles… J’en déduis
vite que je me trouve pas loin au fond du premier aven. D’où,
certainement, le fort courant d’air !
Retour à la
résurgence.
Je m’enfonce un
peu plus dans le conduit mais l’eau froide et les concrétions sur
la droite me dissuadent d’aller trop en avant et ce sera
passable une fois ces dernières enlevées…
Ces concrétions enlevées (snif'') et ça devrait passer... |
Puis de retour, dans
un champs du Roumégas, je constate que de l’eau sort entre les herbes
comme par osmose, et puisque ce dernier est, imperceptiblement, en pente,
l’eau bien sur inonde le chemin qui lui même se déverse dans le champ d'en face. L'eau arrive au fond d'une doline -où ce qui
semble l’être...
Le karts est en
ébullition !!!
La Resse perfusée |
Retour à Mazamet...
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