mercredi 10 décembre 2025

SORTIE À L’AVEN DE LA FRESCURE – 3 DÉCEMBRE 2025

Rédacteur : Maïwenn
Participants : Cléa et Maïwenn
Lieu : Verreries-de-Moussans
TPST : 9h00

Le 3 décembre, Cléa et moi avions pour objectif d’explorer davantage l’Aven de la Frescure et d’aller plus loin que lors de notre première visite l’an dernier. Le 24 novembre, nous étions déjà retournés sur place avec Pascal H. et Pascal C., principalement pour revoir comment équiper l’entrée de la cavité afin que cette sortie se déroule dans de bonnes conditions. Cette fois, il s’agissait également de remplacer une corde et quelques mousquetons usés.

Nous nous retrouvons avec Cléa à 9h30 au local. Après quelques courses rapides à Saint-Pons et la préparation du matériel, j’en profite pour poser quelques questions à Pascal H. Comme souvent, nous prenons notre temps, et il est déjà midi lorsque nous arrivons aux Verreries-de-Moussans. Nous décidons de manger un petit quelque chose avant de commencer la sortie.

À 12h20, nous nous équipons. La période de chasse nous réserve une petite surprise : un sanglier surgit au bord de la route, nous réveillant instantanément ! 😂 La descente dans la forêt jusqu’à l’entrée de la cavité est très glissante, mais la corde supplémentaire que nous avons prévue nous permet de progresser en toute sécurité.

Arrivés à l’entrée, il est temps de commencer l’équipement. Je passe devant, Cléa me suit, et nous essayons de ne pas trop traîner face au courant d’air glacial qui traverse le boyau. Je descends la première partie avant le grand puits, installe la main courante et vérifie que tout est en ordre avant que Cléa me rejoigne. Je m’occupe ensuite du puits, vérifie une dernière fois, puis me lance dans la descente, suivie de Cléa.

Nous reprenons le même chemin que lors de la sortie du 24 novembre : étroitures, rampings et petites escalades nous mènent jusqu’au point que nous souhaitions atteindre. Nous décidons alors de continuer dans la grande galerie descendante, qui semble interminable. Pendant au moins 40 minutes, nous avançons sans relâche, scrutant chaque recoin pour ne rien manquer. La galerie alterne passages étroits et grandes salles, révélant de très belles aragonites, draperies et coulées de calcite.

Finalement, nous arrivons à un passage délicat : le sol s’effrite par endroits, probablement à cause du schiste, et nous n’avons pas de corde supplémentaire. Par sécurité, nous faisons demi-tour, un peu déçus mais motivés à revenir avec le matériel nécessaire pour continuer plus loin, car la galerie semble se poursuivre encore longtemps…

Sur le chemin du retour, nous observons chaque recoin à nouveau, puis revenons au niveau de la corde à remplacer. Nous avons passé environ 2h30 dans la première partie, le temps s’écoule si vite sous terre ! Après avoir installé la nouvelle corde, nous décidons d’explorer les galeries de ce côté. L’an dernier, nous avions dû faire demi-tour ici faute de batterie. Cette fois, nous avançons et découvrons un passage qui a été agrandi : une sorte de cheminée qui monte sur une dizaine de mètres et débouche sur un endroit très étroit, impossible à franchir. Tout le long du passage, un courant d’air laisse penser qu’il y a quelque chose au fond. Cléa décide de retirer son baudrier pour s’avancer le plus possible et constate que ça a l’air de continuer derrière, même si nous ne pouvons pas voir très loin. Il faudra revenir avec du matériel pour élargir le passage et explorer ce qui se cache derrière.

Il est déjà 19 heures, et nous devons rejoindre la sortie pour ne pas finir trop tard, d’autant que le déséquipement prend du temps. Nous refaisons surface à 21h30, envoyons un message dans le groupe WhatsApp : « On est sortis ! », puis nous nous changeons, couverts de boue. Direction Mazamet pour un repas bien mérité. Fatigués mais très content, nous rentrons chacun chez soi pour une douche chaude et un repos bien mérité.


Perles en en formation...



Corde et maillons à changer... C'est fait !

 

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