samedi 29 mai 2021

Samedi 8 Mai 2021 - Sortie à Aldène

Rédacteur : Pascal
Localisation :  Gorge de la Cesse 
Participants : 1 - Pascal (Matthias et Jean à part)
But : Prospection, rando...
Durée : 5 heures


Cause de la coquille (Grotte d’Aldène)

 Il a plein de personnes et des responsables du comité d’Aldène, et aussi des visiteurs pour la « fameuse galerie des pas », et des spéléos venus explorer le réseau inférieur avec Jean et Matthias.

Pendant que Matthias et Jean descendent dans le réseau inférieur de la grotte d’Aldène, mézigue préfère une petite ballade dans le lit à sec de la rivière de la Cesse -en partie sec, car plus en amont il y a de l’eau… Le ciel est bleu et le soleil brille de toutes ses dents. Le temps est splendide…  

 

Matthias et Jean

Matthias

Des spéléos et des spéléos...

 

… j’ai dû parcourir une dizaine de kilomètres (allez-retour) en marchant sur des galets et parfois en gravissant des blocs. J’ai farfouillé ici et là dans des zones junglesques où j’ai dû me frayer un passage à coup de machette comme si je me trouvais en Amazonie… J’ai découvert des trous ; certains explorés, c'est sûr, et d’autre encore vierges puisque non désobstrués… Et je n’ai exploré que sur les côtés du lit avec parfois quelques incursions dans « les terres » et jamais à plus de 40 mètres ; donc j’imagine tout ce qui reste à prospecter ! Car même si les spéléo-clubs environnant ont déjà ratissé large et depuis longtemps, la zone est tellement vaste que tout n’a pas pu être regardé, enfin d’après ce que j’ai vu…

 

Qui ne connais pas cette vue !

Comme je le disais plus haut, le temps est magnifique, le soleil tape sur les galets blancs : le paysage est beau et il fait chaud. Et triple buse que je suis, j'ai oublié ma bouteille d’eau dans le 4x4. Juste une bière j’ai dans mon Quechua -Oui je sais, tu vas me dire : « Ah ça, t’as pas oublié ! »… Bref, on se le fera à la dure : sans boire.

 

J'ai avancé de quelque 20/30 mètres et ça continue...
 

Juste en face le chemin qui descend et mène dans le lit de la rivière, je visualise un bloc de calcaire et comme mu par un instinct de chiroptère je m’y dirige, et « Plaf » je tombe sur un trou. J’y pénètre, c’est étroit, j’avance jusqu’à une petite chatière que je franchis, puis ça continue, et encore, et ça s’élargit, ça continue et STOP ! J’ai envie d’avancer, mais une petite voix intérieure me dit d’arrêter là : toujours ce sempiternel refrain : « personne ne sait où tu te trouves et patati et patata ! », mais c’est la voix de la raison hein ! Alors je ferme ma gueule et je ressors. Une prochaine fois…





 

Je trouve ici est là d’autres trous pas trop intéressants il me semble, sauf un : une entrée ovoïde se rétrécissant au fond par la séparation d’une plaque de coulée. Je m’avance sur la plaque en rampant tout ce que je peux, car ça accroche. Plus loin le trou est bouché par une espèce de trémie peu importante et à travers de laquelle j’observe du vide… En reculant je déchire mon pantalon, Grrr, bon pour la poubelle. Ce trou me semble très intéressant. À revoir !





 

Au bout d’une marche infinie, j'arrive où l’eau de la rivière se perd entre les galets et s’enfonce dans une sorte d’alcôve de calcaire. Plus en amont j'aperçois d’autres pertes-enfin je crois. Et plus en amont encore, l’eau s’écoule, là, joyeusement, par endroit, en petites cascades. Toutefois, le débit est relativement faible…

 

Comment la pierre ronde a-t-elle atterri là ?

Lorsque au bout de plusieurs heures, je remonte sur le plateau, Mathias et Jean sont déjà changés et proprets. Entre temps, alors que je me tordais les chevilles entre les galets, Denis (notre président) et Marielle sont arrivés… L’apéro est depuis longtemps terminé. Jean est allongé sur l’herbe, à l’écart. Je vais me changer. Je reviens là où se trouve Jean et nous nous mettons à discuter… spéléo. Je crois que quelque part, nous ne sommes pas normaux. Elle avait peut-être raison ma femme ! 

 

 

 

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