lundi 24 novembre 2025

Sortie 19 novembre 2025 – « Grotte de l’Orage ».

Rédacteur : Pascal
Participants : 4 : Pascal.C, Pascal.H : SCMNE et Damien.V et Jean-Louis.G : SCSP
But : Désobstruction
TPST : 8 h
 
 
Rino et Mézigue partons assez tôt pour le point de rendez-vous du côté de Saint-Privat-de-Champclos. Nous rejoindra Jean-Louis et plus tard son pote Damien pompier et plongeur spéléo…

De Nîmes à SPC il y a pas mal de km et si nous devons être à l’heure pour le RDV ben faut se lever tôt. 7h00 : Cafés avalés et voitures chauffées et dégelées nous prenons la route…

On s’arrête 5 mn pour boire un café et se taper une merdouille de Kinder à S-J-d-Majuéjols-et-Avéjan…

Nous arrivons au point du RDV

Nous sommes les premiers

Nous en profitons pour nous équiper

Jean-Louis arrive avec son Duster

Présentation : Rino ne le connaissait pas et JL, content comme un premier de la classe, lui présente sa topo de la grotte de l’Orage ; d’ailleurs la topo il connaît ; il aime ça, il en raffole, et en fait il nous a demandé de venir l’aider à ouvrir un passage trop exigu qui donne dans une salle qui n’est pas cartographiée. Une pote à lui est déjà passée mais paraît-il que la fille pourrait passer dans un trou d’aiguille, hélas pas lui, pas JL, qui depuis, l’âge venant, a pris de l’embonpoint…

Damien rentrera dans la grotte vers 13h00 cependant il ira de son côté désober une possible suite. .

En chemin, JL trouve deux ceps qu’il cache sous un arbre : pour le retour. Les 800 mètres de marche d’approche avalés nous arrivons à l’entrée de la grotte. Nous descendons avec tout le barda…

Direction le fond du réseau sud...

Etroiture, ramping et au bout, là, le truc à péter… Effectivement ça passe pas. Allez, pas de temps à perdre ; perfo et tout le fourbi… Rapidement le passage est agrandi. JL est content, il pourra revenir faire sa topo sans risque de rester coincé ; d’ailleurs Rino passera derrière pour affiner le travail…

Nous revenons dans la salle pavée : là on décide de faire le plein de calories ; Puis nous nous dirigeons vers le ressaut qui donne dans le boyau ascendant qui lui plonge direct dans le petit puits : le boyau doit être élargi, surtout au niveau de la tête de puits car c’est pas top niveau sécurité… Pour ce genre de boyau/cheminée très étroite, très fatigante à passer ; pour pas dire chiante ; se pose toujours la question de savoir si c’est judicieux de créer des passages qui deviendraient beaucoup plus accessibles à des « occasionnels » qui iraient, par exemple, polluer et salir voire saccager une jolie salle concrétionnée (?) ou de laisser telles quelles ces étroitures afin de les décourager (?). Cependant, lorsqu’on est amené à parcourir sur plusieurs jours consécutifs ces cheminées ou boyaux exagérément étroits, avec des kilos et des kilos de matos dans des kits volumineux comme des montgolfières, pour aller désober plus loin, parce que potentiellement il y aurait du réseau à découvrir, peut-être vaut-il mieux dans ces cas là que ces passages soient un peu plus confortables… Dans le milieu spéléo les avis divergent sur cette question… Chacun a ses arguments valables, c’est un dilemme.

JL, quelques jours auparavant, a installé des marchons sur le petit ressaut en surplomb et aussi une corde plus verticale ; c’est beaucoup plus pratique pour escalader… Une fois dans la cheminée, nous laissons s’en aller JL rejoindre Damien qui se trouve en train d’éclater la roche quelque part au-delà du puits… Nous, c’est-à-dire Rino et Moi, déballons tout le matos : perfo, mèche, batteries, massette, pied de biche, burin etc etc. que nous disséminons tout autour dans des espaces ou des trous pour pouvoir les caler… Et nous commençons à agrandir du bas de la cheminée jusqu’à la tête de puits où une grosse excroissance de calcaire barre le passage : il faut passer par dessus pour ensuite t’asseoir en bord de margelle -si tu n’as pas un gabarit trop fort « ça va » ; sinon c’est craignos et il vaut mieux installer ton descendeur pendant que tu es allongé dans le boyau… Bref, on pète du rocher de partout, nous redescendons en bas dans la salle pavée, nous remontons, on éclate, on redescend, et cela jusqu’à ce que l’on atomise la bosse de dromadaire ; Arf ! Mais là, après des heures et des heures de taf, nous sommes lessivés, même plus la force et l’envie de descendre le puits pour aller rejoindre les deux Gardois : d’ailleurs ils remonteront peu de temps après, et nous sortirons !


***

 

Le froid nous saisit par rapport à l’intérieur de la cavité où il faisait chaud et où nous transpirions !

En chemin JL récupère les deux Ceps qu’il refile à Damien.

Je commence à ne plus sentir mes épaules,

et enfin nous arrivons aux voitures !

On se change

Malgré le froid je sors la Rince Cochon

JL a sorti sa chaise pliante comme d'hab :

Même en plein froid, la bière passe bien après nos efforts...

Rino salue tout le monde car il doit partir : pas mal de kilomètres à se taper : Labastide ce n’est pas à côté...

Alors que nous autres restons une trentaine de minutes supplémentaires à discuter spéléo, siphons, éroitures etc.mais surtout pour terminer la Rince Cochon ; soudain ; des tas d’hélicoptères militaires volant à très basse altitude vrombissent au dessus de nos têtes et filent sur notre gauche ; on aurait presque pu les toucher en allongeant le bras ; c’est impressionnant ! Plusieurs essaims d’hélicos passeront dans la nuit noire où on ne peut voir que des lumières rouges et vertes et entendre le bruit assourdissant des turbines ; c’est presque beau à regarder ; ça fait science-fiction... Puis le silence retombe, et, un peu avant de reprendre nos voitures, nous entendons des rafales d’armes automatiques du côté où sont passé les bestioles blindées : ils jouent à la guerre là bas…


Pour accéder à l'étroiture, une étroiture...

Derrière, Rino "affine" un passage pour JLG...

Eh oui Jean-Louis ; nos 20 ans s'en sont allés !

Rino essaie l'étroiture agrandie

Rino a aussi perdu ses 20 ans mais pas son poids !

Acrobatie dans le boyau/cheminée

Le purgatoire !!!

Les marchons posés il y a peu ; aident !












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