GROTTE DE
PONDERACH A SAINT PONS
Rédacteur :
Patrick
Cabrol
Date :
Samedi 1 février 2014
Localisation :
Grotte de Ponderach à Saint Pons
Participants :
7
Karine
Bougeard
Sylvain
Fabre
Aurelie Escola
David Rocheron
Vincent Laclau
Hélène Cauquil
But : Découverte du milieu
souterrain
Temps passé sous terre :
4H30
Compte–rendu :
Tout le monde était bien à l’heure
au local et nous avons immédiatement procédé à l’équipement
des participants ce qui est relativement facile dans cette cavité où
nous n’avons besoin que d’une ceinture et de longes pour la
visite de la rivière.
Dès notre arrivé dans les premiers
mètres de Ponderach nous avons regardé si nous trouvions des
chiroptères. Ce fut bien le cas avec un grand rhinolophe, au départ,
puis 4 petits rhinolophes avant la rivière.
J’ai laissé Sylvain en tête du
groupe afin de poursuivre sa formation d’accompagnateur dans cette
cavité qui est une très grande classique pour le club. Il s’est
très bien tiré de cette tache.
L’eau était à son niveau normal
pour cette saison. C’est donc bien tranquillement que nous avons
remonté le courant. Malgré nos observations diverses dans la
cavité, le groupe est arrivé en avance sur l'horaire normal, à
notre lieu habituel de casse-croute : la Langue du Diable.
L’équipe des garçons a commencé
par sortir une bouteille de pastis, ce qui montre des disponibilités
certaines à la bonne chaire et à la bonne vie, ce qui est bien
sympathique. Pendant ce temps, une de ses dames, assises au sol a
vidé ses bottes en les remontant le plus haut possible au-dessus
d’elle ! J’espère que le doux liquide ( assez frais) de la
rivière n’est pas allé trop loin ! ! !
Après le repas nous avons poursuivi
par la visite de la branche Nord de la rivière, puis la branche Sud.
Nous nous sommes arrêtés une cinquantaine de mètres après le
Cimetière. A cet endroit nous avons observé une chauve souris bien
protégés, dormant dans une anse de draperie. Ce n’était ni un
petit ni un grand rhinolophe, mais je suis bien incapable de dire de
quelle espèce il s’agissait. Je ne sais comment elle est arrivée
là car car nous sommes à près de 1,5 km de l’entrée du stade.
Est-elle passée par Artenac, ou bien l’entrée près des pertes de
la rivière ?…
Le retour s’est effectué dans la
très bonne humeur. Aurélie et Hélène avaient un moral rieur,
Karine disparaissait pour se mettre tranquillement à l’abri dans
un petit coin où elle pouvait regarder dans la paix et la
tranquillité les concrétions, l’eau, un caillou, en pleine
communion avec la grotte. Il est évident que David et Vincent ne
voyaient que les parois qui partaient dans tous les sens et qu’ils
auraient volontiers grimpé.. Ce sera pour la prochaine fois,
puisque le réseau du 11 novembre est déjà prévu, la date reste à
fixer.
Juste une quinzaine de mètres avant la
sortie nous avons observé une chauve souris en vol. Elle tournait
sur une surface réduite de l’ordre de 5 mètres carrés. Tout à
coup nous l’on vu se pendre au pied de la paroi. Elle a
littéralement marché sur la paroi sur une vingtaine de centimètres
pour disparaître rapidement dans un petit trou de quelques
centimètres de diamètre. Nous n’avons pas été voir ce quelle
faisait et sommes ressortis doucement.
De retour au local nous avons rangé le
matériel, puis nous sommes repartis rapidement. Nous aurions bien
souhaité que cela dure plus longtemps, mais nous reviendrons, c’est
promis : il reste de nombreuses galeries à voir !
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