lundi 2 septembre 2019

Dimanche 1er septembre 2019, retour au NE819 (Grotte du porche)


Grotte du porche
Localisation : Roumégas
participants : 2 : Sébastien Mesme et Pascal Hernandez
But : Continuer l'exploration
Durée : entre 2 et 3 heures



Lien vidéo : https://youtu.be/7PSDWvGk3A4

9h00
Derrière les derniers éboulis du réseau fossile : Sébastien escalade les blocs et se faufile entre-eux. Blocs « crayeux », donc cassant facilement, donc prudence ! Puis il descend un plan incliné et se réceptionne presque au dessus d’un puits qu’il estime à bien 5 mètres. Puits ? Faille ? En tous les cas ça plonge... Je reste en haut de l’éboulis pendant que Sébastien me décrit la zone où il se trouve. Au devant il y a une galerie bouchée par de la terre et des petits cailloux… Nous ne sommes pas équipé pour désobstruer le pourtour du puits ni n’avons le matos pour nous sécuriser et éventuellement descendre, alors ce sera pour une prochaine explo.

Nous rebroussons chemin jusqu’au terminal du méandre là où la rivière continue son cours à travers une galerie très très basse, limite : laminoir. Nous empruntons le petit tunnel de sable jouxtant la galerie de l’eau et nous retombons dans le cour de la rivière. Je vais donc en rampant reprendre là où j’avais arrêté ma dernière exploration. Sébastien reste à la sortie du petit tunnel : inutile d’être à deux dans ce conduit très étroit de plus sans savoir s’il ne va pas être infranchissable plus loin. Bon ben je me mets à ramper dans l’eau, j’avance doucement car vu les dimensions, il est difficile de sprinter, sans compter que j’ai les genoux et les coudes complètement rappés suite à une chute sur du ciment en faisant une course de running. A présent arrive un tronçon de la galerie où le plafond descend à un tel niveau que je me trouve dans l’obligation d’ôter le casque pour pouvoir continuer… C’est vraiment bas ! Puis ça vire sur la gauche et repart sur la droite quelques mètres plus loin pour terminer sur un bout de galerie où je peux me relever et sortir de l’eau. Ça doit faire 1 mètre 50 de large peut être, et pareil en hauteur sur 2 mètres de long ; Sur la gauche il y a un monticule de galets marrons, ces derniers ont été acheminés contre la paroi par la force des eaux. Et je tope sur un plan incliné de gravas, de galets, de petits blocs de calcaire que je gravis pour me retrouver au début d’une salle d’aspect circulaire avec partout de la pierraille etc. Il m’est difficile de bien observer. Je n’ai aucune notion des dimensions ; 20/30 mètre de diamètre ? Moins ? Le centre c’est comme une colline de gravats. Sur ma droite on peut passer en biais. On peut également gravir un peu partout ; je vois au loin des poches d’ombre (des départs?). La rivière quant à elle s’engouffre à ma droite et se perd sous la roche et les gravats. Bref, je suis trempé et remets la prospection à plus tard… Le retour jusqu’au point où m’attend Sébastien me paraît plus rapide. Le genou et le coude droit me font vraiment souffrir. En plus j’ai laissé les genouillères dehors…

Sébastien évalue le passage

Sébastien rentre dans l’éboulis

De l'eau, toujours de l'eau !

Selon ses dires ; il a adoré!


 Nous nous arrêtons dans le méandre, escaladons les hauteurs afin d’être sûr qu’il n’y ait pas d’autres départs. Apercevons trois jolies chauve-souris au visage rond et sympa. Et nous reprenons les étroitures « mouillées » qui mènent vers la sortie. Je filme Sébastien en me marrant, il me traite de salaud et d’arnaqueur parce qu’au téléphone, la veille, je lui avait dit qu’on allait se mouiller un peu mais pas trop : ironie du sort, durant la nuit, il y a eu des orages et la montagne s’est gorgée d’eau, et bien sûr le débit était plus important… Au moins, de bon matin ça réveille, non ?



Ensuite, nous nous sommes changés, avons rencontré Sylvain qui venait de se réveiller après des nuits de boulot. Nous avons papoté et sommes partis...

Sortie sympa avec de nouvelles découvertes...

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