Grotte
du porche
Localisation :
Roumégas
participants
: 2 : Sébastien Mesme et Pascal Hernandez
But : Continuer l'exploration
Durée
: entre 2 et 3 heures
Derrière
les derniers éboulis du réseau fossile : Sébastien escalade
les blocs et se faufile entre-eux. Blocs « crayeux »,
donc cassant facilement, donc prudence ! Puis il descend un plan
incliné et se réceptionne presque au dessus d’un puits qu’il
estime à bien 5 mètres. Puits ? Faille ? En tous les cas
ça plonge... Je reste en haut de l’éboulis pendant que Sébastien
me décrit la zone où il se trouve. Au devant il y a une galerie bouchée
par de la terre et des petits cailloux… Nous ne sommes pas équipé pour
désobstruer le pourtour du puits ni n’avons le matos pour nous
sécuriser et éventuellement descendre, alors ce sera pour une
prochaine explo.
Nous
rebroussons chemin jusqu’au terminal du méandre là où la
rivière continue son cours à travers une galerie très très
basse, limite : laminoir. Nous empruntons le petit tunnel de
sable jouxtant la galerie de l’eau et nous retombons dans le cour
de la rivière. Je vais donc en rampant reprendre là où j’avais
arrêté ma dernière exploration. Sébastien reste à la sortie du
petit tunnel : inutile d’être à deux dans ce conduit très
étroit de plus sans savoir s’il ne va pas être infranchissable
plus loin. Bon ben je me mets à ramper dans l’eau, j’avance
doucement car vu les dimensions, il est difficile de sprinter, sans
compter que j’ai les genoux et les coudes complètement rappés
suite à une chute sur du ciment en faisant une course de running. A présent arrive un tronçon de la galerie où le plafond descend à un
tel niveau que je me trouve dans l’obligation d’ôter le casque
pour pouvoir continuer… C’est vraiment bas ! Puis ça vire
sur la gauche et repart sur la droite quelques mètres plus loin pour terminer sur un bout de galerie où je peux me relever et
sortir de l’eau. Ça doit faire 1 mètre 50 de large peut être, et
pareil en hauteur sur 2 mètres de long ; Sur la gauche il y a un
monticule de galets marrons, ces derniers ont été acheminés contre
la paroi par la force des eaux. Et je tope sur un plan
incliné de gravas, de galets, de petits blocs de calcaire que je
gravis pour me retrouver au début d’une salle d’aspect
circulaire avec partout de la pierraille etc. Il m’est difficile de
bien observer. Je n’ai aucune notion des dimensions ; 20/30
mètre de diamètre ? Moins ? Le centre c’est comme une
colline de gravats. Sur ma droite on peut passer en biais. On peut
également gravir un peu partout ; je vois au loin des poches
d’ombre (des départs?). La rivière quant à elle s’engouffre à
ma droite et se perd sous la roche et les gravats. Bref, je suis
trempé et remets la prospection à plus tard… Le retour jusqu’au
point où m’attend Sébastien me paraît plus rapide. Le genou et
le coude droit me font vraiment souffrir. En plus j’ai laissé les
genouillères dehors…
Sébastien évalue le passage |
Sébastien rentre dans l’éboulis |
De l'eau, toujours de l'eau ! |
Selon ses dires ; il a adoré! |
Nous
nous arrêtons dans le méandre, escaladons les hauteurs afin d’être
sûr qu’il n’y ait pas d’autres départs. Apercevons trois
jolies chauve-souris au visage rond et sympa. Et nous reprenons les
étroitures « mouillées » qui mènent vers la sortie. Je
filme Sébastien en me marrant, il me traite de salaud et d’arnaqueur
parce qu’au téléphone, la veille, je lui avait dit qu’on allait
se mouiller un peu mais pas trop : ironie du sort, durant la
nuit, il y a eu des orages et la montagne s’est gorgée d’eau, et
bien sûr le débit était plus important… Au moins, de bon matin
ça réveille, non ?
Ensuite, nous nous sommes changés, avons rencontré Sylvain qui venait de se réveiller après des nuits de boulot. Nous avons papoté et sommes partis...
Sortie sympa avec de nouvelles découvertes...
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