mardi 4 février 2020

Sortie au puits du bélier le 29 Janvier et 2 février 2020



Rédacteur : Pascal
Localisation : Labruguière (81200)
Participants  2 : Pascal Hernandez et Nacim
But : Desob et observation des différents niveaux
Durée : 3/4 heures


Mercredi 29 janvier 2020
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Le copain à ma belle fille voulait connaître une grotte, j’ai donc amené avec moi le jeune Nacim pour cette sortie désob/observation au puits du bélier…







Je lui montre comment se servir d’un descendeur et d’une poignée et lui explique les règles élémentaires de sécurité. Mais bon, on fait ça sur des échelles, je les ai testé et il n’y a pas de véritable danger.


Une œuvre d'art à l'abandon...

On part directement sur l’étroiture et je commence le perforage. Mais au bout d’un moment je sens une odeur de cramé : la batterie s’arrête de donner du courant. C’est une Parkside de Lidl et c’est pas le top ! Il est vrai que pour un goujon ou deux ça passe bien, mais faire des trous avec des mèches de 400 ou plus, sans compter qu’elle n’aime alors vraiment pas, même quelques gouttes d’eau…

Avec la deuxième batterie je n’arriverai pas non plus à finir. Tant pis ce sera pour plus tard. On revient vers l’échelle qui donne dans le réseau fossile et nous montons... Le fil d’Ariane passe devant notre nez durant le petit ramping de quelques mètres qui nous mène jusqu’au premier méandre…

En escaladant un mur de roche je constate que, derrière, le méandre continue. En hauteur ça concrétionne ; il y a des coulées de calcite… Sinon, je ne vois aucune trace de ‘passage humain’ et j’ai beau chercher ici ou là un spit, mais rien… Et donc, pour moi, cela devient intéressant !

Lorsqu’on arrive au deuxième méandre celui-ci ce scinde en deux ; une plateforme sur la gauche donne accès au méandre du « mur » (celui que je viens d’escalader), et sur la droite un début de méandre s’ouvre sur la faille(?) étroite, aussi bien horizontalement qu’en profondeur. Je m’avance sur une dizaine de mètres en faisant attention, car par certains endroits c’est profond et il vaut mieux ne pas tomber, aussi, il y a des rebords sur lesquels poser les pieds... Je reviens où m’attend Nacim, je continuerai plus loin un autre jour.
Le "bulbe" du bélier...



Puis nous repartons en direction de la sortie…

Une fois le magnifique puits refermé à clé, nous remontons le long talus jusqu’au 4X4…
Soudain, j’ai une envie de coca-cola je ne sais pas pourquoi…





Rédacteur : Pascal
Localisation : Labruguière (81200)
Participants : Pascal Hernandez
But : Désob et observation des différents niveaux
Durée : 3 heures


Dimanche 2 février 2020
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Re-retour au puits du bélier

Je suis chargé comme une mule... La veille, lors de l’assemblée du CDS34 qui se déroulait à Courniou, j’en ai profité pour aller au local récupérer le perfo Hilti : autre chose que mon Parkside pourrave ! (pas le même prix non plus…). Je me retrouve avec deux sacs chargés à bloc -sans compter qu’au retour je devrai remonter la pelle laissée le 29.

J’attaque l’étroiture… Je paille mais c’est pas extra, la roche comportait des trous. Le morceau de calcaire est quand même brisé et je l’arrache au pied-de-biche. A droite presque rien. Du coup, l’étroiture se trouve un peu plus ouverte mais ce n’est pas encore ça. J’arrive toutefois à glisser ma tête et l’épaule et je constate que le puits est bien rempli avec une eau qui reste toujours au même niveau. Niveau d’eau que j’estime à 20/30 centimètres. Le fond est sombre et c’est probablement du sable. Ensuite, sur la gauche, je visualise comme un départ ou peut être n’est-ce qu’une alcôve (?)… Mais j’ai plutôt l’impression d’un départ… Quoiqu’il en soit, l’eau se barre bien ailleurs sinon le puits serait inondé, non ? ; simple Lapalissade me diras-tu !

Sinon, je continue à taper avec la massette mais c’est exiguë et on manœuvre mal. J’agrandis encore un peu… Et au bout d’un moment je décide de continuer une autre fois (Bientôt!!!) et de monter au réseau supérieur pour équiper au dessus du mur de roche et ce pour pour descendre derrière... Lorsque je prépare le matos je m’aperçois que j’ai oublié la clé -Putain, je peste comme un charretier ! Déjà que j’ai dû faire venir ma femme pour me ramener le baudrier que j’avais oublié et de m’en être rendu compte qu’une fois arrivé ici -anecdote que je n’ai pas raconté au début, voilà que j’oublie « esa maldita llave de los cojones !!! ». Bref, ça ne sert à rien d’encolérer une plombe, je me tape un Pepsi et un Mars, range les affaires dans les sacs et je reprends le chemin de la sortie…

 
L'étroiture à point de tomber !



J’ai un peu les bras endoloris à force d’utiliser la massette. J’endosse le Kit, et, l’autre sac avec perfo, batterie, etc je le laisse au sol attaché à la corde. Chaque étage monté je ramène la corde et le sac. Quand je sors enfin, le ciel se teinte de nuit…

Plus tard, je ramène le perfo à Denis qui doit se rendre à Courniou le lendemain.


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