Rédacteur :
Pascal
Localisation :
Labruguière (81200)
Participants
2 : Pascal Hernandez et Nacim
But :
Desob et observation des différents niveaux
Durée :
3/4 heures
Mercredi 29 janvier 2020
Lien vidéo
Le copain à ma
belle fille voulait connaître une grotte, j’ai donc amené avec
moi le jeune Nacim pour cette sortie désob/observation au puits du
bélier…
Je lui montre comment se servir d’un descendeur et d’une poignée et lui explique les règles élémentaires de sécurité. Mais bon, on fait ça sur des échelles, je les ai testé et il n’y a pas de véritable danger.
Une œuvre d'art à l'abandon... |
On part directement sur l’étroiture et je commence le perforage. Mais au bout d’un moment je sens une odeur de cramé : la batterie s’arrête de donner du courant. C’est une Parkside de Lidl et c’est pas le top ! Il est vrai que pour un goujon ou deux ça passe bien, mais faire des trous avec des mèches de 400 ou plus, sans compter qu’elle n’aime alors vraiment pas, même quelques gouttes d’eau…
Avec la deuxième
batterie je n’arriverai pas non plus à finir. Tant pis ce sera
pour plus tard. On revient vers l’échelle qui donne dans le réseau
fossile et nous montons... Le fil d’Ariane passe devant notre nez
durant le petit ramping de quelques mètres qui nous mène jusqu’au
premier méandre…
En escaladant un mur
de roche je constate que, derrière, le méandre continue. En hauteur
ça concrétionne ; il y a des coulées de calcite… Sinon, je
ne vois aucune trace de ‘passage humain’ et j’ai beau chercher
ici ou là un spit, mais rien… Et donc, pour moi, cela devient
intéressant !
Lorsqu’on arrive
au deuxième méandre celui-ci ce scinde en deux ; une
plateforme sur la gauche donne accès au méandre du « mur »
(celui que je viens d’escalader), et sur la droite un début de
méandre s’ouvre sur la faille(?) étroite, aussi bien
horizontalement qu’en profondeur. Je m’avance sur une dizaine de
mètres en faisant attention, car par certains endroits c’est
profond et il vaut mieux ne pas tomber, aussi, il y a des rebords sur
lesquels poser les pieds... Je reviens où m’attend Nacim, je
continuerai plus loin un autre jour.
Puis nous repartons en direction de la sortie…
Une fois le
magnifique puits refermé à clé, nous remontons le long talus
jusqu’au 4X4…
Soudain, j’ai une
envie de coca-cola je ne sais pas pourquoi…
Rédacteur :
Pascal
Localisation :
Labruguière (81200)
Participants : Pascal Hernandez
But :
Désob et observation des différents niveaux
Durée :
3 heures
Dimanche 2 février 2020
Lien vidéo
Re-retour au puits
du bélier
Je suis chargé
comme une mule... La veille, lors de l’assemblée du CDS34 qui
se déroulait à Courniou, j’en ai profité pour aller au local
récupérer le perfo Hilti :
autre chose que mon Parkside pourrave
! (pas le même prix non
plus…). Je me retrouve avec deux sacs chargés à bloc -sans
compter qu’au retour je devrai remonter la pelle laissée le 29.
J’attaque
l’étroiture… Je
paille mais c’est pas extra, la roche comportait des trous. Le
morceau de calcaire est quand
même
brisé et je l’arrache au pied-de-biche. A
droite presque rien. Du
coup, l’étroiture se trouve un peu plus ouverte mais
ce n’est pas encore ça. J’arrive toutefois à glisser ma tête
et l’épaule et je
constate que le puits est bien
rempli avec une eau qui
reste toujours au même
niveau. Niveau
d’eau que
j’estime à 20/30 centimètres. Le fond est sombre
et c’est probablement du sable. Ensuite, sur la gauche, je
visualise comme un départ ou peut être n’est-ce qu’une alcôve
(?)…
Mais j’ai plutôt l’impression
d’un départ… Quoiqu’il en soit, l’eau se barre bien ailleurs sinon
le puits serait inondé, non ? ;
simple Lapalissade me
diras-tu !
Sinon,
je continue à taper avec
la massette mais c’est
exiguë et on manœuvre mal. J’agrandis encore un peu… Et au
bout d’un moment je décide
de continuer une autre fois (Bientôt!!!) et de monter au réseau
supérieur pour équiper au dessus du mur de roche et ce pour pour
descendre derrière... Lorsque je prépare le matos je m’aperçois
que j’ai oublié la clé -Putain, je peste comme un charretier !
Déjà que j’ai dû faire venir ma femme pour me ramener le
baudrier que j’avais oublié et de
m’en être rendu compte
qu’une fois arrivé ici -anecdote que je n’ai pas raconté au
début, voilà que j’oublie « esa maldita llave de
los cojones !!! ». Bref,
ça ne sert à rien d’encolérer
une
plombe, je me tape un Pepsi
et un Mars, range les affaires dans les sacs et je reprends
le chemin de la sortie…
L'étroiture à point de tomber ! |
J’ai un peu les bras endoloris à force d’utiliser la massette. J’endosse le Kit, et, l’autre sac avec perfo, batterie, etc je le laisse au sol attaché à la corde. Chaque étage monté je ramène la corde et le sac. Quand je sors enfin, le ciel se teinte de nuit…
Plus
tard, je ramène le perfo à Denis qui doit se rendre à Courniou le
lendemain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire