mardi 19 septembre 2023

lundi 18 septembre : comment une séance topo se termine en première-explo

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du chataigner (courniou)
Participants : 2 Jean et Matthias
But : Topo/explo 
Durée : 6h

la galerie du vampire
Jean derrière une colonnette

Compte rendu :

Au départ, ce devait être une petite sortie d'après-midi, 2h, peut-être 3h car la topo c'est un peu long avait prévenu Jean. En effet, à la dernière sortie avec Romélia, il leur avait manqué un peu de temps pour terminer l'intégralité de la topo du réseau des barbus donc on se donne rendez-vous en début d'après-midi pour terminer les quelques dizaines de mètres déjà parcourus mais pas encore topographiés.

Arrivé sur les lieux, Jean me dit : " alors il y a là mais faut agrandir car je suis le seul à y être passé la dernière fois puis après il y aura aussi par là ". Voulant m'échauffer en douceur, je choisis donc en premier lieu le couloir le plus étroit et il est vrai qu'allongé sur le flanc, j'ai quand même le ventral qui coince car c'est pas bien large. Heureusement, pour faire la topo, Jean avait prévu massette et pelle au cas où ... ! après une dizaine de minutes de pelletage et cinq brassées de boue plus tard, le couloir s'est un peu élargi mais on ne pourra guère faire mieux car on a atteint la roche.

On retrouve les points et on commence la topo. Jean me dit : je te fais la courte échelle car faut vérifier qu'il n'y a rien en haut de la petite escalade. Je monte bien aidé pour pas glisser et 4m plus haut c'est trois suites qui s'offrent à nous. Jean me lance une corde (on en avait prit deux de plus au cas où ...) on commence par la suite la plus facile, on cherche, on farfouille, beaucoup de cheminées ou de descentes qui pincent mais on arrive à suivre un courant d'air et on chemine dans le gruyère jusqu'à une première chatière, quelques coups de massette dans la calcite et un étroit triangle permet le passage, il y a toujours de l'air qui arrive par le haut mais il faudrait la perfo et des éclateurs de roche pour pouvoir poursuivre plus loin, demi tour.

Nous revenons en haut de la première corde et il faut user d'une seconde pour descendre derrière une lame, en bas quelques bons coups de pelle dans les remplissage nous ouvre la voie dans un beau méandre, c'est cool, ça continue, ça continue, on progresse lentement car on fait la topo au fur et à mesure (c'est quand même le but initial !). à la fin, des blocs calcifiés avec des radicelles bouchent totalement la suite, jean regarde sur son portable, c'est pas étonnant, on arrive sous le ruisseau de la roubillade ... On explore deux méandres perpendiculaires, là aussi, les conduits bloquent sur des éboulis et des racines, petite déception, peu de chance de franchir le ruisseau. avant de déséquiper, on escalade la dernière cheminée qui fait 7m de long, coupole borgne d'une cheminée d'équilibre dommage.

Après tout ça, cela fait plus de 5h que nous sommes sous terre, on décide donc de plier boutique car la fatigue et la faim se font sentir. On sort donc heureux et déçu à la fois, heureux car on a découvert et topographié près de 70m de nouvelles galeries. Déçu car on ne pense pas trouver de suite facile à ce petit réseau et surtout il faudra revenir une nouvelle fois pour terminer la topo car coup du sort heureux, on n'a pas fait la moitié de ce qui était initialement prévu !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je me demande comment le Mourel des Culières et le Roc de Balmet tiennent debout avec autant de cavernement😄
Lio