Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Localisation : Grotte du Lauzinas à Saint Pons

Participants : 8

SCMNE :

Sarah Bourgouin

Henri Pelliet

CAF Aix en Provence

Christine Balme

Pierre Phan Dong

Richard Vallée

Andre Arnaud

Laure Simeon

But :

- Travaux de pose de cordes et remplacement des maillons rapide en acier par de l’inox

- Inventaire de ce qu’il reste à faire come travail, dans le circuit du Lac aux Echos.

Temps passé sous terre : 8 heures

Travail réalisé :

Nous avions tous rendez-vous au local pour 9H30, ce sont les toulousains, membres du club, qui sont arrivés les premiers, suivis de très près par nos amis d’Aix en Provence qui étaient arrivés à Courniou la veille.

Nous avons fini de préparer ensemble le matériel pour le travail (ce n’était pas le jour d’oublier quelque chose !), nos invités ont eu quelques renseignements sur l’histoire du Lauzinas, sa protection, les travaux actuels qui touchent à leur fin, puis nous sommes partis vers le Trou de la Vigne.

Nous sommes très rapidement descendus dans la Grande salle (en 20 mn tout le monde était en bas). Nous avons éclairé l’ensemble des concrétions et expliqué la topographie du Lauzinas.

La descente vers la Salamandre s’est effectuée en vérifiant et en changeant tous les maillons rapides encore en acier, par des maillons en inox. Nous avons commencé à changer les cordes au niveau du passage de la vire de la Salamandre, où tous les brochages inox avaient été déjà réalisés lors d’une précédente sortie, de même nous y avons mis des maillons en inox.

Nous avons laissé à ce jour les câbles en acier gainé. Nous verrons leur modification plus tard car nous manquons de cordes. Il est vrai que cela ne risque pas grand chose ! Nous avons changé la longue corde (35 m) au niveau des « Carottes » jusqu’à son arrivée au niveau de la galerie du Camp IV. Lors de la prochaine séance de brochage (sans doute ce mercredi) il faudra mettre une broche inox au dernier point d’amarrage en bas.

Nous nous sommes dirigés vers le CAMP III pour déjeuner car les estomacs sentaient le vide après deux heures de travail et un petit déjeuner déjà lointain pour certains ! Juste avant d’arriver au CAMP III, Sarah s’est émerveillée devant les grandes coulées de calcite étincelantes de mille feux. Il est vrai qu’à cet endroit le spectacle est assez remarquable et elle n’a pas été la seule à profiter de ce moment privilégié.

Après le déjeuner nous avons été voir le cierge et le gour du CAMP III, avant de poursuivre la visite jusqu’aux sapins d’argile. J’ai été étonné de voir comment le niveau d’eau des gours était descendu. Le gour de la massue était vide, les gours de l’Autel étaient vides, et le gours des sapins d’argile était lui aussi vide, alors que tout ce petit monde était plein ou au trois quart plein, le 7 décembre dernier.

Nous avons ensuite rejoint le CAMP IV où nous sommes descendus dans la galerie du Lac aux Échos par le passage de la « Cheminée Odonne ». C’est là que nous avons commencé à noter tout ce qu’il faudra faire lors des deux prochaines sorties travail. En premier il faudra changer tous les amarrages acier, par des brochages inox, ce qui devrait être fait la semaine prochaine, puis il faudra changer les cordes. Le carnet de note s’est vite rempli et nous ne manquerons pas de travail pour ce qui devrait être les deux dernières journées de travail, si nous réussissons tout.

La remonté s’est effectué sans problème, nous étions juste un peu essoufflés dans la Grande Salle car nous ne nous sommes pas arrêtés. Nous savions que l’apéritif et un bon repas nous attendaient au gîte de Prouihle, cela a motivé les troupes.

Nous avons passé une superbe journée avec des collègues très sympathiques qui sont surtout habitués aux cavités un peu étroites, ou peu décorées de la Sainte Victoire ou du plateau d’Albion. (Hé oui : un méandre mesure 50 cm de large chez eux alors qu’au Lauzinas, il en font 4 à 5 mètres et 15 mètres de haut !). Ils étaient tous émerveillés des richesses minéralogiques du Lauzinas et par la taille des volumes.