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Essai de la bâche "anti-pluie".... |
SAMEDI 20
AOUT 2016
Pertes de
la Fajolle
Rédacteur :
Patrick Cabrol
Localisation :
Perte de la Fajolle à Courniou
Participants :
5, avec
Michel
SOUVERVILLE
Jean
BOURRELY
Charles
BOURRELY
Pierre
BOURRELY
Sous l’œil
attentif des futurs recrus du club :
Astrid
BOURRELY
Henri
BOURRELY
Kelsey
BUT :
Poursuite de la désobstruction de la perte de la Fajolle engagée
en juillet.
TEMPS
PASSE : De 9 heures à 19 heures avec
une heure de pause déjeuner.
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... pour les jours moins cléments ! |
COMPTE
RENDU :
Michel et moi arrivons les premiers à la Fajolle à 9 heures, rejoint peu après par la famille Bourrely qui formera le gros des troupes de la journée. Nous commençons par rendre visite au propriétaire des lieux afin de lui dire que nous venons travailler chez lui aujourd’hui
Nous
installons une double corde afin de soutenir une bâche au-dessus de
l’entrée au cas où il ferait quelques gouttes et de toute façon
nous voulions faire un essai de protection pour les travaux qui
pourraient se dérouler cet hiver avec des conditions bien moins
clémentes.
Ne disposant
pas « d’arme létale » pour les cailloux nous forons
des trous, des trous et encore des trous dans le sens « du
fil » afin de casser ensuite la roche à la pointerolle. Nous
avons oublié les éclateurs de roche à Toulouse. Même si c’est
très long nous avançons bien avec beaucoup d’huile de coude et de
coups de massette. Nous dégageons ainsi le bloc qui gêne la vue et
le passage à l’angle du méandre de 20 cm de large sur 4 à 5
mètres de long qui retourne vers le chemin d’accès. C’est de là
que provient le courant d’air. Le bloc est découpé et il nous
faut presque deux heures pour faire des morceaux assez petits pour
les ressortir ! Les pointerolles ont vu leur tête s’aplatir
encore un peu plus !
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La relève du club avec Astrid et Henri. |
Une fois ce
premier travail réussi nous nous attaquons au sol où la barre à
mine fait merveille dans les fissures et joints de stratification. Il
faut ensuite découper et toujours découper pour tout ressortir.
Nous nous
engageons dans la conduite horizontale qui est bouchée par des
blocs et nous sondons la stabilité du tout. La partie gauche au
plafond, que nous appréhendions semble solide, les jointures ayant
été consolides par de l’argile calcifiée pour notre plus grand
bonheur. En haut à droite tout est calcifié, nous entreprenons
alors de sortir les gros blocs situés au milieu. Nous utilisons pour
cela le crochet situé à l’extrémité de la grosse barre à mine.
Le bloc est très lourd mais il cède et vient vers nous. Il faudra
ensuite l’accrocher à une corde puis le tirer depuis l’extérieur
en le guidant et le décoinçant avec les deux barres à mine… il
passe... il sort et sert immédiatement de siège à l’entrée car
on n’a pas envie de faire du zèle et de l’emmener très loin !
C’est ensuite au tour de ses copains de suivre le même chemin.
Heureusement le plafond tient et nous n’avons pas de surprise, la
calcite à bien fait son travail.
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Il y en a qui sont prêts pour le départ !! |
La galerie
horizontale mesure maintenant de l’ordre de 2 mètres, à son
extrémité nous avons des bords et un plafond qui semblent solides,
au milieu des blocs bougent. Il faudra s’allonger dans la galerie
pour aller les chercher et les ressortir. Pour ce faire nous allons
devoir approfondir le sol car nous sommes situés dans un joint de
strate incliné à 45° et ce n’est pas aisé de travailler dans
ces conditions. La paroi de gauche est fracturée mais semble solide,
les blocs du plafond tiennent bons, la paroi de droite est en pleine
roche et c’est celle-là qu’il va falloir attaquer pour élargir
et approfondir afin de pouvoir se mettre à quatre pattes, ce sera
moins dangereux pour la suite car devant nous tout est bouché par
l’éboulis.
Lors de la
prochaine séance nous allons pouvoir attaquer deux chantiers, le
méandre à droite et la galerie horizontale en face. Nous espérons
avoir assez de bras pour ressortir tout ce qui sera cassé. Pour bien
travailler maintenant nous devons être 5, si possible 6 sachant
qu’au carrefour avec le méandre il faudra être deux, un dans
chaque direction. Il faudra aussi enlever le petit ressaut de 20 cm
qui bloque le passage des seaux vers la sortie.
Durant
l’après-midi Michel et Charles sont allés faire un tour rapide
dans la grotte de la Roubillade afin de préparer une future
topographie que nous n’avons jamais faite à ce jour. Cet oubli
sera vite comblé ! Pendant ce temps les copains creusaient,
nous étions assez pour faire deux équipes.
Prochaine
sortie … avis aux amateurs, on les attend pour la topo et pour la
désob. !
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Photos des derniers sur place. Rendez-vous prochainement pour la suite. |
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