![]() |
Galerie d'entrée, terminus actuel. Le méandre est un peu visible sur la droite. |
CAMP SPÉLÉO – TOUSSAINT 2016
Vendredi
21 octobre
Participants
2 : Patrick Cabrol et Jean-Pierre Scanzy
. A
18 heures : Jean Pierre Scanzy nous livre le bois pour le camp –
du bon chêne coupé il y a un an (1,20 stère). Nous en aurons bien
besoin pour cette semaine qui s’annonce pluvieuse durant trois
jours. Nous rentrerons sans doute trempés.
. Transfert du canapé depuis la salle matériel dans la salle de
séjour : retour à sa place après les travaux de ponçage des
murs de la salle de séjour, en attendant la peinture finale.
Participants
au camp de désobstruction du 22 au 29 octobre : 8
Patrick Cabrol
|
André Languille
|
Eddie Serre
|
Chrystel Magenc
|
Alexandre Dumont
|
Christian Scotto di
Perrotolo
|
Arnoult Seveau
|
Nicolas Cazal
|
![]() |
André et Eddie tout sourire de leur travail. |
Samedi
22 octobre
Samedi
matin
Participants
1 : Patrick
.
Passage à la ferme de la Fajolle pour informer les propriétaires de
notre venue, en confirmation du mail adressé la veille
.
Pose des cordes pour soutenir la bâche de protection contre la pluie
.
Réparation du manche du « bios » au magasin à l’entrée
de St Pons. Le marchand fait merveille et nous livre un ustensile
prêt à l’emploi : « tout neuf » !
.
Retour au local pour préparer toutes les affaires de désobstruction,
massette, burin, seaux, perfo, éclateurs etc…
.
Les alpins, André et Eddie, arrivent juste à midi pour le déjeuner,
normal pour des spéléos ! Ils déchargent les affaires et on
passe rapidement à table.
Samedi
après-midi :
Participants 3 :
Patrick, André et Eddie
Dès14
heures nous sommes de retour à l’entrée de la Fajolle. Nous
faisons une visite des lieux car André et Eddie n’ont pas vu le
résultat des travaux du club après leur départ. Le chantier est
propre, il n’y a plus qu’à le reprendre.
Nous
remarquons que lors des derniers épisodes pluvieux le ruisseau de
surface a bien fonctionné. Les pierres sont lavées et le niveau de
l’eau est monté à 3 à 4 cm environ dans la galerie d’entrée
de la perte. Le sol est encore humide, l’eau a disparu dans la
galerie juste au carrefour du méandre et de la prolongation vers la
zone ébouleuse.
Pendant
qu’Eddie travaille à « gommer » la petite marche de 20
à 30 cm qui barre la galerie et qui empêche les seaux de ressortir
sans problème, André est au fond et s’attaque à l’élargissement
du méandre. Il y a du travail !!! Patrick reste dehors et en
attendant les premiers seaux, il peaufine l’installation de la
protection qui devrait bien nous servir les deux ou trois jours à
venir.
Nous
travaillons jusqu’à 16H30 et ne ressortons que 9 seaux mais le tas
de cailloux nous attend pour demain. Nous avons en effet décidé de
faire un peu de prospection et puis il faut aller faire les achats
pour les repas jusqu’à lundi. Après une heure et demie de
prospection la lumière baisse et nous rejoignons les voitures. Il
commence à bruiner légèrement. « Metéociel » avait
raison à l’heure exacte.
A
18 heures nous sommes à Labastide et à 19 heures nous sommes de
retour au local pour préparer le repas. Nous profitons largement du
feu qui a brulé toute la journée dans la salle de séjour. Un vrai
bonheur de discuter tranquillement au coin de la cheminée !
A
21H45… montée dans les chambrées, extinction des lumières…
nous rêvons déjà à demain…..
Bilan :
temps du travail 2H30 et 9 seaux ressortis.
![]() |
Accalmie entre deux "marinades". |
Dimanche
23 octobre
Matin
Participants
3 : Patrick, André et Eddie
Réveil
à 8H15, qu’il faisait doux au fond du duvet ! Dehors la
montagne est dans les nuages, il bruine. Hélas Météociel a encore
raison… Le temps n’incite pas au travail mais on se décide à
partir.
A
10 heures nous sommes à pieds d’œuvre. Nous commençons par vider
la bâche protectrice qui s’est remplie d’eau durant la nuit.
Nous prenons quelques photos du fond pour immortaliser le travail de
la veille puis nous cherchons les courants d’air, cela vient
surtout du méandre de droite. André et Eddie s’attaquent au fond
avec un perforateur, un burineur, cinq éclateurs. Avec 8 batteries
en réserve, de la patience et de l’huile de coude tout va bien…
ça avance ! André en profite pour améliorer le passage de la
navette qui nous porte les déblais dehors. A 14 heures les estomacs
sonnent le creux et nous partons au local pour recharger les hommes
et les batteries
Bilan : temps du travail : 4
heures et 32 seaux ressortis
Après
midi
Participants
3 : Patrick, André et Eddie
Il
est 15H30. Il est temps de retourner travailler.
Dès
le départ André mesure la température au fond, elle varie de 11,2°
à 12,4. Le plus froid se situe au fond du méandre avec 11,2°C. Il
y a 12,4°C au niveau de l’éboulis terminal du petit bout de
galerie qui rentre en plein massif.
André,
très perfectionniste, continue à améliorer le passage de la
navette dans la galerie d’entrée. Il y passe un long moment mais
le résultat se fait sentir avec des passages plus faciles de notre
« navette ».
Eddie
est à l’entrée du méandre et joue du perforateur pour travailler
aux éclateurs. Les blocs sont taillés menus et prennent le chemin
de la sortie. Durant ce temps il pleut, il pleut, il pleut !!!
La protection placée à l’entrée hier matin nous rend bien
service. Nous apprécions bien sa présence qui nous a permis de
rester à l’abri et surtout au sec car il pleuvait tellement que le
bruit des gouttes d’eau sur notre toit improvisé couvrait la voix
des copains qui creusaient à moins de 10 mètres ! Dur pour se
faire entendre.
Patrick
retourne au local à 19H30 afin d’ouvrir à Chrystel et Christian
qu’il trouve confortablement installés au coin du feu... ils
avaient récupéré une autre clef !!! Ils étaient persuadés
que nous allions rentrer tôt avec toute la pluie qui tombait mais
ils ne connaissaient pas encore les fadas de la désob !...
André et Eddie arrivent à 20 heures au local, contents du travail
effectué aujourd’hui.
Bilan :
temps de travail 4 heures et 14 seaux ressortis
![]() |
Eddie au burineur. |
![]() |
Rodin n'est pas loin ... André "pense". |
Lundi
24 octobre
Matin :
Participants
3 : Patrick, André, Eddie, Chrystel et Christian
Réveil
à 8 heures. Il pleut et même il pleut fort. A 9 heures tout le
monde est prêt mais que faire ?… Aller à la cavité, faire
les courses, faire du rangement ? Nous craignons un peu sur
l’état de notre « campement » à l’entrée de la
cavité. Fort des résultats de la veille, André et Eddie espéraient
arriver ce soir au coude de la galerie que l’on observe devant
nous. Christian a hâte d’en découdre avec les blocs, les chiens
de Chrystel veulent leur petite sortie matinale…
Finalement
nous décidons d’attendre cet après-midi pour aller désobstruer
et durant ce temps nous nous occupons à des taches diverses. Eddie
va faire les courses, Chrystel et Christian partent sous la pluie
promener les chiens, Patrick va voir le propriétaire de la grotte et
tout le monde participe au nettoyage et au rangement du matériel
après le retour précité de la veille au soir sous la pluie. Hélas
« Météociel » annonce encore du mauvais temps pour
demain mardi avec encore plus de pluie.
Nous
déjeunons et décidons de partir travailler malgré la pluie qui
continue.
Après-midi :
Participants
: Patrick, André, Eddie, Chrystel et Christian
A
13H30 nous sommes à la Fajolle et, heureuse surprise, notre
« campement » a parfaitement bien résisté. Nous vidons
les poches d’eau restantes et nous voici à labri pour le reste de
l’après-midi. Le travail commence aussitôt et les seaux prennent
le chemin de la surface. Nous ressortons au total 28 seaux de déblais
et essentiellement des morceaux de lames de calcaire. Ce n’est pas
beaucoup mais la roche est dure elle résiste très bien à nos
assauts répétés. Nous progressons tout de même dans cet étroit
méandre. Les plus minces et les plus motivés réussissent à passer
la tête à 1 mètre de son extrémité. Il y a un bon petit courant
d’air et la galerie tourne à gauche en devenant parallèle à la
galerie d’entrée.
Durant
ce temps nous poursuivons la construction du petit muret qui longe le
ruisseau de surface afin de le canaliser lors des crues. Nous
quittons les lieux à 18H30 pour retrouver le coin bien agréable du
feu de cheminée.
Bilan : temps
de travail 4H30 et 28 seaux ressortis
A 19H30 Arrivée
de Arnoult et Nicolas qui nous rejoignent
![]() |
Alexandre interrogatif ... quand cela va-t-il passer ? |
![]() |
Moi, ça passe ou ça passe pas ... JE SUIS HEUREUX ! |
Mardi
25 octobre
Réveil
une fois de plus sous un temps maussade. On ne voit pas la montagne
en face de nous. Il ne pleut pas mais cela n’en est pas loin.
Matin
Participants
7 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel et Christian
Nous
sommes à pieds d’œuvre à 8 heures. Vu le nombre des
participants, il nous est impossible de travailler tous dans la
cavité. Nous nous séparons en quatre dans la cavité et 3 dehors.
Dedans « on creuse » dehors on refait les murs du petit
ruisseau de surface afin de répondre au mieux aux attentes du
propriétaire. Au bout de 3H30 de travail seulement 14 seaux ont été
ressortis du fond, mais les murets de surface prennent bien forme.
Au
terminus actuel de la désobstruction on arrive au bout du méandre.
On ne passe pas la tête mais l’appareil de photo tenu en bout de
bras nous permet d’entrevoir la suite. Il y a une arrivée à
droite en direction du ruisseau de surface et une prolongation à
gauche (plein Est) en pleine montagne qui nous remonte bien le moral.
La photo permet de voir un petit élargissement de 50 cm sur une
quarantaine de haut et 50 cm de profondeur. Le sol est encombré de
blocs non calcifiés. Ils ressortiront très vite ! Nous avons
hâte de revenir d’autant plus que le courant d’air provient bien
de cette zone. Rendez- vous demain matin !
Bilan
: temps de travail 3H30 et 14 seaux ressortis
Après
midi :
Comme
toujours au cours de chaque camp nous consacrons un moment de détente
en allant se balader sous terre. Cette fois-ci nous avons décidé de
voir si l’eau est revenue à Ponderach après les fortes
précipitations d’il y a deux semaines. La Salesse coule de
nouveau, nous devrions donc retrouver l’eau dans la cavité.
A14H30
départ à Ponderach.
Participants
7 : André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel et Christian
Parcours
de la branche Sud jusqu’à son terminus. Nous retrouvons bien
Ponderach dans toute sa beauté. La rivière est à son niveau normal
d’hiver.
Temps
passé sous terre : 3H30
Courses
puis retour au local en fin de journée
Durant
ce temps Patrick est resté travailler au local.
![]() |
Dit maman, tu crois que je peux y aller ? |
![]() |
C'est la pose ! |
Mercredi
26 octobre
Matin :
Participants
8 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel, Christian et
Alexandre
Départ
9H30. Les travaux reprennent et la sortie des blocs nous permet
d’atteindre un niveau de calcschistes instables… la poisse !
Peu à peu on se rend compte que l’on prend une partie du ciel sur
la tête au terminus de la galerie que nous élargissons. A cet
endroit une nouvelle galerie étroite recoupe la première. Sa partie
droite se dirige en direction du ruisseau de surface et ne présente
donc pas d’intérêt. L’autre branche se dirige en plein massif,
vers St Pons et nous intéresse beaucoup plus. A cet endroit aussi il
semble y avoir un puits, au contact calcaires/calcschistes, dont le
sommet est bouché par des blocs. Nous enlevons tout ce que nous
pouvons et peu à peu une « niche de retournement » voit
le jour et nous rend bien des services à cet endroit.
Alexandre
nous rejoint à la Fajolle à 11H comme prévu.
Nous
stoppons le travail à 13H30
Bilan
: temps de travail 4 et 72 seaux sont ressortis.
Après-midi :
Participants
8 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel, Christian et
Alexandre
Départ
à 15 H
Trois
d’entre nous partent faire les courses à St Pons (Chrystel,
Christian et Nicolas)
Durant
ce temps, André élargi le passage dans le méandre aux éclateurs,
Eddie fait tomber les blocs en suspend au-dessus du terminus actuel.
C’est instable et étroit mais on avance en ressortant tous les
déblais.
A
18H trois participants vont au local afin de préparer le repas.
Le
reste du groupe rentre à 19 heures, à la nuit tombée.
Nous
commençons par une bonne douche qui sera suivi par l’apéro
habituel. Nous dégustons ensuite un repas mitonné par Chrystel à
partir de la saucisse fraiche de la ferme du Juge. Un délice !!!
Quand reviens-tu Chrystel !
Bilan
: temps de travail 4H et 42 seaux sont ressortis.
![]() |
Muret pour canaliser l'eau lors des crues. |
Eboulie terminal. |
Jeudi
27 octobre
Ca
y est : IL FAIT BEAU !!!!!
Matin :
Participants 8 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel,
Christian et Alexandre
Départ
du local à 9 heures. C’est une équipe motivée qui rejoint la
cavité. André et Eddie partent en pointe pour s’attaquer aux
blocs qui bouchent toujours le passage. Quelques seaux quittent le
fond et puis les deux copains remontent car le « ciel »
est instable. Direction le local du club pour pendre quelques bonnes
ferrailles pour consolider le plafond… Une heure plus tard, les
travaux reprennent. ..
Durant
ce temps nous avons la visite de Pierre Bacou, propriétaire des
lieux, à qui nous montrons les murets en pierres sèches, montés
selon sa demande pour canaliser le ruisseau lors des crues.
En
fin de matinée nous élargissons au burineur et aux éclateurs le
premier méandre afin de permettre le passage de plus gros blocs cet
après-midi, car nous avons du travail au poste final actuel. La
galerie semble bien s’élargir, elle descend régulièrement, des
coulées de calcite recouvrent une partie des parois permettant leur
consolidation : ça sent bon !!!! Le moral est au plus haut.
A
12H45, Trois d’entre nous partent préparer le repas, les autres
creusent ou montent la garde pour réceptionner les seaux du fond !
A
13H30 les derniers quittent le chantier pour se mettre les pieds sous
la table. Merci aux cuisiniers.
Bilan :
temps de travail 4H30 - 46 seaux sont ressortis.
Après-midi :
Il
fait très beau, pas un nuage, c’est super, il fait même chaud
14H30 :
Tous le monde repart travailler, certains se plaignent de ne pas
avoir eu le temps de prendre du fromage... et oui, la motivation fait
oublier les petits délices de la table !
Le
départ est très motivé. En deux heures plus de 25 seaux sont
sortis. En fin d’après-midi nous totalisons 90 seaux. La cadence
est soutenue. Les nouvelles remontent du fond… « Ça
descend ». Les blocs succèdent aux blocs, les déblais de
cailloux et de terre succèdent aux déblais de cailloux et de
terre…. Le passage s’ouvre sous nos pieds. De 20 cm de large le
conduit passe à 30, puis 40, puis 50 cm et à ce moment-là il est
possible de se faufiler 4 ou 5 mètres plus bas.
Dédé
descend au fond et découvre un enchevêtrement de blocs empilés les
uns sur les autres, il ne faut pas éternuer, rien ne tient (Eddie
confirme le diagnostic !). Il est impossible de voir les parois
pour s’appuyer sur la solidité de l’une d’entre elle afin de
sécuriser un passage pour avancer. Le courant d’air vient de
partout. Le ciel est à la limite de tomber sur le crâne, pour le
moment c’est donc le repli stratégique sur des positions préparées
à l’avance : la surface !
Un
rapide débriefing fait le bilan des observations au fond. Il est
décidé d’arrêter les travaux aujourd’hui et de réfléchir
calmement à la suite de ce chantier lorsque nous aurons trouvé une
solution...
Denis,
notre président vient nous rendre visite au moment au nous sommes
tous dehors. Il est mis au courant de la situation. Nous démontons
le camp et rentrons. Nous rejoignons le local pour partager une bonne
bière, cela remonte toujours le moral…
Arrêt
des travaux à 17H30 – Retour au local à 18 heures
Bilan
: temps de travail 3 H et 90 seaux sont ressortis.
Ça tient comment !! |
![]() |
Le fond |
Les concrétions dans la faille terminale. |
Toujours l’éboulis terminal |
La suite est derrière. |
J'en crois pas mes yeux !! |
![]() |
Grotte du Portable : un de la douzaine de trous du départ. |
Vendredi
28 octobre
C’est le jour de départ
pour certains. Nous allons faire quelques courses à la ferme de la
Fajolle, principalement pour ceux qui partent. Nous revenons avec un
stock de saucisses fraiches, saucisses sèches, boudin, bocaux de
tète de porc, pâté etc…
9H30 : Départ
d’Arnoult et de Nicolas après le petit déjeuner, suivis de peu
par Christian. Nous ne sommes plus que quatre au local et nous
continuons donc à effectif réduit, mais très motivés.
Matin :
Participants : Patrick,
André, Eddie, Chrystel.
Nous partons directement
vers des trous déjà repérés il y a plusieurs années. En fait
notre repérage du début de semaine nous en a fait voir d’autres,
tous aussi petits les uns que les autres, mais « ça souffle ».
Nous en avons une douzaine très proches les uns des autres
A 10 heures le travail
démarre. Au début nous travaillons une demi-heure sur plusieurs
trous, puis nous nous concentrons sur deux orifices à 2 mètres l’un
de l’autre. André et Eddie sur le plus grand, Patrick et Chrystel
sur le plus petit coincé dans les racines, mais l’esprit de groupe
est très motivant.
Finalement après avoir
sorti un bloc, Chrystel veut mettre le pied dans l’orifice libéré
pour mieux titrer un gros caillou, mais sa botte passe à
travers !... ça sent le vide… finalement tout le monde passe
au travail sur ce trou, qui s’agrandit très vite, avec quelques
seaux par ici et quelques seaux par là…
Vers midi André
disparait complètement dans l’orifice et revient deux à trois
minutes plus tard. Non ce ne sont pas les Champs Elysée, mais il
trouve une petit salle basse (50cm de haut) pour 2 à 3 mètres de
large, sur 4 à 5 mètres de longueur. Il découvre trois
prolongations potentielles et surtout du courant d’air. Chrystel et
Eddie vont à leur tour voir la découverte. Nous ne rapporterons pas
ici les cris de bonheur de Chrystel qui fait sa « première
première », on ne la tient plus... elle creuse avec la force
de ses mains et si elle le pouvait le faire avec ses dents, elle le
ferait !!! Elle avance de 4 à 5 mètres... Ça continue, ça
souffle, mais c’est trop étroit... pour aujourd’hui. Elle pense
à ses enfants avec qui elle aurait bien voulu partager ce moment.
Restait à baptiser cette
découverte. Nous aurions pu nommer cette cavité : la grotte du
Renard, la grotte du Blaireau, la grotte des Racines, la grotte de
l’Espoir après la déconvenue à la Fajolle etc... mais la vie
nous proposé un autre nom. En effet Chrystel était en train de
s’acharner à creuser le premier trou avec André, lorsqu’après
avoir largement piétiné le fond de l’orifice, donné quelques coup
de pelle, de barre à mine etc. elle voit apparaitre son téléphone
portable au milieu de la terre !!! « Tient, le même
portable que le mien ! »... la première stupeur passée et
après avoir compris que c’était bien le sien qui s’était
retrouvé au fond de la désobstruction, elle reprend ses esprits et
propose de nommer la cavité « la grotte du Portable ».
La proposition est bien sûr acceptée par tous…
Il est 13 heures et nous
rentrons au local HEUREUX !
Bilan : temps de travail
3 H et une cinquantaine de seaux sont ressortis (non comptés sur
plusieurs lieux de désobstruction)
Après-midi :
Chrystel part rejoindre
ses enfants à Toulouse. Les trois personnes restantes continuent sur
leur lancée.
Participants : Patrick,
André, Eddie,
A 15 heures nous sommes à
nouveau à pied d’œuvre à la « Grotte du Portable »
La cavité continue avec
environ 1 mètre de hauteur sur 1,5 à 2 m de large, parfois plus,
sur 4 de long à l’entrée. Il faut sortir le remplissage afin d’y
voir plus clair. Beaucoup de travail facile mais long car le volume
de terre à sortir est (très) important. Le plafond est stable ce
qui nous change des autres désobstructions ! Au début des
travaux nous voyons un départ sur la droite, un départ en face à
droite, immédiatement agrandi de 4 mètres par Chrystel et un départ
en face sur la gauche. Ces deux derniers départs présentent un
courant d’air bien sensible sur le visage et confirmé par de la
fumée.…
Durant toute l’après-midi
les « taupes » vont poursuivre le travail et ressortir de
nombreux seaux, 106 au total.
Au départ l’entrée
était étroite et puis au fil de la journée et des seaux venant du
fond, nous l’avons élargie afin de permettre le passage de notre
« navette » munie d’une corde de chaque cotée :
tout glisse bien, c’est super pratique.
En fin de journée, la
galerie de droite se poursuit sur 5 ou 6 mètres. La galerie élargie
par Chrystel le matin fait 4 à 5 mètres de long avec quelques blocs
à ressortir sur la droite et à prolonger en avant plein massif. La
galerie du fond à gauche mesure 6 à 8 mètres de long, pour 1 à 2
mètres de large. Le plafond est stable, sauf un bloc à faire tomber
au plus tôt. Le sol est terreux en présentant de petites dunes. Il
faut creuser le sol pour avancer mais c’est un travail facile. Il
ne faut que de l’huile de coude et un peu de temps. En ce moment il
faut être 3 pour travailler, à 4 c’est le confort qui permet de
se reposer un peu car la cadence est soutenue vue la facilité du
travail.
Aujourd’hui c’est la
fatigue de fin de camp qui nous arrête car cela sent très bon et on
veut y aller…...
Nous stoppons à 19H30,
il fait nuit noir et nous rentrons à la voiture à la lueur de nos
casques en nous faufilant à travers les arbres sur la pente de la
montagne…
Nous quittons les lieux,
super heureux de cette journée bien prometteuse, même s’il reste
du travail de terrassier à faire. On reviendra vite… très
vite !!!
Bilan : temps de travail
4 H et 106 seaux sont ressortis.
![]() |
Deux taupes font la course. |
![]() |
Un a disparu et pris de l'avance !!! |
![]() |
Ça y est, André est passé, Chrystel trépigne ! |
![]() |
Ça ne passe pas, mais je passerai quand même !!! |
![]() |
"Je suis passé" !! |
![]() |
Ça creuse, on avance. |
Samedi
29 octobre
Lever 8 heures.
Participants :
Patrick, André et Eddie.
Nous rangeons le local et
nous partons faire un petit tour dans le Minervois. Il fait beau et
presque chaud c’est un régal.
Nous passons par Ferrals,
St Julien, Fauzan, Minerve ou nous déjeunons et puis c’est le
retour. Nous nous séparons à La Caunette, André et Eddie
rejoignent les Alpes, Patrick d’autres amis à Saint Amans Soult….
On se retrouvera vite !!!
Le lecteur qui souhaite
voir des photos du minervois peut se rendre sur le blog du SCMNE à
la date du 21 juin 2014.
http://scmne.blogspot.fr/2014/06/samedi-21-juin-2014-randonnee-karstique.html
Galerie de départ. |
"Il fait beau dehors"!! |
On creuse !! |
![]() |
André au travail. |
BILAN
DU CAMP
Date
|
Participants
|
Temps passé sous terre
|
Nombre de seaux ressortis
|
Vendredi après-midi
|
2
|
Réception du bois de
chauffage
|
|
Samedi matin 22/10
|
1
|
Local – Préparation du
camp
|
|
Samedi après midi
|
3
|
2H30
|
9
|
Dimanche matin 23/10
|
3
|
4H
|
32
|
Dimanche après midi
|
3
|
4H
|
14
|
Lundi matin 24/10
|
Pluie
|
Local
|
0
|
Lundi après midi
|
5
|
4H30
|
28
|
Mardi matin 25/10
|
7
|
3H30
|
14
|
Mardi après midi
|
6
1
|
Ballade
grotte de Ponderach
Travail au local
|
0
|
Mercredi matin 26/10
|
8
|
4H
|
72
|
Mercredi après midi
|
8
|
4H
|
42
|
Jeudi matin 27/10
|
8
|
4H30
|
46
|
Jeudi après midi
|
8
|
3H
|
90
|
Vendredi matin 28/10
|
4
|
3H
|
50 (cinquantaine)
|
Vendredi après midi
|
3
|
4H30
|
106
|
Samedi matin 29/10
|
|||
BILAN DU CAMP
|
8
|
41H30
|
TOTAL : 497
|
Nous
pouvons arrondir le bilan du camp avec 8 participantes, 40 heures de
travail et 500 seaux ressortis… pour une dizaine de mètres de
première à la Perte de la Fajolle et une vingtaine à la grotte du
Portable... pas mal !
André creuse toujours. |
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