COMPTE
RENDU DES ACTIVITÉS DU CAMP DE MAI 2019
MERCREDI 8 MAI 2019
JEUDI 9 MAI 2019
Vendredi après midi
SAMEDI 11 MAI 2019
Ce nouveau
camp de mai 2019 se déroule en deux parties avec d’abord l’accueil
d’un groupe de géologues qui vient pour visiter Roquebleue et
Ponderach les samedi et dimanche puis le camp de travail et
désobstruction à partir du dimanche après-midi jusqu’au dimanche
suivant.
LISTE DES
PARTICIPANTS :
-
Les samedi 4 et dimanche 5 mai 201911 personnes
Du dimanche 5 au dimanche 12 mai 2019
13 personnesPatrick CabrolJean BourrelyRoger EstèveChristine BalmePierre Phan DongPauline Phan DongMathieu BertinPatrick SorriauxGilberte SorriauxThierry PelissiéAnnie CarteronPatrick CabrolJean BourrelyRoger EstèveJean-Marc ApersClaire FlahautMichel SouvervillePatrick JouffretMarlène JouffretPierre PagesCathy PagesChristian ScottoEddie SerreMatthias Loiseau
Durant 10
jours notre local s’est transformé en véritable petite ruche !
VENDREDI
3 MAI 2019 :
Jean est
déjà arrivé à St-Pons depuis une semaine alors que Patrick C.
arrive ensuite ce jour le premier à 15 H pour faire les courses,
allumer le feu dans la cheminée. Roger qui vient de Gardanne arrive
à 18H suivit de très peu par les deux groupes de Thierry (du Parc
Régional du Quercy et Patrick S. géologue pétrolier – St
Girons). A 20H30 c’est le groupe du Parc Régional du Luberon qui
arrive au local. Nous sommes au complet.
Tout le monde se connaît ou presque et ce sont de belles
retrouvailles qui commencent par un apéro aux multiples origines.
Après le
repas et de longues discussions, il faut se coucher car nous avons un
bon programme devant nous.
SAMEDI 4
MAI 2019 :
Matin :
Nous
commençons par la visite touristique de la grotte de la Devèze qui
va s’axer essentiellement dans deux directions : la
géomorphologie des galeries et les concrétions. Tous les
participants sont bien en accord sur les interprétions des
observations actuelles de la visite et tous souhaiteraient qu’une
thèse puissent être faites sur cette cavité remarquable avec un
travail orienté sur les creusements et remplissages de la grotte, sa
géomorphologie, des datations etc…. Il faudrait trouver un
financement mais ils sont très rares
en ce moment (sans oublier un encadrement de spécialiste!)
Nous
visitons ensuite le musée de la spéléologie en insistant sur la
valeur patrimoniale très importante de certaines pièces autant dans
le domaine de la progression sous terre que dans celui de certains
échantillons minéralogiques.
Après
un retour au local du club pour le repas de midi, nous nous équipons
pour la visite de la grotte de Roquebleue
Après-midi :
Suite à une
demande du club auprès de Mr le sous-préfet de Béziers nous
bénéficions d’une autorisation spéciale de visite dans le cadre
de l’article 9 de l’arrêté de gestion du 10 janvier 2000
qui prévoit l’organisation de visites supplémentaires à
caractère administratif ou scientifique. Parmi les personnes
présentes nous avions donc : Thierry Pelissié qui est
gestionnaire de la Réserve
Naturelle Nationale Géologique du Parc du Quercy ; Christine
Balme vient de prendre sa retraite comme gestionnaire de la Réserve
Naturelle Nationale Géologique du Luberon, Patrick Sorriaux est
géologue retraité des pétroles d’Aquitaine ; Gilberte
Sorriaux est géologue retraitée de l’université Paul Sabatier de
Toulouse quant à Roger Estève il est ancien président de Réserves
Naturelles de France et actuellement président de la commission des
aires protégés du CNPN (Commission Nationale de la Protection de la
Nature).
Participants :
Accompagnateurs :
Patrick Cabrol et Jean Bourrely.
Participants :
Christine Balme, Pierre Phan Dong, Pauline Phan Dong,
Mathieu Bertin, Thierry Pelissié, Annie Carteron, Patrick
et Gilberte Sorriaux, Roger Estève.
Nous
sommes rentrés à 14H30 dans la cavité pour une sortie à 20H30,
soit 6 heures sous terre. Les échanges ont été tellement riches
que nous serions restés plus longtemps, nous n’avons pas vu le
temps passer, mais deux copains nous attendaient au local et les
estomacs commençaient à faire remarquer leur présence !
Nous
avons beaucoup observé les différents types de concrétions qui
font la renommée de la cavité et dont la formation est relativement
bien connue, nous ne reviendrons pas dessus ici. Nous avons aussi
passé un bon moment à observer la sédimentation rythmique des
marbres bleus de la « Salle du Fantôme ». Du point de
vue de la morphologie, l’ensemble du groupe à beaucoup apprécié
le système annexe au drainage de la Salle des schistes qui est un
modèle du genre. Les observations ont permis au groupe de pouvoir
dater la fin de dernière période d’inondation
des galeries et le début des concrétions blanches actuelles à
10-12 000 ans avec les « mud-crack » sur les argiles
etc... Nous sommes restés un moment dans la Salle Bleue au bas de la
galerie du sable afin de comprendre le sens de circulation des eaux
dans ce secteur, avec le dépôt des sables, des poupées d’argile
calcifiées etc… Des observations complémentaires ont ainsi été
faites dans ce secteur. Les « sinusoïdes » de la galerie
du Salon de Thé ont aussi intéressé le groupe avec des sinusoïdes
horizontales (des méandres) pour la rivière souterraines et des
sinusoïdes verticales pour la phase suivante de remplissage avec les
dépôts des dunes d’argile.
Là aussi la
grotte de Roquebleue demanderait la réalisation d’une thèse de 3°
cycle…. On cherche des volontaires, un encadrement et surtout des
financements !
Nous sortons
de la cavité à 20H30 et rejoignons le local sous la pluie.
Heureusement Jean-Marc et Claire sont arrivés et ont bien entretenu
le feu. Douche générale, puis apéro et repas avec des saucisses
grillées dans la cheminée. Coucher à minuit… La journée a été
longue… on s’endort vite et certains ronflent c’est bon si..gne
pour eux !.
DIMANCHE
5 MAI 2019
A 7H45 tout
le monde est debout. Hier soir il pleuvait, aujourd’hui le ciel est
bleu mais il ne fait que 4° avec un fort vent du Nord-Ouest. Les
saints de glace (11 au 13 mai)
sont en avance mais plus tôt ils seront
partis mieux on se portera !
Dimanche
matin :
Un groupe se
prépare pour aller à Ponderach, pendant que Jean-Marc et Claire
vont faire de la prospection en surface autour du trou Eddie. Patrick
reste au local pour les courses et la gestion globale du groupe.
La
prospection ne donne rien de nouveau. Les buis qui ont résisté
présentent quelques nouvelles feuilles qui sont déjà envahies par
les petites chenilles de la pyrale du buis !!! On a l’impression
que cette histoire se terminera lorsque les chenilles auront
exterminées tous les buis, mais devant la ferme de la Fajolle il
semble qu’elles ont déjà envie de changer de menu avec les
chênes, comme cela été vu l’été dernier ?…..
A Ponderach,
le groupe est allé un peu
plus haut que la salle du Massacre. Là aussi les observations ont
porté sur la morphologie des galeries et le creusement en cours de
la rivière avec une remontée régressive du creusement qui est
remarquable.
Dimanche
après-midi :
A 15H c’est
le départ pour une partie du groupe, il y a pas mal de route à
faire, entre trois et quatre heures pour chacun. Restent au local
pour la suite du camp : Jean, Roger, Jean-Marc et Patrick qui
devraient être rejoints demain par de nouveaux arrivants :
Patrick J et Marlène.
Pour ceux
qui restent, ce sera topographie et travaux aux « Trou de
Laprune » avec le nouveau super matériel de Jean qu’il faut
bien étrenner sous terre après l’avoir essayé dans sa maison et
son garage !!!
Cette
vieille désobstruction du club d’il y a une bonne vingtaine
d’années a été reprise il y a environ 6 ans par Claire et
Jean-Marc qui y ont passé deux week-end. C’est le retour aux
sources aujourd’hui avec une petite équipe de trois. Il y a deux
trous à 20 m l’un de l’autre. La cavité supérieure part en
plein dans le massif alors que la cavité inférieure est parallèle
à la rivière. Jean fait le levé des deux trous et totalise 53 m de
topo pour une projection réelle de 40 m. La cavité la plus basse
mesure 15 m de profondeur dont 5 m sous la rivière qui coule encore
un peu mais le trou est sec. Nous parlons de grotte mais il faudrait
mieux parler d’éboulis.
La cavité
supérieure se présente comme un méandre comblé qu’il faut
déboucher. Actuellement nous sommes à 8 m de l’entrée et ça
souffle.
Deux petites
séances d’éclateur et une cinquantaine de gamattes sont sorties.
Çà continue, ça souffle, mais bien sûr il faut
creuser… l’espoir est devant nous… on
continue !
LUNDI 6
MAI 2019
Le réveil
est calme, il fait un super beau temps malgré le thermomètre qui
n’est pas encore remonté (6° à 9H).
Lundi
matin : Nous décidons d’abord de
rester au local afin de faire les courses (nouveaux arrivants ce
soir), les écritures diverses (comptes rendus, report au propre de
la topographie etc…)
A 10 heures
le groupe repart à la désobstruction d’hier avec Jean, Roger et
Jean-Marc pendant que Patrick est « au rapport »
c’est-à-dire à la poursuite de l’écriture du livre sur la
Devèze/Roquebleue. Il faut en profiter pendant que la désobstruction
des copains est possible à 3 car si cela continue il faudra vite
être 4….
Retour du
groupe au local à 13H30. Quelques coups d’éclateurs et une
trentaine de gamattes sont
ressorties. Le travail est facile dans les sables et graviers à part
les blocs qui sont arrivés là, qui freinent l’avancée et qu’il
faut enlever après les avoir cassés.
Lundi
après-midi :
Après une
petite sieste réglementaire
Jean met au « semi-propre » la topographie d’hier un
peu complétée ce matin afin de voir ce que cela donne. Cela
confirme nos hypothèses, nous pouvons
partir plein massif avec de grandes possibilités devant nous.
Ensuite nous décidons de profiter du soleil et de la température
idéale (18°) pour faire de la prospection tout autour du col des
Usclats où quelques indices sont découverts.
MARDI 7
MAI :
Il fait un
temps magnifique même s’il fait encore un peu frais. Après
quelques échanges, le programme de la journée est fixé.
Mardi
matin
Deux groupes
partent à 9 heures
Patrick C.
va la grotte de la Devèze pour accompagner une personne dans la
visite du musée, puis de la grotte. Retour à 11H45 au local
Un
groupe retourne au trou Laprune pour continuer les travaux de la
veille
Durant ce
temps le reste du groupe part à la grotte Dyson après une petite
visite de la grotte des jumeaux inférieurs. Après une visite de
l’ensemble de la cavité (total 15m !) il est décidé
d’arrêter le travail au fond et de le reprendre près du départ à
5m de l’entrée. En effet un léger courant d’air vient d’un
inter-strate étroit et le creusement reprend en direction de l’Est.
Il faut élargir et avancer à la fois si bien qu’à la fin de la
matinée l ‘équipe n’a progressé que de 50 cm mais cela
sent bon, on voit la suite et on devrait peut être pouvoir passer en
forçant un peu. Retour au local à 12H30 après 3 heures de travail.
Mardi
après-midi :
Nous
décidons de poursuivre les travaux
de 2018 dans la grotte du Châtaigner pour
rejoindre la Rivière Morte mais le travail est long et fastidieux
car les galeries sont étroites. Il faut couper une gamatte à moitié
dans le sens de la hauteur car elle ne passe pas dans le conduit !
Il y a
encore deux zones où on trouve un peu d’eau. Le travail reste
difficile car c’est étroit (on devrait dire très
étroit) et on avance au minimum de dimension possible, avec très
peu de place pour bouger et stocker les déblais. L’avenir est
toujours devant nous, mais toujours aussi étroit ! Espérons
que l’on ne devra pas creuser trop longtemps !
La remonté
est vraiment très pénible, il faudra améliorer si un jour on
passe…. L’équipe rentre épuisée au local MERCREDI 8 MAI 2019
Il bruine,
le plafond est bas… triste temps même si la nature en a bien
besoin..
Mercredi
Matin :
Histoire
de se balader un peu et faire autre chose que de la « désob »,
Jean, Patrick J, Roger, et Jean-Marc
partent à pieds sous la bruine vers l’entrée du Four à Chaux qui
n’est pas bien loin pendant que les autres partent à St Pons aux
Courses, puis aux divers « écritures » au local.
L’équipe
du Four à Chaux fait une
longue balade dans la cavité et s’amuse
à se perdre dans le labyrinthe, on comprend que des visiteurs y
soient restés durant deux jours. Jean fait un peu de topo en
repassant derrière la x° topo du coin, la première du club il y a
longtemps, puis d’autres avec des points jaune. Il ne faut pas
oublier un nombreux impressionnant de flèches qui font qu’on ne
sait absolument pas laquelle suivre. Il vaut mieux se fier à
soi-même comme d’habitude ! Patrick Jouffret a l’air
comment un poisson dans l’eau dans cette grotte, il serait capable
de retrouver son chemin les yeux fermés, faudra tester une prochaine
fois !
A 12H30
Pierre Pages nous rejoint pour la suite du camp.
Mercredi
après-midi :
Il pleut de
plus en plus fort. Nous faisons trois équipes, aucune n’ira aux
escargots !
Patrick
travaille au second étage du local afin de poursuivre la pose du
placoplatre
Jean-Marc
et Roger poursuivent la désobstruction à la grotte
de Laprune, mais vers 17 heures ils sont pris par un fort orage avec
des éclairs et une pluie diluvienne. Ils abandonnent le chantier et
rentrent se sécher au local. Ils sont toutefois très contents du
travail effectué… La galerie descend un peu, on voit un peu de
noir entre les blocs, il y a du courant d’air, il faut revenir….
Jean,
Patrick J, Pierre sont a la grotte du Châtaigner pour continuer le
travail d’élargissement. Ils sont à l’abri de la pluie sous
terre mais pas à l’abri des coinçages et décoinçages successifs
dans les passages étroits.
Arrivée de
Cathy mercredi à 17H30
Arrivée de
Eddie et Christian à 17H30
JEUDI 9 MAI 2019
Jeudi
matin
Départ de
Roger à 9H30, la Provence l’attend.
Départ de
Cathy à 11 H avec son adorable chien
Nous faisons
trois équipes
Trou Eddie
avec Patrick C, Christian et Eddie : Élargissement des
étroitures. On a bien avancé et cela devient plus confortable, même
si l’auteur de ces lignes y est encore
un peu coincé !
Trou Dyson
avec Jean, Pierre et Michel : Désobstruction. Avancé de 3m
dans les conduits supers étroits, il faut élargir
Trou de
Laprune : Poursuite de la désobstruction, il faut enlever du
sable et des blocs, c’est à dire tirer sans cesse des seaux et
encore des seaux, légère progression mais il y a du travail !
Toutefois cela sent très bon….
Jeudi
après midi
Nous faisons
à nouveau trois équipes
Trou Eddie :
Eddie et Christian : poursuite de l’élargissement des
passages étroits
Trou de
Laprune : Patrick J et Jean-Marc : sortie de terre et de
blocs, ça descend mais pas moyen de passer à cause d’un bloc au
milieu du passage il faut revenir avec des renforts
Trou
Dyson avec Jean, Michel et Pierre : Jean réussi à casser
quelques blocs pour avancer un peu, il retrouve ensuite le sable et
une petite salle qui lui permet de se redresser et de se retrouver
debout. C’est le paradis après un tel passage étroit ou on ne
pouvait même pas pivoter sur lui. 10 mètres de première dans la
journée, cela ne va pas marquer les annales du club mais on avance !
VENDREDI
10 MAI
Vendredi
matin
On
attendait le mauvais temps et puis finalement il fait très beau. On
avait prévu une balade à la Rivière Morte, finalement ce sera
désobstruction et topo. Après un long palabre pour décider ce que
nous allons faire avec des ordres et des contre-ordres, en passant
par toutes les possibilités intermédiaires, finalement nous optons
pour faire deux groupes.
Jean et
Patrick C. partent travailler au Trou Eddie faire la topo et quelques
aménagement de confort, pendant que Eddie et Christian partent
prospecter au-dessus du même trou. A l’intérieur la topo est
levée, Il faudra uniquement faire les finitions. Les aménagements
de confort seront à terminer avec l’élargissement d’une
étroiture situé sur une faille verticale pas évidente à passer
avec l’âge ! Avec les éclateurs ce sera vite réglé.
Jean-Marc,
Patrick J, Pierre et Michel partent au Trou Laprune pour en découdre
avec un bloc qui
gêne le passage avec un perfo, beaucoup de batteries et les
éclateurs. Après être venu à bout du bloc qui fermait le passage,
Pierre descend en opposition dans le petit puits de 3 mètres qui
s’ouvre sous lui. Il arrive au bord d’un autre puits de 5 à 6 m
dans la pleine roche mais qu’il ne descend pas. Il voit le fond
mais c’est tout, il faut rentrer déjeuner et revenir. Vendredi après midi
Jean,
Patrick C, Eddie et Christian repartent au trou Eddie. Jean fini la
topographie complète du trou, pendant que Patrick fait de l’écologie
en sauvant une salamandre du fond du trou et en découvrant au bord
de la cavité un nid de deux couleuvres de 60 à 70 cm avec une
dizaine de petits de 15/20 cm.
Eddie et
Christian continuent leur travail de prospection du matin afin de
peaufiner certains points. Ils commencent à déboucher un petit trou
situé à 20m du Trou Eddie. Ils creusent sur un à deux mètres mais
s’arrêtent car ils sont gênés par un gros bloc qu’il faudrait
forcer aux éclateurs. Au-dessus, ils repèrent un mur le long d’une
petite falaise sur 5 à 6 mètres de longueur, un mur de pierre
construit par les anciens sans doute pour nettoyer les surfaces
cultivables puisqu’il n’y avait pas d’arbre dans ce secteur ne
serait-ce qu’il y a 50 ans. Ils y ont trouvé une bouteille de vin
caché derrière les pierres du sommet de la construction. Les
« vieux » savaient se remonter le moral.
Michel,
Pierre, Patrick J et Jean-Marc repartent
au trou Laprune afin de descendre le puits vu le matin. En bas du
premier puits de 3 m descendu en libre par Pierre le matin. Avec Jean
qui les a rejoint après avoir fini sa topo, ils continuent
aussi en libre sur un total d’une quinzaine de mètres. Ils
arrivent au bas dans une
belle salle de 8/10m de diamètre encombrée de blocs, parfois gros,
plus ou moins stables. Ils cherchent, perdent le courant d’air mais
ne réussissent pas à passer. Il faudra revenir avec un thermomètre
laser pour explorer les inter-blocs. Nous sommes là où il faut,
derrière il y a de la place pour une belle cavité… mais comment
passer sans prendre le ciel sur la tête ! Cela fait longtemps que nous n'avions pas parlé d'éboulis !!
Pierre nous quitte à 16h30 pour retrouver la maison et les "affaires courantes".
SAMEDI 11 MAI 2019
Il bruine un
petit peu, les saints de glace ne sont pas encore passés (13 mai),
c’est bien dommage !
9H30 :
Départ vers la Rivière Morte de Jean, Matthias, Patrick J.,
Jean-Marc et Michel. Ils n’ont pas oublié le casse-croûte afin de
profiter pleinement de la journée. La journée est épuisante :
certains sont trempés après plusieurs bains forcés ; le
travail au burineur et aux éclateurs dans un espace étroit est
rendu très difficile par la température et le courant d’air
terrible, mais c’est une belle séance de désobstruction. Il
faudra revenir. Ils en profitent pour visiter les galeries
supérieures, joliment concrétionnées, Michel en profite pour faire
quelques belles photos, Matthias escalade, cherche des passages, un
vrai scout éclaireur !
Trois
chiroptères sont trouvés morts dans les galeries supérieures du
cours de la rivière (grands rhinolophes). Dans le passage habituel
il y a quelques rares chauves-souris au ventre blanc qui semblent
mortes. L’hiver ne leur a pas réussi.
9H45 :
C’est le départ de Eddie et Christian – Retour à la maison –
Ils parlent déjà du prochain camp dans un mois…. Le moral est au
beau fixe, tout va bien…
Durant ce
temps Patrick C fait les comptes et Marlène
finit sa couture, les vacances sont terminées !
DIMANCHE
12 MAI 2019
:
Tout le
monde est levé de bonne heure. Chacun range ses affaires et puis
c’est au tour du local de recevoir une attention particulière,
l’aspirateur, les balais et la serpillière entrent en action et à
10H30 tout est propre. Les premiers départs se font pendant que Jean
et Patrick C. partent
faire une « corvée » de bois afin de refaire les
provisions qui ont vite fondue. A midi les derniers quittent le local
en espérant vite se retrouver.
PHOTOS : Patrick Sorriaux - Eddie Serre - Jean Mars Apers et Michel Souverville.
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