mardi 1 décembre 2020

Sortie vers le Roumégas/la Resse. 29 novembre 2020

 

Rédacteur : Pascal
Localisation : Aven de la Resse (Roumégas)
Participants  : 1 Pascal Hernandez
But : Observer une perte/aven découvert cet été
Durée : 3 h

Lien vidéo 

https://youtu.be/8gbr5RBi1Hc  

Sortie vers le Roumégas/la Resse

Le ciel est bleu. Soleil sourit.

Nouvelle observation d’un aven découvert cet été… L’aven de la Resse.

Aven situé à environ 50 m en parallèle à la grotte de la perte de la Resse (1.7 km).

Cet aven est également une perte encore active dès que la Resse se charge… L’eau qui coule au fond est audible même si le débit reste anecdotique – en tous les cas à ce jour.

Par contre, les trois mètres descendant de l’entrée sont assez dangereux, les racines permettent une certaine « armature » maintenant la terre et les galets, mais pas toujours… Ensuite, se fait voir la « roche mère » beaucoup plus engageante, blanche, et piquetée par le passage de l’eau. Hélas, d’autres « galets » sont là aussi, au-dessus de la tête, juste tenus par de la terre… Le sol est rempli de blocs et de galets déjà tombés, ce qui confirme qu’à n’importe quel moment cela peut encore dégringoler. D’ailleurs, au passage en « siège », ma tête touchant un peu le « plafond », un tas de terre est venu pleuvoir sur moi…

Ensuite tout se rétrécit mais c’est franchissable jusqu’en bas, après je ne vois plus rien et étant seul, je ne veux pas m’y aventurer. Même en ayant averti quelques personnes de ma présence dans ce trou, avec envoi des points GPS, si cela venait à s’effondrer c’est immédiatement que j’aurais besoin d’aide et pas dans 6 ou 8 heures… Et je suis seul et personne pour rester devant. Donc je ne tente pas le diable…

Je ressors et vais m’attaquer à l’autre trou qui se trouve à 3 mètres d’où je sens également du frais sortir. J’enlève quelques grosses pierres (j’avais déjà commencé une petite désob l’été dernier), coupe une grosse racine qui emprisonne un gros bloc/galet, mais impossible de bouger ce dernier ; trop lourd ! Là aussi faudrait faire un gros déblayage, à plusieurs... 

Puis je visite un autre "trou" découvert sous un remblai un peu plus haut dans une barre de calcaire séparant deux champs. Là, également, faudrait voir...

Je filme un peu tout ça et je décide de rentrer. À défaut d’exploration souterraine, j’aurai un peu marché, respiré l’air de la terre et des végétaux… C’est mieux que le placo de mes murs !

 

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