lundi 14 juin 2021

Samedi 12 juin : retour au dyson

Rédacteur : matthias
Localisation : trou du dyson
Participants : 2 matthias et jean
But : topographie et recherche de suites au dyson
Durée : 8h sous terre

Compte rendu :

Rendez-vous tôt en matinée, il est prévu de faire la topographie du "second réseau" et de revoir tous les départs potentiels trop rapidement recherchés lors de la première. Petit obstacle au programme, comme Jean a oublié son téléphone, il devient très compliqué de ne réaliser la topo qu'avec le laser, on décide donc de prendre le perfo et la massette et de passer directement à la partie explo/désob.

Dès la première salle, je trouve un départ jamais exploré, environ six mètres d'une galerie très étroite qui se termine sur un conduit fréquenté par de petits mammifères. Je déclare forfait malgré un très léger courant d'air. Jean en a profité pour agrandir la sortie à l'aide du burineur et de la massette.

Par la suite, Jean dépense beaucoup d'énergie sur un plancher stalagmitique qui barre complètement une cheminée montante : 5mètres de plus explorés mais tout se ferme au delà. Nouvelle déception.

On poursuit méthodiquement toutes les possibilités avec des contacts à la lumière fréquents donc flop encore dans le fond et les éboulis de la zone broyée. Trop dangereux de travailler dans cette zone de toute façon.

En revenant en arrière, Jean souhaite trouver des départs descendants. on retourne les blocs à divers endroits et on finit par espérer une suite le long d'une paroi. Deux coups d'éclateurs consécutifs me permettrons de déboucher très étroitement à la tête d'un petit puits, je descends 3m en opposition et entrevois deux suites trop fines, nouvelle déception, on ressort pour manger sous la chaleur déjà franche du sous-bois.

Retour à l’intérieur, on ré-attaque l'entrée du puits et Jean peut à son tour aller voir ce qu'il en retourne : l'abandon de cette possibilité est confirmée.

On termine enfin par une remontée étroite repérée en sortant la dernière fois. Avec la forte chaleur bien installée, un très perceptible courant d'air nous souffle dans le visage, la température prise, on est quelques dixièmes de degrés au dessus de la galerie principale. On entame donc le plancher et un pilier qui nous permettent de gagner deux mètres sur les cinq visibles. On arrête fourbus et les bras et poignets bien fatigués, il nous faudra y revenir surement sur deux séances pour clôturer définitivement  ou relancer les explos de ce petit réseau très modeste mais néanmoins bien ventilé : on a retrouvé le courant d'air dans le fond ...

 

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