samedi 26 février 2022

Mercredi 23 février : visite classique à l'aven noir

Rédacteur : matthias
Localisation : Aven Noir (causse noir)
Participants : 2 matthias et isabelle
But : visite et photos dans la partie historique
Durée : 6h

matthias au coeur de l'abîme

 Compte rendu :

Depuis le temps que j'entends parler de l'aven noir, je me décide enfin à aller voir la légende de l'intérieur. Nous essayons avec Isabelle de partir de bonne heure afin d'avoir un rai de lumière pour nous éclairer sous terre. Entre les cordes, l'équipement, le pique-nique, et le kit photo, c'est pas moins de 20kg de matériel que nous devront acheminer à deux jusqu'à la magnifique entrée béante au pied de la tour de calcaire surplombante.

Isabelle dans la bouche du monstre

L'équipement du puits d'entrée se fait uniquement sur les arbres en place, la nature est en ce lieu splendide et bienfaitrice pour les spéléos, quel pied !

Malgré l'attrait du lieu, une fois les pieds sur la margelle et le cul au dessus du vide, ça fout le vertige. avec les 50m de corde  qui pèsent dans le kit et la lumière criarde qui déchire le sombre abîme, les émotions sont mêlées mais le cocktail délicieux : j'en frissonne encore.

Une fois en bas, j'installe rapidement le matos photo avant que la lumière naturelle ne disparaisse puis je file prendre la pose sur le fil d'araigné. On a ensuite juste le temps de pique-niquer sur le balcon et on assiste à la triste disparition du faisceau divin.

Matthias dans la surprenante galerie du balcon

 On descend ensuite le mega ébouli de la salle Louis Balsan. On aura l'occasion d'observer deux vieux fours à salpêtre, un mur de géodes de calcite, des splendides miroirs de failles ou leur empreinte sur la calcite infiltrée. Les volumes sont énormes et on a du mal à éclairer les lieux même à pleine puissance. Des interstrates jaunes et rouges forment de très beaux motifs et égaillent la rudesse des lieux.

Les voutes titanesques joliment colorées

géode de calcite

formes aléatoires de la nature ou empreinte de dinosaure ?

superbe miroir de faille calcifié

difficile d'éclairer autant de volume avec mes deux pauvres flashes ! :(

isabelle attaque la longue remontée

 Une cavité à voir au moins une fois dans sa vie !

Samedi 19 février : sortie interclub au lauzinas avec les savoyard

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du Lauzinas
Participants : 10 Matthias, Romélia et 8 invités du club de l'ASAR (73)
But : visite accompagnée sur le site classé
Durée : 6h30

Les savoyards enchantés par les champignons magiques

Compte rendu :

Arrivée tardivement le vendredi soir, l'équipe était pourtant plein d'entrain le samedi matin tout excitée de découvrir le Lauzinas.

D'abord parti du côté du lac vert, on enchaine avec la boucle des lacs et comme nos savoyards trouvent la visite trop courte, on prend un suplément jusqu'aux champignons qui récoltent tous les suffrages.

Très enthousiastes et attentifs à pleins de petits détails dans l'observation de la cavité et de sa géologie, c'est très agréable d'accompagner ce groupe homogène qui a apprécié le lauzinas à la mesure des nombreuses photos qui auront été faites.

A noté : les deux jeunes costaud de la bande nous ont donné un sérieux coup de main et d'épaule afin de remonter une vieille batterie de voiture qui "dormait" au fond (peut être depuis 1980 ! si on se fie à la date de fabrication parfaitement lisible). Merci à eux pour la dépollution.

mercredi 16 février 2022

SORTIE PERTE DE LA RESSE PARTIE AMONT - 13 février 2022

Rédacteur : Pascal
Localisation : Perte de la Resse – Partie amont. Commune de Labruguière.
Participants : 1 - Pascal
But : Faire le point de la partie amont souvent délaissée...
Durée : 3 heures

 

Lien vidéo

https://youtu.be/eoYKWkDVdEw  

Histoire de « bouger » après mon running de la veille, je me suis dit : « Allons faire un tour à la Resse mais côté amont et ce pour y faire le point... » - il est vrai que lorsque le club lance une sortie dans le secteur c’est surtout pour explorer la Resse partie aval qui est, il est vrai, beaucoup plus développée et plus jolie que l’amont, et bien évidemment, avec plus de possibilité de « premières »… Donc, matos en place dans le 4X4, direction la Resse.

L’entrée au fond du porche est toujours aussi exiguë. Petit ramping par ici, cognage de casque par là, j’arrive au carrefour et je m’enfouis en direction de la partie amont. Au détour du méandre, celui après le petit puits, le sol s’est écroulé et l’on observe une galerie qui passe par en dessous : au sol il y a des petits galets, l’eau est passée par là aussi… D’ailleurs je ne me souviens pas de cet effondrement lorsque nous y avions été Sylvain et moi il y a quelques années (?).

Je continue mon cheminement…

Puis il me faut marcher à quatre pattes dans une galerie comblée de gros galets – il a fallu, alors, une très grande quantité d’eau (et du temps) pour amener ces pierres jusque là ! Je reprends la rivière et arrive dans une salle comblée d’un monticule avec d’autres énormes galets noirs brillants. En hauteur, une toute petite cascade s’écoule d’un conduit impénétrable et qui provient probablement du ruisseau de la Resse, et sur la gauche, il y a une autre petite galerie d’où provient encore de l’eau et dont une partie s’engouffre dans une perte… Je m’avance à plat ventre et contourne le gros bloc de calcaire de cette salle qui semble* être le terminus – et je note un passage étroit qui donne dans une autre galerie ou une salle (?)

* je dis : ‘semble’ parce si cela continue après cette étroiture, alors ce n’est plus le terminus…

Petit problème : Juste un café le matin, ce midi je n’avais presque rien mangé et je commence à le ressentir; je n’ai ‘même pas pensé prendre avec moi des barres-céréales ou des trucs comme ça, pas même de l’eau !’ : Tsss, quel con !!! Bref, je sentais l’hypo arriver… Alors c’est le retour sur des jambes qui commencent à se faire lourdes et le souffle devenir plus court…

Lorsque je retrouve l’air libre et une fois dans la plaine, voilà le vent qui me fonce dessus et m’assaille de tous les côtés… Je peste ! Vivement l’été ! 

[Un retour est programmé pour la semaine prochaine afin de voir ce qu'il y a après l'étroiture du 'terminus']





mardi 15 février 2022

weekend des 12 et 13 février

pendage caractéristique à 45°
Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de roquebleue
Participants : 3 matthias, isabelle et bernard L.
But : poursuite des explorations de décembre
Durée : 9h + 6h


 Compte rendu :

Samedi matin, on s'attaque à la cheminée la plus accessible, en deux tirées de mât, nous arrivons en haut de la partie visible depuis le bas. Malheureusement, le creux de gauche n'est qu'une simple cloche qui ne laisse passer dans le fond que quelques loirs dans un conduit plus que réduit. Dans l'axe, un petit couloir de loir est aussi visible, tout le reste est comblé avec des petits galets cimentés dans de l'argile calcifiée. La désobstruction ne nous motive pas, on aura quand même pu admiré un joli mur blanc de concrétions mêlées de calcite et aragonite.

On change de lieux et on attaque la cheminée des schistes, là aussi, il faut deux longueurs de mât pour déboucher sur un plan incliné qui permet de se désencorder. A nouveau un joli mur d'aragonite nous accueille avec des brosses à dents grises qui indique que l'air a tendance à remonter. La galerie qui fait bien deux mètres de diamètre est soudain scindée par un plancher de gour suspendu partiellement effondré, à partir de là, on évolue dans des conduits totalement tapissés de "chou-fleur". A gauche, ça monte puis redescend sur un autre plancher de gour, fin de la balade. A droite, Bernard avance dans des enchainements d'étroitures, je le rejoins et fini par forcer une ultime chatière qui laisse voir un méandre de plus en plus étroit (entre 10 et 20cm) de nombreuses crottes de mustélidé nous laisse penser qu'une sortie débouche en surface. On a aussi pu observer tout le long d'une interstrate de petites crosses ou fleurs de gypse qui confirme sans aucun doute possible le point d'interrogation noté sur la topo dans la galerie principale.

A la redescente, Bernard qui veut tenter de redescendre par un chemin plus direct trouve une suite horizontale qui relie toute les cheminées visibles dans la galerie du bas. L'aventure se termine à nouveau sur un lapiaz de voute complètement comblé de sédiments. On s'arrête là pour aujourd'hui, on laisse un maximum de matériel sur place en attendant le lendemain. total de la journée, une centaine de mètres de première avec +30m de monté ce qui nous ramène à l'altitude de l'entrée et des différents points hauts de la cavité.

Dimanche retour derrière la zoubida, on part au lavandières, le siphon est complètement vide, en creusant le sable, on finira par retrouver l'eau deux mètres derrière le dernier point topo au ras du sol.

Lors de l'escalade de la grosse cloche de marbre, Bernard fini par retrouver dans la deuxième longueur des vieux spits et un piton grosse déception, surtout que la galerie du haut est bouchée par un gour suspendu mais finalement on se consolera en établissant une jonction à la voix, à la lumière puis physique avec le terminus de la zoubida. On refait la topo en bouclant et oh surprise ! on découvre sur l'ordinateur une grosse erreur sur la topo existante. le siphon est deux fois plus bas que prévu et viens en toute logique buter sur le niveau de base de la cavité.



mercredi 9 février 2022

SORTIE PROSPECTION et BALADE  : 7 et 9 Février 2022

 

Rédacteur : Pascal
Localisation : Labruguière et Courniou-les-grottes
Participants : 1 et 2 Pascal et Brigitte et Pascal
But : Revoir un ancien trou sur le causse de Labruguière et l’ancienne entrée du Lauzinas.
Temps : 3 et 2 Heures


https://youtu.be/0GBFiVLKHNw
Commune de Labruguière - 7 février 2022

Près de la vielle Bergerie. 
Un trou répertorié par le SCMNE, en tous-les-cas pointé sur certaines cartes du club. Un trou dont l’entrée était presque comblée de terre et de cailloux et que j’avais désobstrué il y a de cela 4 ans environ. Je n’avais par la suite jamais cherché à entreprendre une désob poussée… C’est une conduite forcée, enfin je crois, vu les empreintes de l’eau qui un jour s’y était « engouffrée », on peut bien sûr noter les coups de gouges par endroit… (Trou N°3 sur la vidéo). Y pénétrer ne pose aucun problème mais c'est étroit. Le boyaux est en forme de « S » et débouche sur une galerie étroite et colmatée de boue et impénétrable en l’état. J’ai également découvert un autre trou, cependant je ne sais quoi penser. Faut regarder la vidéo… (Trou N°2).
 

 

Bref, je m’étais rendu compte que l’eau du ruisseau, lorsqu’il était chargé, (à 1.50m du trou N°3) perdait son débit juste un peu en amont du trou N°3, mais aucune perte découverte… Lorsque l’eau se jette dans Thoré (en aval du trou N°3) ce n’est plus que le dixième du débit comparé au débit plus en amont. Bien sûr, mes affirmations ne sont basées sur aucune étude, mais il y a 3/4 ans c’était visible à l’œil nu. Ce jour 7 février 2022  le ruisseau est à sec…
Le trou N°3 s’enfonce en direction du causse…

 

Courniou - 9 février 2022

Petite balade du côté de Courniou afin de photographier l’ancienne entrée du Lauzinas et randonner une petite heure dans la zone…
Sur la droite, une partie de la falaise est écroulée et le lieu semble dangereux. Depuis le bas on ne peut pas distinguer l’ancienne entrée, mais lorsque l’on gravit le monticule d'éboulis, derrière ce dernier, juste au pied de la paroi, on visualise encore très bien l’espèce de tube de fer qui devait servir d’accès à la grotte. Tout a été volontairement colmaté jusqu’au trognon ! La nouvelle entrée se trouve bien loin de là...


Partie effondrée


L'ancienne entrée encore bien visible !


Ciel bleu avec la lune en plein milieu...


Ancienne bâtisse de la carrière


Qu'elle est cette technologie ?

mercredi 2 février 2022

lundi 31 janvier : comptage des chauves-souris

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de la rivière morte de scio
Participants : 2 matthias et pascal
But : recensement annuel des chiroptères
Durée : 2h

 

rhinolophes euryales ?

Rendez-vous annuel de janvier pour le comptage hivernal des chiroptères. Nous avons passé deux heures à visiter méticuleusement la partie amont de la grotte qui héberge au moins six espèces différentes de chauves souris : 3 espèces de rhinolophes (grand rhino, petit rhino et rhinolophe euryale?) et 3 espèces de murins (grand murin, murin à oreilles échancrées et murin de daubenton?).

Nous sommes sur des chiffres comparables aux trois dernières années avec un total de 250 individus toutes espèces confondues. Les différentes espèces sont à peu près toujours aux mêmes endroits dans la grotte. Les bêtes sont plutôt dispersées et ne forment qu'occasionnellement des essaims de 5 à 10 individus serrés.

Come avec Pascal nous ne sommes pas des spécialistes chevronnés, nous avons prix deux photos afin que les amis du GCLR puissent identifier des Rhinolophes et des murins ne ressemblants pas aux espèces bien connues.

murin de daubenton ?

 

 

mardi 1 février 2022

SORTIE PONDERACH – 29 janvier 2022

Rédacteur : Pascal Hernandez Localisation : SAINT PONS

Participants : 9 : Matthias, Robin et Pascal du SCMNE. Claire et Cédric futurs membres du SCMNE(?) et 4 personnes du collège de Saint-Pons.

But : INITIATION

Temps : 5 heures
 
Lien vidéo
https://youtu.be/T8TtvcBC_-Y


Bon, on ne présente plus les initiations faites à notre emblématique Grotte de Pondérach. Matthias a choisi le parcours standard, le plus linéaire en direction du « crocodile puis en traversant la salle du massacre… Vers midi, après avoir suivi la rivière, nous avons fait la pause repas entrecoupé avec les petites conversations typiques sur le monde souterrain… Puis, avant d’être trop refroidis pas l’arrêt, nous avons continué la rando jusqu’au terminus…
 

Une initiation sympa, avec des gens sympas comme le sont tous ceux qui vont sous terre…
 

Les photos ne sont pas terribles car elles sont tirées d’une capture d’écran des vidéos...