mardi 15 février 2022

weekend des 12 et 13 février

pendage caractéristique à 45°
Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de roquebleue
Participants : 3 matthias, isabelle et bernard L.
But : poursuite des explorations de décembre
Durée : 9h + 6h


 Compte rendu :

Samedi matin, on s'attaque à la cheminée la plus accessible, en deux tirées de mât, nous arrivons en haut de la partie visible depuis le bas. Malheureusement, le creux de gauche n'est qu'une simple cloche qui ne laisse passer dans le fond que quelques loirs dans un conduit plus que réduit. Dans l'axe, un petit couloir de loir est aussi visible, tout le reste est comblé avec des petits galets cimentés dans de l'argile calcifiée. La désobstruction ne nous motive pas, on aura quand même pu admiré un joli mur blanc de concrétions mêlées de calcite et aragonite.

On change de lieux et on attaque la cheminée des schistes, là aussi, il faut deux longueurs de mât pour déboucher sur un plan incliné qui permet de se désencorder. A nouveau un joli mur d'aragonite nous accueille avec des brosses à dents grises qui indique que l'air a tendance à remonter. La galerie qui fait bien deux mètres de diamètre est soudain scindée par un plancher de gour suspendu partiellement effondré, à partir de là, on évolue dans des conduits totalement tapissés de "chou-fleur". A gauche, ça monte puis redescend sur un autre plancher de gour, fin de la balade. A droite, Bernard avance dans des enchainements d'étroitures, je le rejoins et fini par forcer une ultime chatière qui laisse voir un méandre de plus en plus étroit (entre 10 et 20cm) de nombreuses crottes de mustélidé nous laisse penser qu'une sortie débouche en surface. On a aussi pu observer tout le long d'une interstrate de petites crosses ou fleurs de gypse qui confirme sans aucun doute possible le point d'interrogation noté sur la topo dans la galerie principale.

A la redescente, Bernard qui veut tenter de redescendre par un chemin plus direct trouve une suite horizontale qui relie toute les cheminées visibles dans la galerie du bas. L'aventure se termine à nouveau sur un lapiaz de voute complètement comblé de sédiments. On s'arrête là pour aujourd'hui, on laisse un maximum de matériel sur place en attendant le lendemain. total de la journée, une centaine de mètres de première avec +30m de monté ce qui nous ramène à l'altitude de l'entrée et des différents points hauts de la cavité.

Dimanche retour derrière la zoubida, on part au lavandières, le siphon est complètement vide, en creusant le sable, on finira par retrouver l'eau deux mètres derrière le dernier point topo au ras du sol.

Lors de l'escalade de la grosse cloche de marbre, Bernard fini par retrouver dans la deuxième longueur des vieux spits et un piton grosse déception, surtout que la galerie du haut est bouchée par un gour suspendu mais finalement on se consolera en établissant une jonction à la voix, à la lumière puis physique avec le terminus de la zoubida. On refait la topo en bouclant et oh surprise ! on découvre sur l'ordinateur une grosse erreur sur la topo existante. le siphon est deux fois plus bas que prévu et viens en toute logique buter sur le niveau de base de la cavité.



1 commentaire:

Pascal a dit…

Superbes les photos ! j'adore le "visuel" !