mardi 22 octobre 2024

Sortie Club : 12 et 13 Octobre 2024 – COURNIOU.

Rédacteur : Pascal
Localisation : Grotte ANAÏS et ROQUEBLEUE
Participants : Grotte Anaïs – Romélia, Charlotte, Pascal, Julien, Loïc, Maïwen et Cléa.
Grotte de Roquebleue – Groupe 1) Anaïs, Romélia, Charlotte, Loïc, Julien, Thomas et
Isabelle.
Groupe 2) Daniel, Maïwen, Cléa et Pascal.
But : Sortie club et initiation
TPST : (à calculer)
 
 
Lien vidéo Le Lac de Roquebleue
 

Courniou

9h30. 

Petit entraînement descendeur/jumar avec Isabelle récente membre du Club.


Isabelle et Pascal



 

Grotte Anaïs


Notre Prési éponyme voulait que nous allions au trou Anaïs et observer ce qu’il en était de cette grotte découverte par elle-même au hasard d’une marche… La désob avait été abandonnée depuis des années ; est-ce que cela valait le coup de continuer les explos ? C’est parti pour une petite balade souterraine, on équipe l’entrée afin de descendre dans l’espèce de buse plastifiée et atterrissons quelques mètres plus bas ; obligés d’y aller un par un car c’est relativement étroit. Puis c’est la descente d’un puits biscornu, par endroit raide ou très pentu, et là toujours aussi étroit. Romélia veut mettre l’autre corde que nous avons ramenée avec nous, celle en place depuis des lustres ne lui plaît guère ; d’ailleurs elle est tellement grosse et gonflée (11?) que mon descendeur refuse de la faire glisser…

Une fois à l’étage intermédiaire, Loïc escalade la partie de droite et Maïwenn et Cléa descendent explorer la faille, quant à moi je reste perché sur un bloc en attendant que Julien, Romélia et Charlotte franchissent l’étroiture du bas du puits...

Au fond de la faille, sur la gauche, se trouve une étroiture en chaise qui mène à une cheminée. On ne peut y être à tous tant l’endroit est exiguë ; Cléa entreprend de monter la première partie de la cheminée puis bloque sur la deuxième qui est très glissante et impossible à monter sinon en artif… L’explo s’arrête là. Nous discutons avec Cléa de ce qu’elle a vu ; faudrait-il continuer par là ? Rien n’est engageant dans le sens où nous ne notons aucun courant d’air, mais nous ne serons fixés que lorsque nous aurons escaladé la cheminée…

Quand aux autres départs pincés ou colmatés que l’on trouve ici et là à mi-étage, ça ne paraît pas très excitant…

Nous ressortons et regagnons le local à quelques pas de là…

D’ici peu, commencera l’assemblée générale de notre club...

 

Le SCMNE


Au pied de la grotte Anaïs

Julien


Romélia

Romélia

Maïwenn

Charlotte



Grotte de Roquebleue (Groupe 2)


Anaïs avait proposé une sortie club à la Roquebleue parce que certains du SCMNE n’avaient encore jamais visité la grotte ; ce qui était un non-sens pour le club qui en détenait les clés et la responsabilité ! Par contre, Maïwenn, Cléa, Daniel et moi la connaissions parfaitement dans son parcours classique et même un peu plus ; cependant il nous manquait le LAC. Qu’à cela ne tienne nous ferions deux groupes ; le premier pour aller faire connaissance avec les ineffables secteurs des Volcans et de la « Zoubida » -Certes, certains auraient préféré aller avec le deuxième groupe mais ils se devaient en premier de connaître les « classiques »… Et le deuxième groupe constitué de Daniel, Maïwenn, Cléa et ma pomme, irait descendre tout en bas dans le réseau de la rivière et du lac… Depuis le temps que j’essayais d’y aller ! La dernière fois c'était accompagné d’une spéléo, l’explo s’était faite sur 2 jours consécutifs et impossible alors de trouver le bon chemin ; 15 heures de recherche, et lorsque nous eûmes trouvé l’embranchement, plus de matos… Bref, cette fois nous parvenons vite au premier puits, un P12 bâtard que Daniel équipe avec un beau fusion, il descend suivi de Maïwenn et Cléa, puis c’est mon tour… Après un second petit puits très glissant, argileux, ce sont des étroitures et un labyrinthe pas possible dans des éboulis : merci les petites flèches : sans elles nous y serions encore !

Daniel fonce, toujours devant, bordel, mais t’as gobé du Captagon ou quoi ? Il fonce, fonce, fonce, rien ne l'arrête… Les genoux, les coudes, les hanches , ça fait mal partout ! Et après ce qui semble être un répit pour nos os, un dilemme se pose à nous une fois devant le petit carrefour : on part devant ou derrière ? On conjecture ! Évidemment il fallait bien se planter ! lorsqu’il nous faut avancer à plat ventre, parfois dans l’eau, et que tout se rétréci, on comprend que quelque chose ne va pas si on se souvient de la topo. Puis soudain, devant, au loin, Daniel gueule que ce n’est pas par là. Demi tour. Cléa peste, Cléa est prête à se taper la Henne Morte sourire aux lèvres, voire descendre le puits Lépineux sur une corde à étendre le linge, mais alors ramper dans l’eau pourrave, patauger dans la boue, alors là, non, non, non, trop dégueu !!! 

Ah, cette fois ça paraît le bon cheminement, nous avançons debout, passons un méandre serré mais haut. Nos voix résonnent puis sans que l’on s’en rende compte une galerie nous amène direct au bord du lac ; "EH OOOH !" "EH OOOOOOH" nous répond l’écho : nous restons bouches bées : PUTAIN DE PUTAIN DE LAC ! LE PLUS BEAU LAC SOUTERRAIN QUI M’AIT ÉTÉ DONNÉ DE VOIR ! L’eau est limpide comme du saphir liquide ; UN BLEU MORTEL ! c’est tout simplement magique, d’une beauté inouïe ! Daniel n’arrête pas de shooter son smart… Les mômes sont scotchés ; comment décrire ce que nous voyons ?

...

Le retour c’est « marche ou crève » ! Le Kit devient de plus en plus lourd au fur et à mesure que je déséquipe et enfoure le matos. Passer les éboulis labyrinthiques avec le gros kit me tétanise les bras, heureusement que par moment Maïwenn m’aide à le tirer entre les blocs…

...


Au bout d’un temps qui paraît interminable, la circumnavigation prend fin et c'est la sortie !
Puis nous arrivons au local qui se trouve proche de la grotte.
Maïwenn et Cléa doivent partir.
Anaïs et Julien sont encore là puis s’en vont à leur tour.
Daniel n’en revient toujours pas de la beauté de ce LAC.
Puis bière, bière, bière…
Et nous retournons chacun de notre côté !
Elle est pas belle la vie de spéléo !
Euh pas toujours, je regarde la cheminée, ouais mais bon, ça c’est perso...
 
 
Quand le LAC vaut son pesant de saphirs...

Maiwenn, Cléa et Pascal


Cléa subjuguée

Whaou !

Whaou ! 2

Whaou ! 3



 Photos Roquebleue de Daniel

mercredi 25 septembre 2024

Samedi 21septembre : interclub à roquebleue

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de roquebleue
Participants : 9 Cathy, Jean-luc, Fred A. en formation guide et le club de Montpeyroux (34)
But : accompagnement sur le site classé
Durée : 5h
 
Aucune compassion pour le pauvre Fred qui galère avec la trappe
 
Compte rendu:
Après un bizutage de Fred qui s'est torturé le poignet durant de longues minutes pour ouvrir la trappe, le groupe s'est engouffré avec impatience dans la belle bleue.
Cathy explique à Fred le cheminement et les différentes consignes pour les visiteurs. Jean-Luc quand à lui profite des invités pour tester des photos avec ses torches LED dans des grands volumes : à part la température des couleurs qui nécessite d'être ajustée selon la torche, les résultats sont positifs pour des photos à regarder sur écran. Cette technique est beaucoup plus rapide à mettre en oeuvre que des flahs et les visiteurs profitent d'un bel éclairage durant quelques dizaines de secondes. 
 
 
Le tigre à dents de sabres

SORTIE EXPLORATION – LE LAC DES TROIS – Le 22 septembre 2024

 

Rédacteur : Pascal
Participants : Julien et Pascal (SCMNE). Romain (SRSASR). Mika (A.M.E.S).
But : Explorer le lac final après la fin de galerie aval.
Localisation : « Grotte de La Croix » – COURNIOU.
TPST : 5 heures
 
 Lien vidéo :

- Je suis chaud ! m’avait dit Romain au local.

- Ok !

Donc c’est parti pour le lac !

Ce n’est pas d’hier que l’idée et l’envie d’aller voir ce qu’il y a en bout du lac final de la grotte de La Croix m’agitent une zone du cerveau… Il faut savoir que le lac parcourt autant la partie amont qu’aval : c’est un lac gigantesque tout en longueur et la zone que nous allons "visiter" ne l’a certainement jamais été… Et Claude R. m’avait un jour dit que derrière se trouvait probablement quelque chose de grand, ou peut-être pas… Dans le pire des cas, nous trouverions quelques passages jusqu’au trou Eddie… Alors ? Ben faut quelques porteurs pour acheminer le matos jusqu’au lac ; il faut gravir un ressaut merdique ; pas haut, mais vertical et très glissant avec presque aucune prise, ensuite, crapahuter une cheminée étroite et descendre le puits final d’une dizaine de mètres ou un chouia de plus... -plutôt un pentu, mais glissant comme une piste de patinage.

Romain nous fait une jolie lunule au perfo pour rajouter une déviation dans le pentu et améliorons quelques ancrages.

Mika, de l’A.M.E.S, sera présent, mais ne se jettera pas à l’eau, ni non plus Julien du club. Nous serons deux à rentrer dans le lac ; Romain du SRSASR et moi.

De l’entrée jusqu’au final de la galerie, la marche d’approche est relativement rapide ; nous atteignons vite le terminus -en apparence ; car au-dessus du ressaut se trouve le départ de la cheminée qui aboute sur le périnée ; une espèce de plateforme entre cette dernière et le puits/pentu. Puis une fois en bas c’est la petite étroiture de boue et le Lac...

L’eau est descendue ces derniers temps…

La salle où nous nous changeons est assez volumineuse et j’en chie sa race pour enfiler mon néoprène : Julien est obligé de m’aider. Pour la petite anecdote, alors que j’étais seul chez moi, le jour ou je l’essaie, impossible de l’enlever, même avec un manche à balai, au niveau de l’épaule, en mode « démonte-pneu » : impossible. Je me jette sous la douche ; eau chaude, là aussi macache, rien à faire ! Je me sens tout à coup comme un gros gland ! Imagine, je sors de chez moi, appelle le voisin qui se trouve avec sa copine, -on rit pas hein ! Tu parles… El le type en train de m’éplucher devant chez lui, dans la rue… Bref, à peine le temps de mettre en marche ma GoPro que Romain se jette à l’eau genre méthode canyoning ;  "d’ailleurs on sent que le mec a l’habitude…". Perso je suis genre plus mou pour me mettre à l’eau. En plus j’ai ma cam dans une main et la torche dans l’autre… puis arrive l’endroit où soudain je perds pied ; le trou, plouf je m’enfonce, c’est profond, même complètement sous la flotte je ne touche pas le fond, et là, c'est la galère pour remonter rapidement, car je ne peux pas lâcher la Gopro… Je mouline comme ce n’est pas possible pour remonter à la surface… Et je reprends la nage en direction de Romain en effectuant une brasse comme je peux ; en plus je ne voulais pas immerger ma cam car l’écran arrière s’était pété suite à un ramping à La Caunette. Je me rends compte que si nous arrivons au terminus du lac c'est parce que les eaux depuis quelque temps étaient descendues, sinon cela aurait été compliqué, voire impossible.

Nous explorons un peu de partout. Là où l’on pense que se trouve le siphon, en fin de lac, Romain se maintient mains contre la paroi pendant qu’il passe le maxi de son corps par en dessous, et ça part… Quant au visuel l’eau est trouble par la boue que nous avons soulevée et on ne voit rien avec la caméra…

Alors que je m’enquille dans une bifurcation en direction de l’amont, Romain, en parallèle d’où je suis, arrive à jonctionner avec la partie du lac où nous avons escaladé le ressaut puis la cheminée. Chouette trouvaille, car à l’avenir, pour retourner explorer le lac, nous pourrons passer par ce passage sans avoir à remonter et descendre tout le matos… si le niveau de l’eau nous le permet !

On observe quelques groupes d’aragonites dans les plafonds.

Romain trouvera deux ampoules/flash des années 60’s ou 70’s attrapées dans un recoin rocheux du lac où elles flottaient là depuis des décennies…

Après quelques aller-retour dans le lac, nous décidons de ressortir où nous attendent sagement sur la berge Julien et Mika.

Plus qu’à retirer ce satané néoprène que Mika m’aide à enlever ; enlever non, il me l’arrache !

Romain lui n’a pas envie de la quitter, juste il sort de son chapeau de magicien un truc du genre pantalon de la voirie orange fluo qui crève les yeux et bardé de trucs réfléchissants, qu’il enfile par-dessus sa néo pour pas la râper lors de la remontée...

Mon kit est encore plus lourd qu’à l’aller ; la combi mouillée pèse un âne mort !

Une fois au local, blablabla, la bière coule, de la bonne bien relevée… puis des chips, du saucisson, une pizza, tout ce qui est bon pour le cholestérol ! Mais on s’en fout…


Bien plus tard sur WhatsApp...

- Romain, peux-tu me donner tes impressions en 3 mots pour le siphon ; comment as-tu senti l'entrée du siphon : grande ? Serait-ce un conduit ou juste un bas de paroi à franchir ?

- Pour moi l'entrée du siphon fait environ 1m de large, le plafond est environ 50 cm sous l'eau, au vu de la grotte je pense plus à une paroi à franchir mais c'est incertain. Tu peux rapporter les ampoules de flash qu'on a trouvées dans le lac.

 

 



 

Oh, des ampoules flash vintages !

Autre modèle...

Le ressaut

Quand le niveau des eaux montera, euh...

Mika remonte le puits final

Ah les mecs du canyoning !!!


On sonde les parois...


Julien et la montée du ressaut

Romain qui prépare la déviation

Déviation sur lunule

Là, le siphon !!!

 
[Merci à Mika de s’être déplacé depuis Narbonne et à Romain pour cette première !]

Il me tarde… le passage du siphon ! Ben oui, il va bien falloir y aller, non? Je suis dans l’étude du projet : TATATANNNN !!!!

PS : Ma Gopro a bien pris l'eau malgré le plastique qui l'entourait un peu -la vitre arrière s’était brisée lors d'une précédente sortie, et ben de retour chez moi, batterie enlevée et séchée, j'ai mis un bon coup de sèche cheveux dans et autour de la Cam et elle a par la suite démarré sans aucun problème : pas à dire ; les GoPro c'est du solide !


mercredi 18 septembre 2024

Weekend des 14 et 15 septembre : rassemblement caussenard

Rédacteur : matthias
Localisation : Arre (gard)
Participants : 2 Matthias et isabelle
But : rencontres, conférences, spéléo ...
Durée : 7h + 6.5h sous terre

monumentale est un adjectif qui convient bien à la grotte des Calles !
 
Compte rendu :

Après la rentrée des classes, c'est la rentrée spéléo avec le traditionnel caussenard qui a tenu ses promesses grâce à une organisation parfaitement millimétrée. Dès le vendredi soir les spéléos de l’Hérault, du Gard et des quatre coins de la France étaient présents en nombre. La météo, les repas, les projections, les stands de matériel, les cavités proposées … tous les publics auront étés comblés par la qualité dans chaque domaine. Un caussenard à marquer d'une pierre blanche. Merci à toute l'équipe des bénévoles qui se sont mobilisés sans compter durant une semaine complète pour que ces deux jours soient une fête mettant la spéléo à l'honneur.

l'emblème de ce caussenard : "le phare"
 

Le plafond comme les murs ont étés décorés patiemment par Dame Nature

arrivée dans les très grands volumes


Qui a fait tomber le seau de peinture ? ces marnes violettes sont du plus bel effet !

évent de Brun

Les araignées de pousselière ont des cousines

plafond onirique
 

lundi 16 septembre 2024

Sortie 14 septembre 2024 – Initiation – Grotte de « La Croix ».

 

Rédacteur : Pascal
Participants : 3 : Loïc et Pascal (SCMNE) et Fred en Initiation.
Région : Courniou – Grotte de La Croix.
But : Initiation
TPST : +- 5 Heures
 
 
Je ne devais pas venir, mais comme il s’agissait d’une initiation, je préférai accompagner Loïc car je ne connaissais pas Fred et je n’avais aucune idée quant à ses dispositions physiques même si Loïc m’avait dit qu’il était sportif… Courir un trail de 12 km c’est une chose, remonter un puits de 10/15 mètres sans connaître ce qu’est une remontée au Croll/poignée… Bref, j’amène avec moi une préhistorique échelle souple au cas…

Loïc équipe les petits puits d’entrée, descend en premier et je reste en haut pour expliquer à Fred le maniement du descendeur et les protocoles de sécurité : il comprend vite. Il descend sans problème et nous nous dirigeons au fond de l’aval...

A partir du ressaut vertical et glissant comme du verglas, nous expliquons à Fred comment se servir de la pédale. Loïc monte les quelques mètres et s’assoit près des ancrages. Fred suit. Je lui montre comment faire, au début il a du mal à coordonner ses mouvements Croll-Jambe-Poignée, puis rapidement, au bout de deux ou trois minutes, en lui expliquant comment se coller à la paroi et comment se reposer sur le Croll, il choppe le coup et fini par arriver en haut. A présent la cheminée nous attend ; un peu galère avec les Kits…

On se cale entre la cheminée et le puits.

Équipement du puits/pentu final, et nous descendons…

Nous avons presque plus rien à montrer à Fred sinon comment et vers où se diriger pour que la corde ne frotte pas sur l’arrête plus bas, et nous nous retrouvons tous au fond…

Sur la droite ; petit passage étroit et boueux et nous sommes arrivés devant le lac. La couleur de l’eau est magnifique ; surtout lorsque je mets ma Fenix sous l’eau. Féerique par moment…

Nous restons là, assis au bord du lac, à discuter de ce qu’il pourrait y avoir quelque part là bas derrière… Nous décidons qu’il faudra revenir pour traverser le lac car aujourd’hui l’eau est froide, et surtout, nous n’avons aucune néoprène. Puis c'est un peu profond et long…

Mais ça va se faire !

La remontée ne pose pratiquement aucun souci à Fred et une fois arrivés au carrefour on fonce vers la partie amont et je propose à Fred une traversée initiatique du boyau : un truc assez serré, en parallèle à la galerie principale, et qui donne dans la salle des « clowns » (Voir ancienne sortie 2023). Première tentative ; ça coince… à la deuxième ça passe ; il est content, nous aussi ! Il a son diplôme « Lombric » !

On ressort, la marche d’approche est courte et donc nous retournons rapidement aux caisses. On se change ; moment le plus pourri des spéléos.

Retour au local et…

Évidemment : Bières !!!

 

Fred...

Le Lac (La photo est trompeuse ; c'est grand !)



Fred dans le boyau "initiatique". Plus loin la salle des "clowns".

 

dimanche 1 septembre 2024

Samedi 31 août 2024 - Sortie spéléo à Courniou

Rédacteur : Maïwenn
Participants : Cléa et Maïwenn
Lieu : Grotte de la Croix
Durée : 4h00


Avec la saison touristique touchant à sa fin et profitant d'un jour de congé commun, Cléa et moi décidons de partir à l'aventure dans l'une des magnifiques grottes de notre commune.

Après réflexion, notre choix se porte sur la grotte de la Croix. Cléa avait déjà exploré la partie amont avec Pascal lors d'une précédente sortie, tandis que j'avais eu l'occasion de découvrir brièvement la partie aval en son absence, alors qu'elle était en stage à Majorque.
N'ayant pas les clés du local, nous contactons Anaïs et Denis pour savoir si nous pouvons les récupérer. Une fois les clés en main et après avoir fait quelques courses, nous nous rendons au local pour déjeuner rapidement et nous équiper.

Après avoir marché jusqu’à l’entrée de la grotte, nous sommes immédiatement assaillis par des insectes. C'est alors que je me rends compte que j'ai oublié mes gants dans la voiture… Je retourne donc les chercher, et une fois cet oubli réparé, nous pouvons enfin entamer notre exploration ! C'est notre première véritable sortie en autonomie, où nous devons nous charger de l'équipement. Ayant été parfaitement formés par Pascal, nous nous équipons avec efficacité et pénétrons dans la grotte. Cléa, ayant quelques souvenirs flous de la dernière visite, s'appuie sur mes indications pour se remémorer les lieux. Nous décidons ensuite de nous aventurer dans la partie aval.

Là, nous découvrons de superbes lacs souterrains, que nous photographions abondamment. L'exploration nous conduit également à travers un passage particulièrement étroit, que nous franchissons avec patience et détermination.

Bien que cette sortie ait été riche en découvertes, il nous reste encore des zones à explorer. Une nouvelle visite s'impose.