samedi 29 juin 2019

samedi 15 juin : guidage au lauzinas

Rédacteur : Matthias
Localisation : grotte du Lauzinas (St Pons de thomière)
Participants  : 2 SCMNE : Matthias et Isabelle et 7 lotois du sclq Thierry Pélissié, Guy Bariviera, Annie Carteron, Patricia Fabrizi, Daniel Soubiran, Jean Soubiran et Sophie Vigroux.
But : accompagnement sur le site classé
Durée : 6h

les lotois nous initient à leur pratique originale de la spéléologie ... ;)


compte rendu :

Nous retrouvons nos amis du lot au local, même si ils viennent de pas très loin, ils en profitent pour se faire un weekend sympa.
Pas mal de personnes aimeraient voir en vrai les champignons qu'ils ont vu sur de nombreuses photos, c'est décidé, on partira du côté des stars.

il y a des taupes qui creusent de nouvelles galeries au lauzinas.



l'équipe au complet
Sur le chemin, on profite des connaissances de Thierry pour se remettre à jour en géologie et en analyse de remplissage. Guy nous montre ses talents de chasseur d'invertébrés et prélève quelques collemboles, crustacés terrestres et myriapodes afin d'avoir quelques données sur la micro-faune, pour les petits mille-pattes, on n'a que l’embarras du choix à côté de l'étroiture de l'escalier des géants, on en compte par dizaines sur les crottes de loir.


aspiration par guy d'un collembole qui court à la surface du gour

Matthias et Isabelle au bivouac du sahara

Par la suite, nos invités vont de cris d'admiration en éloges, une mention spéciale est décernée pour le marbre rubanné qui a fait l'unanimité.
Visite classique, retour direct à la surface sans passer par les lacs.
Une journée agréable avec une équipe fort sympathique et intéressée.

samedi 22 juin 2019

En souvenir d'André SUDRE - notre ami Dédé.

Notre ami Dédé s'en est allé le lundi 17 juin au matin. C'est avec tristesse et émotion que la nouvelle est tombée. Il avait 88 ans.
Nous l'avons accompagné avec ses amis porte-drapeaux jeudi 20, pour son prochain voyage vers l'au-delà.
André avait participé aux explorations de l'Aven du Mont-Marcou, du réseau inférieur de la grotte de la Devèze et de bien d'autres grottes.
Au revoir André, tu vas pouvoir retrouver tes compagnons déjà partis pour ce long voyage.

Lors d'une sortie dans les années 1960 : de droite à gauche - André Sudre, Alain Barthès, Jean-Michel Dô, Raymond Crouzat, Georges Armengaud, Claude Raynaud.

En mai 2002, une de ses dernières sorties lors des travaux de réhabilitation du Trou de la Vigne : de droite à gauche - André Sudre, Alain Malric, Suzanne Raynaud, Jacky Fauré, Claude Raynaud, Guy Géhin, Jean-Michel Escande.
André Sudre était aussi ancien combattant. 



mercredi 19 juin 2019

Sortie du Jeudi 13 et Lundi 17 juin à Roquebleue.

Rédacteur de la fiche: Denis MATARIN

Date: jeudi 13 et lundi 17 juin 2019

Localisation: Grotte de Roquebleue - commune de Courniou les Grottes - Hérault

Clubs: jeudi - Spéléo Limbourg (NL) * lundi - SSS Bâle (Suisse)

Participants: 13 sur les deux jours

Accompagnateurs: Michel Berbigé (lundi) et Denis Matarin (jeudi et lundi)

Patrick, Jan, René, René, Béatrice, Thomas, Fredy, Hansruedi, Roger, Rolf, Urs, Thomas

But: sortie photos

Durée: Jeudi - 6h * Lundi - 5h30


Réalisation:

Deux équipes sympas et deux sorties d'affilées agréables.
Beaucoup de photos réalisées, avec parfois des attentes pas trop longues.
Nous avons fait le circuit classique. La Zoubida impressionne toujours nos visiteurs.









PHOTOS : SCMNE - Denis


mardi 18 juin 2019

Dimanche 16 juin : explo et photos à roquebleue

Rédacteur : Matthias
Localisation : roquebleue (courniou)
Participants : 2 Matthias et Isabelle
But : explo et photo
Durée : 8h




compte rendu :

10h au local, nos amis suisses et lotois sont déjà dans Pondérach.
On débute donc la journée par le marché paysan installé exceptionnellement sur le plateau de la gare.
A 11h , on entre enfin dans roquebleue et on file poser une corde à côté de la bâche verte afin de descendre au réseau de l'oiseau.
Une fois en bas, deux départs sont possibles, on commence par la gauche car c'est selon la topo le plus grand développement. On ne sera pas déçus, c'est un festival de marbre bleu ! les diverses galeries descendantes recoupent en damier au moins trois galeries latéral, c'est un peu labyrinthique, on essaye d'explorer chaque recoin pour dégoter les plus belles courbes ou couleurs dans le marbre. Une fois au bout dans le dernier angle, je dégote un passage et explore une partie qui n'est pas topographiée, je tombe sur une petite mare d'eau qui siphonne, j'entends isabelle à la voix, elle a choisit un passage plus évident par le haut, je remonte par une étroiture dans une petite salle avec un point topo au centre, isabelle arrive par le plafond sur une dalle plantée verticalement, ici, c'est très ébouleux, on est pas loin de l'entrée de la découverte dans une zone complètement broyée. on repart par un troisième chemin qui se transforme en laminoir, c'est pas bien haut mais très joli car il y a plein de coups-de-gouge. Après 20 mètres de reptation, on retombe dans une galerie déjà connue, la boucle est bouclée, il est temps de prendre une collation.

Le plafond est tellement joli que c'est un plaisir de ramper dessous
Après le repas, on part de l'autre côté, on trouve en bas une foule d'objet tombé d'en haut, le clou du magot étant une pellicule photo kodak ! on poursuit sous la salle des schistes, la topo s'arrête mais on voit un petit tas de cailloux et une étroiture ouverte soigneusement. Je m'y engouffre prudemment, seconde étroiture puis le plafond se relève, j'escalade tant bien que mal une très fine diaclase et désescalade sur le même principe de l'autre côté, je tombe dans une très belle salle cylindrique en marbre, le fond laisse déborder un gros éboulis de schiste. Je remonte l’éboulis qui semble bien stable et fini par buter sur deux énormes dalles de schiste qui bouche l'arrivée en plafond, nul doute qu'on est à coup sur pas loin du sol de la salle des schistes.


voici les cadeaux de quelques maladroits en haut de puits. Denis confesse : la clé de 17 c'est lui.
Retour à la galerie principale sans oublier de remonter les déchets. Comme il n'est que 16h, on décide de s'attaquer au second objectif, l'escalade qu'André et Eddie ont fait il y a trois/quatre ans. Arrivé en haut pose d'une seconde corde, bidouillage de deux plaquettes pour les visser dans les trois goujons restants. le passage du petit puits en opposition n'est pas très rassurant car il est un peu trop large.

On distingue bien la corde qui communique à mi-puits
Une fois de l'autre côté, grosse déception, ça cut au plafond, ça ne poursuit pas en fasse et le plus gros espoir par le bas revient au bas du premier puits borgne !! c'est une déroute complète heureusement quelques bouquets d'aragonite nous consoleront avant de redescendre.

Des bouquets d'aragonite inédits rien que pour vous
isabelle redescend dans la grande salle des schistes
Journée bien remplie, les courbatures seront au rendez-vous car après les 6h au Lauzinas la veille, ça commence à faire beaucoup.





mardi 4 juin 2019

Samedi 1er Juin 2019 Grotte du Reclot Explo-4

Rédacteurs : Pascal Hernandez



Date : Samedi 1er juin 2019

Localisation : Le Reclot -commune de Labruguière

Participant(s) : 2, Jean Bourrely et Pascal Hernandez

But : voir les 3 départs au bas du puits et éventuellement topographier une partie de la grotte.

Durée sur le terrain : approximativement 4 heures




Lien pour vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=2OfVv1sPYQ0&t=455s 
 
14h00
Le temps que jean prenne des points topographiques extérieurs avec son nouveau jouet : un Disto X2 modifié et un smartphone symbiosé, nous descendons dans le puits d'entrée. L'eau coule moins que lors de la dernière explo. Je passe le laminoir et commence à avancer un peu. Pendant ce temps Jean mitraille les parois avec les petits points rouges du laser. Et nous avançons comme ça, par tronçon, avec des pauses dans l'eau… (mais l'eau m'est beaucoup moins froide qu’au trou Eddie). Enfin nous arrivons au méandre où nous pouvons nous mettre un peu débout jusqu’au puits de la cascade où le débit me parait moindre (?). Jean lui continue à pointer tout azimut. Je monte sur le haut du méandre redescends sur le rebord de la cascade. Le puits franchi, je pause dans la marmite. Il ne reste qu'à attendre que Jean finisse ses relevés et descende à son tour. 


 
Jean observe un départ...


Le puits de la cascade



Nous arrivons au bas du puits, explorons deux galeries qui se trouvent en face -une très très étroite au ras du sol et l'autre à 80/100cm dans la paroi. Galeries qui semblent ne mener nulle part sauf une peut-être, qui donne dans une espèce de salle où en hauteur coule de l'eau et d'où on aperçoit un petit départ qu'il faudrait agrandir : quelques mètres vers on ne sait où ? Jean n'est toutefois pas convaincu de l'intérêt pour ces  galeries. Par contre le méandre, au ras du puits, sous la marmite, paraît continuer plus loin, semble plus prometteur. Je laisse Jean continuer tout seul; je suis crevé. Il franchit un passage étroit. Puis revient. Il préférerait l'attaque du méandre par en dessous et suivre ainsi le cours de la rivière. Je suis d'accord, mais ça, ce sera pour une autre fois !

On remonte le puits en laissant encore l'équipement sur place. Lorsque je sors du tonneau d'entrée mes bras sont anesthésiés; je ne les sens plus. Jean lui parait frais dispo et filme ma sortie avec son smartphone -il me semble -et il a l’air de se marrer!

Il est 18h00 quand nous retournons sur terre, au chaud, en ce jour de chaleur et soleil...


lundi 3 juin 2019

Du mercredi 29 mai au dimanche 2 juin : le camp entre deux camps



Liste des participants au camp : 7
Denis Matarin
Matthias Loiseau
Jean Bourrely
Patrick Cabrol
Pascal Hernandez
Béatrice Poisson
Philippe Poisson

Rédacteurs : Jean Bourrely et Patrick Cabrol

Date : mercredi 29 mai
Localisation : Communes de Saint Pons et de Courniou, grottes Dyson et Larqué
Participant(s) : 1, Jean
But : topographies et prospection
Durée sur le terrain : 5h30

Arrivé le mardi soir chez moi, je suis prêt le mercredi pour reprendre les travaux de topographie des petits trous découverts ces derniers mois.  Mon premier objectif est de reprendre à zéro la topo du Dyson, faite durant le camp précédent et qui n’était pas très convaincante : je débutais avec l’ensemble Disto X2 / Smartphone, et je n’étais pas au point. Mais comme j’ai pu rôder quelques procédures durant le camp, je sais quelles erreurs éviter : ne pas se presser, vérifier les mesures à chaque nouvelle station, corriger les numérotations, faire le croquis en direct sur le smartphone, …

Equipé pour la journée d’un casse-croûte, je commence vers 10h la topo du petit Dyson. Galerie d’entrée, départ à droite, galeries supérieures. Le souffle est toujours bien présent en haut. Je laisse dans un premier temps le laminoir incliné ouvert lors du dernier camp, puis je m’apprête à y aller … ça passe ? ce truc étroit ? au premier abord, une impression que l’espace s’est rétréci …


Dyson, 24cm dans sa plus grande hauteur, vue du chemin de retour

Un peu de courage et je me lance avec les instruments. De l’autre côté du laminoir, je complète la topo, revisite la « suite » (?) ; j’avais prévu de faire un deuxième passage et d’attaquer la désobstruction avec burineur, massette et tout, mais finalement, je n'ai pas le courage d’y repasser.

Dehors, il ne fait pas si chaud. Pique-nique sous les buis ravagés, un petit rayon de soleil et un café chaud plus loin, je décide d’aller refaire la topo d’un autre trou, que nous avons appelé « Le Larqué ».
Ce petit trou descend à 40° sur une dizaine de mètres en conduite forcée, bien prometteuse. Au fond, il faut vider le remblai, mais on voit du vide. La topo est facile à faire. 

Petite balade en surface pour prendre un peu le soleil, et fin de cette première journée.


Date : jeudi 30 mai matin
Localisation : Saint Pons de Thomières
Participant(s) : 2, Patrick et Jean
But : photos, localisations et prospection
Durée sur le terrain : 2h30


Ce matin, Patrick veut me montrer toutes les traces repérées en surface dans la région du Saint Ponais et que je ne connais pas encore. Nous commençons notre périple en voiture, avec de nombreuses haltes pour parcourir monts et ravines à pied. Nous notons les coordonnées GPS, prenons de nombreuses photos. Cela complètera la base de données.

La vallée de la Salesse


Date : jeudi 30 mai après-midi
Localisation : Courniou
Participant(s) : 2, Pascal et Jean
But : baignade
Durée sur le terrain : 2h
 
C’est le jour d’étrenner ma nouvelle combinaison de surfeur ! Avec Pascal, grand amateur de baignade souterraine mazamétain, l’objectif est aujourd’hui de passer voir ce qu’il y a dans les galeries partiellement noyées de la grotte Eddie. Équipés de cannes en bambou pour sonder, du matériel de topo, d’une planche de piscine, tuba et masque, nous voilà face à la nappe d’eau qui semble partir (ou arriver ?) par deux galeries. 

Le matériel du spéléo moderne : je ne sais pas pourquoi la couleur de ma planche de piscine a fait rigoler les copains

La première galerie, dans l’axe de l’éboulis d’accès est noyée. Le sondage avec les cannes confirme que la galerie continue à l’horizontale sur 3m au moins. Nous n’essayons pas pour autant d’y passer avec le masque de plongée.
Dans la deuxième galerie, plus large, il faut d’abord passer sous un passage bas de plafond. Derrière, surprise, à 90° sur la gauche une galerie semble revenir vers la salle d’entrée. Parallèle et remontante, une étroiture facile à élargir permettrait de continuer un peu. Mais ce serait en direction de la surface, pas forcément intéressant, mais pourquoi pas ?
Retour dans l’eau et inspection du fond de la galerie (que l’on apercevait déjà depuis la salle). Un sondage aux cannes laisse envisager une profondeur de 2m environ ; en descente, puisque jusqu’à présent nous barbotions dans 60 à 80cm d’eau environ. La galerie noyée où nous nous trouvons est large sous l’eau, de part et d’autre, peut-être 3m en tout.


Je ne fais pas la topo, quelques notes rapides seulement. On reviendra quand il y aura moins d’eau cet été !


Date : vendredi 31 mai matin
Localisation : Verreries de Moussans
Participant(s) : 3, Pascal, Matthias et Jean
But : sortie scolaire
Durée sur le terrain : 2h
 
Ce matin, Patrick nous amène dans la vallée du Thoré en sortie scolaire géologique ! Nous repérons les pertes du Thoré pour commencer ; l’eau de l’une d’elle au moins se retrouve aux Usclats, puis en direction du Jaur. C’est une coloration de Bernard Gèze en 1948 qui l’a démontré (« La capture souterraine du Thoré (versant atlantique) par le Jaur (versant méditérranéen) », Annales de Spéléologie tome III).
Ensuite, par un chemin plus que défoncé, la vaillante « titine » de Patrick nous monte au sommet de la montagne qui surplombe la vallée. Dans une zone gréso-schisteuses, des dolines, véritables cas d’école du genre, sont éparpillées sur un peu moins d’un kilomètre. 

La grande doline

Un habitant des sous-bois

Matthias devant l'entrée d'une ancienne mine de fer

Quelques photos et débats philosophiques sur la vie et l’univers plus tard, il est temps de se restaurer : au « Dolmen » à Labastide.


Date : vendredi 31 mai après-midi
Localisation : grottes Laprune 1 et 2
Participant(s) : 2, Matthias et Jean
But : visite, topographie et exploration
Durée sur le terrain : 4h30
 
Matthias voulait voir les trous prospectés lors du dernier camp et que nous avions appelé « Laprune 1 et 2 » ; moi, je voulais continuer la topographie du numéro 2 à peine commencée il y a 3 semaines. 

Ce sont des prospections anciennes du club : le trou numéro 1 avait été ouvert complètement puis abandonné il y a des dizaines d’années, le trou numéro 2 était à peine entamé sur ses premiers mètres et sa désobstruction poursuivie par Jean-Marc et Claire. Mais le dernier camp nous avait permis de bien y progresser et d’atteindre une salle ébouleuse avec plusieurs continuations possibles. La salle en question est à -15m de l’entrée, ce qui la situe 2 ou 3 mètres sous le niveau de la rivière de surface.
Après avoir inspecté cette « grande » salle, constituée de deux étages séparés par des blocs effondrés peu rassurants, je fais de mon côté la topo, pendant que Matthias à mains nues, commence à retirer terre et petits blocs du trou le plus profond. 10-15 minutes plus tard, ça passe : on ne dira pas facilement, on ne dira pas sans appréhension car tout est en équilibre dans le secteur, mais ça passe.

Laprune 2

Nous explorons environ 30 mètres de galeries et descendons d’une quinzaine de mètres supplémentaires par rapport au camp précédent. Je fais la topo, pendant que Matthias avance, et dégage les passages.
Les suites possibles sont toutes vers le bas. Là un rocher facile à retirer avec quelques outils ou un bout de corde, ici de l’argile et du remplissage à gratter. Il faudra revenir, mais tout en douceur …

A notre retour au local, nous retrouvons Patrick avec Béatrice et Philippe qui viennent d'arriver.


Date : samedi 1er juin matin
Localisation : grotte de Ponderach
Participant(s) : 2, Béatrice et Philippe
But : visite et photos

Béatrice et Philippe partent faire une balade photo dans la grotte de Ponderach.
Ils montent au réseau du 11 novembre au "Crocodile" et redescendent au niveau de la cascade.

Pendant ce temps Denis et Patrick ont rendez-vous avec Mme la Maire de Courniou pour la sortie du livre que le club écrit sur les grottes de la Devèze et de Roquebleue.
Moi, je reste tranquille au local pour mettre de l'ordre dans mes notes, topos et photos.

L'après-midi, avec Pascal, je pars visiter et topographier au Reclot (cf. compte-rendu de Pascal). De retour, je retrouve Béatrice et Philippe qui ont pique-niqué sous terre le midi.

Le soir, je suis tellement fourbu, Béatrice et Philippe aussi que tout le monde se dit bonsoir à 21h30 et se retrouve rapidement au lit.

Date : dimanche 2 juin matin
Localisation : Courniou, zone du Larqué
Participant(s) : 4, Béatrice, Philippe, Patrick et Jean
But : désobstruction


Dernier jour du camp et nous n'avions pas creusé ? Patrick décide de remédier à cette oubli impardonnable et propose de s'attaquer à la Perte du Larqué (= 30 cm de large et autant en profondeur).

Armés d'un courage sans faille, nous déblayons, en nous relayant rapidement pour ne pas se fatiguer.
La cavité résiste et il faut enlever quelques gros cailloux pour  voir l'allure que cela prend. Ce n'est pas le miracle ! Un petite amorce de galerie semble remonter vers la rivière à sec mais il faudrait enlever les sédiments et remplissages divers pour y voir plus clair. Pas de courant d'air...  Il faudrait tout de même consacrer au moins une demie journée avec deux ou trois personnes pour aller plus loin et prendre une décision. Cette entrée est bien placée et il ne faut pas laisser une chance nous échapper. Il faudra vite revenir pour ce petit effort complémentaire.

Patrick à l'attaque, premier relayeur

Vers midi, nous arrêtons, on verra la suite plus tard. Un repas rapide et chacun se sépare pour poursuivre ses occupations. Le camp "entre deux camps" est terminé. Retour dans 3 semaines.

BILAN DU CAMP :
  • Grotte du Dyson : topographie complète... ça souffle... désobstruction à poursuivre.
  • Grotte de Laprune 2 : 30m de première à travers des éboulis, lever de la topographie de tout ce qui est connu... à poursuivre
  • Grotte Eddie : plongée de la première voute mouillante; ajustement de la topographie; élargissement de la chatière d'accès aux lacs... à poursuivre... avec les shadoks
  • Grotte du Reclot : encore quelques mètres de première dans une rivière souterraine des plus inconfortable; levé de la topographie d'une partie de ce qui est connu... à poursuivre... avec ceux qui ont la forme !!!
  • Perte de Larqué : avancée de 1m... à reprendre afin de voir vers où cela va réellement...

RENDEZ-VOUS :
 
- au prochain camp de désobstruction entre le 20 et le 27 juin
- au camp de travail au local entre le 8 et le 14 juillet
- et peut être un autre camp de désobstruction à la fin aout s'il y a des volontaires




Du 04 au 12 Mai - Sortie scientifique à Roquebleue et Pontderach suivi du camp

 COMPTE RENDU DES ACTIVITÉS DU CAMP DE MAI 2019
Ce nouveau camp de mai 2019 se déroule en deux parties avec d’abord l’accueil d’un groupe de géologues qui vient pour visiter Roquebleue et Ponderach les samedi et dimanche puis le camp de travail et désobstruction à partir du dimanche après-midi jusqu’au dimanche suivant.
LISTE DES PARTICIPANTS :
Les samedi 4 et dimanche 5 mai 2019
11 personnes
Du dimanche 5 au dimanche 12 mai 2019
13 personnes
Patrick Cabrol
Jean Bourrely
Roger Estève
Christine Balme
Pierre Phan Dong
Pauline Phan Dong
Mathieu Bertin
Patrick Sorriaux
Gilberte Sorriaux
Thierry Pelissié
Annie Carteron
Patrick Cabrol
Jean Bourrely
Roger Estève
Jean-Marc Apers
Claire Flahaut
Michel Souverville
Patrick Jouffret
Marlène Jouffret
Pierre Pages
Cathy Pages
Christian Scotto
Eddie Serre
Matthias Loiseau

Durant 10 jours notre local s’est transformé en véritable petite ruche !

VENDREDI 3 MAI 2019 :
Jean est déjà arrivé à St-Pons depuis une semaine alors que Patrick C. arrive ensuite ce jour le premier à 15 H pour faire les courses, allumer le feu dans la cheminée. Roger qui vient de Gardanne arrive à 18H suivit de très peu par les deux groupes de Thierry (du Parc Régional du Quercy et Patrick S. géologue pétrolier – St Girons). A 20H30 c’est le groupe du Parc Régional du Luberon qui arrive au local. Nous sommes au complet. Tout le monde se connaît ou presque et ce sont de belles retrouvailles qui commencent par un apéro aux multiples origines.
Après le repas et de longues discussions, il faut se coucher car nous avons un bon programme devant nous.
 SAMEDI 4 MAI 2019 :
Matin :
Nous commençons par la visite touristique de la grotte de la Devèze qui va s’axer essentiellement dans deux directions : la géomorphologie des galeries et les concrétions. Tous les participants sont bien en accord sur les interprétions des observations actuelles de la visite et tous souhaiteraient qu’une thèse puissent être faites sur cette cavité remarquable avec un travail orienté sur les creusements et remplissages de la grotte, sa géomorphologie, des datations etc…. Il faudrait trouver un financement mais ils sont très rares en ce moment (sans oublier un encadrement de spécialiste!)
Nous visitons ensuite le musée de la spéléologie en insistant sur la valeur patrimoniale très importante de certaines pièces autant dans le domaine de la progression sous terre que dans celui de certains échantillons minéralogiques.
Après un retour au local du club pour le repas de midi, nous nous équipons pour la visite de la grotte de Roquebleue 
 Après-midi :
Suite à une demande du club auprès de Mr le sous-préfet de Béziers nous bénéficions d’une autorisation spéciale de visite dans le cadre de l’article 9 de l’arrêté de gestion du 10 janvier 2000 qui prévoit l’organisation de visites supplémentaires à caractère administratif ou scientifique. Parmi les personnes présentes nous avions donc : Thierry Pelissié qui est gestionnaire de la Réserve Naturelle Nationale Géologique du Parc du Quercy ; Christine Balme vient de prendre sa retraite comme gestionnaire de la Réserve Naturelle Nationale Géologique du Luberon, Patrick Sorriaux est géologue retraité des pétroles d’Aquitaine ; Gilberte Sorriaux est géologue retraitée de l’université Paul Sabatier de Toulouse quant à Roger Estève il est ancien président de Réserves Naturelles de France et actuellement président de la commission des aires protégés du CNPN (Commission Nationale de la Protection de la Nature).
Participants :
Accompagnateurs : Patrick Cabrol et Jean Bourrely.
Participants : Christine Balme, Pierre Phan Dong, Pauline Phan Dong, Mathieu Bertin, Thierry Pelissié,  Annie Carteron, Patrick et Gilberte Sorriaux, Roger Estève.
Nous sommes rentrés à 14H30 dans la cavité pour une sortie à 20H30, soit 6 heures sous terre. Les échanges ont été tellement riches que nous serions restés plus longtemps, nous n’avons pas vu le temps passer, mais deux copains nous attendaient au local et les estomacs commençaient à faire remarquer leur présence !
Nous avons beaucoup observé les différents types de concrétions qui font la renommée de la cavité et dont la formation est relativement bien connue, nous ne reviendrons pas dessus ici. Nous avons aussi passé un bon moment à observer la sédimentation rythmique des marbres bleus de la « Salle du Fantôme ». Du point de vue de la morphologie, l’ensemble du groupe à beaucoup apprécié le système annexe au drainage de la Salle des schistes qui est un modèle du genre. Les observations ont permis au groupe de pouvoir dater la fin de dernière période d’inondation des galeries et le début des concrétions blanches actuelles à 10-12 000 ans avec les « mud-crack » sur les argiles etc... Nous sommes restés un moment dans la Salle Bleue au bas de la galerie du sable afin de comprendre le sens de circulation des eaux dans ce secteur, avec le dépôt des sables, des poupées d’argile calcifiées etc… Des observations complémentaires ont ainsi été faites dans ce secteur. Les « sinusoïdes » de la galerie du Salon de Thé ont aussi intéressé le groupe avec des sinusoïdes horizontales (des méandres) pour la rivière souterraines et des sinusoïdes verticales pour la phase suivante de remplissage avec les dépôts des dunes d’argile.
Là aussi la grotte de Roquebleue demanderait la réalisation d’une thèse de 3° cycle…. On cherche des volontaires, un encadrement et surtout des financements !
Nous sortons de la cavité à 20H30 et rejoignons le local sous la pluie. Heureusement Jean-Marc et Claire sont arrivés et ont bien entretenu le feu. Douche générale, puis apéro et repas avec des saucisses grillées dans la cheminée. Coucher à minuit… La journée a été longue… on s’endort vite et certains ronflent c’est bon si..gne pour eux !.
 DIMANCHE 5 MAI 2019
A 7H45 tout le monde est debout. Hier soir il pleuvait, aujourd’hui le ciel est bleu mais il ne fait que 4° avec un fort vent du Nord-Ouest. Les saints de glace (11 au 13 mai) sont en avance mais plus tôt ils seront partis mieux on se portera !
Dimanche matin :
Un groupe se prépare pour aller à Ponderach, pendant que Jean-Marc et Claire vont faire de la prospection en surface autour du trou Eddie. Patrick reste au local pour les courses et la gestion globale du groupe.
La prospection ne donne rien de nouveau. Les buis qui ont résisté présentent quelques nouvelles feuilles qui sont déjà envahies par les petites chenilles de la pyrale du buis !!! On a l’impression que cette histoire se terminera lorsque les chenilles auront exterminées tous les buis, mais devant la ferme de la Fajolle il semble qu’elles ont déjà envie de changer de menu avec les chênes, comme cela été vu l’été dernier ?…..
A Ponderach, le groupe est allé un peu plus haut que la salle du Massacre. Là aussi les observations ont porté sur la morphologie des galeries et le creusement en cours de la rivière avec une remontée régressive du creusement qui est remarquable.
 Dimanche après-midi :
A 15H c’est le départ pour une partie du groupe, il y a pas mal de route à faire, entre trois et quatre heures pour chacun. Restent au local pour la suite du camp : Jean, Roger, Jean-Marc et Patrick qui devraient être rejoints demain par de nouveaux arrivants : Patrick J et Marlène.
Pour ceux qui restent, ce sera topographie et travaux aux « Trou de Laprune » avec le nouveau super matériel de Jean qu’il faut bien étrenner sous terre après l’avoir essayé dans sa maison et son garage !!!
Cette vieille désobstruction du club d’il y a une bonne vingtaine d’années a été reprise il y a environ 6 ans par Claire et Jean-Marc qui y ont passé deux week-end. C’est le retour aux sources aujourd’hui avec une petite équipe de trois. Il y a deux trous à 20 m l’un de l’autre. La cavité supérieure part en plein dans le massif alors que la cavité inférieure est parallèle à la rivière. Jean fait le levé des deux trous et totalise 53 m de topo pour une projection réelle de 40 m. La cavité la plus basse mesure 15 m de profondeur dont 5 m sous la rivière qui coule encore un peu mais le trou est sec. Nous parlons de grotte mais il faudrait mieux parler d’éboulis.
La cavité supérieure se présente comme un méandre comblé qu’il faut déboucher. Actuellement nous sommes à 8 m de l’entrée et ça souffle.
Deux petites séances d’éclateur et une cinquantaine de gamattes sont sorties. Çà continue, ça souffle, mais bien sûr il faut creuser… l’espoir est devant nous… on continue ! 
 LUNDI 6 MAI 2019
Le réveil est calme, il fait un super beau temps malgré le thermomètre qui n’est pas encore remonté (6° à 9H).
Lundi matin : Nous décidons d’abord de rester au local afin de faire les courses (nouveaux arrivants ce soir), les écritures diverses (comptes rendus, report au propre de la topographie etc…) 
A 10 heures le groupe repart à la désobstruction d’hier avec Jean, Roger et Jean-Marc pendant que Patrick est « au rapport » c’est-à-dire à la poursuite de l’écriture du livre sur la Devèze/Roquebleue. Il faut en profiter pendant que la désobstruction des copains est possible à 3 car si cela continue il faudra vite être 4….
Retour du groupe au local à 13H30. Quelques coups d’éclateurs et une trentaine de gamattes sont ressorties. Le travail est facile dans les sables et graviers à part les blocs qui sont arrivés là, qui freinent l’avancée et qu’il faut enlever après les avoir cassés.
Lundi après-midi :
Après une petite sieste réglementaire Jean met au « semi-propre » la topographie d’hier un peu complétée ce matin afin de voir ce que cela donne. Cela confirme nos hypothèses, nous pouvons partir plein massif avec de grandes possibilités devant nous. Ensuite nous décidons de profiter du soleil et de la température idéale (18°) pour faire de la prospection tout autour du col des Usclats où quelques indices sont découverts.




MARDI 7 MAI :
Il fait un temps magnifique même s’il fait encore un peu frais. Après quelques échanges, le programme de la journée est fixé.
Mardi matin
Deux groupes partent à 9 heures
Patrick C. va la grotte de la Devèze pour accompagner une personne dans la visite du musée, puis de la grotte. Retour à 11H45 au local
Un groupe retourne au trou Laprune pour continuer les travaux de la veille 
Durant ce temps le reste du groupe part à la grotte Dyson après une petite visite de la grotte des jumeaux inférieurs. Après une visite de l’ensemble de la cavité (total 15m !) il est décidé d’arrêter le travail au fond et de le reprendre près du départ à 5m de l’entrée. En effet un léger courant d’air vient d’un inter-strate étroit et le creusement reprend en direction de l’Est. Il faut élargir et avancer à la fois si bien qu’à la fin de la matinée l ‘équipe n’a progressé que de 50 cm mais cela sent bon, on voit la suite et on devrait peut être pouvoir passer en forçant un peu. Retour au local à 12H30 après 3 heures de travail.
Mardi après-midi :
Nous décidons de poursuivre les travaux de 2018 dans la grotte du Châtaigner pour rejoindre la Rivière Morte mais le travail est long et fastidieux car les galeries sont étroites. Il faut couper une gamatte à moitié dans le sens de la hauteur car elle ne passe pas dans le conduit !
Il y a encore deux zones où on trouve un peu d’eau. Le travail reste difficile car c’est étroit (on devrait dire très étroit) et on avance au minimum de dimension possible, avec très peu de place pour bouger et stocker les déblais. L’avenir est toujours devant nous, mais toujours aussi étroit ! Espérons que l’on ne devra pas creuser trop longtemps !
La remonté est vraiment très pénible, il faudra améliorer si un jour on passe…. L’équipe rentre épuisée au local 
 MERCREDI 8 MAI 2019
Il bruine, le plafond est bas… triste temps même si la nature en a bien besoin..
Mercredi Matin :
Histoire de se balader un peu et faire autre chose que de la « désob », Jean, Patrick J, Roger, et Jean-Marc partent à pieds sous la bruine vers l’entrée du Four à Chaux qui n’est pas bien loin pendant que les autres partent à St Pons aux Courses, puis aux divers « écritures » au local.
L’équipe du Four à Chaux fait une longue balade dans la cavité et s’amuse à se perdre dans le labyrinthe, on comprend que des visiteurs y soient restés durant deux jours. Jean fait un peu de topo en repassant derrière la x° topo du coin, la première du club il y a longtemps, puis d’autres avec des points jaune. Il ne faut pas oublier un nombreux impressionnant de flèches qui font qu’on ne sait absolument pas laquelle suivre. Il vaut mieux se fier à soi-même comme d’habitude ! Patrick Jouffret a l’air comment un poisson dans l’eau dans cette grotte, il serait capable de retrouver son chemin les yeux fermés, faudra tester une prochaine fois !
A 12H30 Pierre Pages nous rejoint pour la suite du camp.
Mercredi après-midi :
Il pleut de plus en plus fort. Nous faisons trois équipes, aucune n’ira aux escargots !
Patrick travaille au second étage du local afin de poursuivre la pose du placoplatre
Jean-Marc et Roger poursuivent la désobstruction à la grotte de Laprune, mais vers 17 heures ils sont pris par un fort orage avec des éclairs et une pluie diluvienne. Ils abandonnent le chantier et rentrent se sécher au local. Ils sont toutefois très contents du travail effectué… La galerie descend un peu, on voit un peu de noir entre les blocs, il y a du courant d’air, il faut revenir….
Jean, Patrick J, Pierre sont a la grotte du Châtaigner pour continuer le travail d’élargissement. Ils sont à l’abri de la pluie sous terre mais pas à l’abri des coinçages et décoinçages successifs dans les passages étroits.
Arrivée de Cathy mercredi à 17H30
Arrivée de Eddie et Christian à 17H30

 JEUDI 9 MAI 2019
Jeudi matin
Départ de Roger à 9H30, la Provence l’attend.
Départ de Cathy à 11 H avec son adorable chien
Nous faisons trois équipes
Trou Eddie avec Patrick C, Christian et Eddie : Élargissement des étroitures. On a bien avancé et cela devient plus confortable, même si l’auteur de ces lignes y est encore un peu coincé !
Trou Dyson avec Jean, Pierre et Michel : Désobstruction. Avancé de 3m dans les conduits supers étroits, il faut élargir
Trou de Laprune : Poursuite de la désobstruction, il faut enlever du sable et des blocs, c’est à dire tirer sans cesse des seaux et encore des seaux, légère progression mais il y a du travail ! Toutefois cela sent très bon….
Jeudi après midi
Nous faisons à nouveau trois équipes
Trou Eddie : Eddie et Christian : poursuite de l’élargissement des passages étroits
Trou de Laprune  : Patrick J et Jean-Marc : sortie de terre et de blocs, ça descend mais pas moyen de passer à cause d’un bloc au milieu du passage il faut revenir avec des renforts
Trou Dyson avec Jean, Michel et Pierre : Jean réussi à casser quelques blocs pour avancer un peu, il retrouve ensuite le sable et une petite salle qui lui permet de se redresser et de se retrouver debout. C’est le paradis après un tel passage étroit ou on ne pouvait même pas pivoter sur lui. 10 mètres de première dans la journée, cela ne va pas marquer les annales du club mais on avance !

VENDREDI 10 MAI
Vendredi matin
On attendait le mauvais temps et puis finalement il fait très beau. On avait prévu une balade à la Rivière Morte, finalement ce sera désobstruction et topo. Après un long palabre pour décider ce que nous allons faire avec des ordres et des contre-ordres, en passant par toutes les possibilités intermédiaires, finalement nous optons pour faire deux groupes.
Jean et Patrick C. partent travailler au Trou Eddie faire la topo et quelques aménagement de confort, pendant que Eddie et Christian partent prospecter au-dessus du même trou. A l’intérieur la topo est levée, Il faudra uniquement faire les finitions. Les aménagements de confort seront à terminer avec l’élargissement d’une étroiture situé sur une faille verticale pas évidente à passer avec l’âge ! Avec les éclateurs ce sera vite réglé.
Jean-Marc, Patrick J, Pierre et Michel partent au Trou Laprune pour en découdre avec un bloc qui gêne le passage avec un perfo, beaucoup de batteries et les éclateurs. Après être venu à bout du bloc qui fermait le passage, Pierre descend en opposition dans le petit puits de 3 mètres qui s’ouvre sous lui. Il arrive au bord d’un autre puits de 5 à 6 m dans la pleine roche mais qu’il ne descend pas. Il voit le fond mais c’est tout, il faut rentrer déjeuner et revenir. 
 Vendredi après midi
Jean, Patrick C, Eddie et Christian repartent au trou Eddie. Jean fini la topographie complète du trou, pendant que Patrick fait de l’écologie en sauvant une salamandre du fond du trou et en découvrant au bord de la cavité un nid de deux couleuvres de 60 à 70 cm avec une dizaine de petits de 15/20 cm.
Eddie et Christian continuent leur travail de prospection du matin afin de peaufiner certains points. Ils commencent à déboucher un petit trou situé à 20m du Trou Eddie. Ils creusent sur un à deux mètres mais s’arrêtent car ils sont gênés par un gros bloc qu’il faudrait forcer aux éclateurs. Au-dessus, ils repèrent un mur le long d’une petite falaise sur 5 à 6 mètres de longueur, un mur de pierre construit par les anciens sans doute pour nettoyer les surfaces cultivables puisqu’il n’y avait pas d’arbre dans ce secteur ne serait-ce qu’il y a 50 ans. Ils y ont trouvé une bouteille de vin caché derrière les pierres du sommet de la construction. Les « vieux » savaient se remonter le moral.
Michel, Pierre, Patrick J et Jean-Marc repartent au trou Laprune afin de descendre le puits vu le matin. En bas du premier puits de 3 m descendu en libre par Pierre le matin. Avec Jean qui les a rejoint après avoir fini sa topo, ils continuent aussi en libre sur un total d’une quinzaine de mètres. Ils arrivent au bas dans une belle salle de 8/10m de diamètre encombrée de blocs, parfois gros, plus ou moins stables. Ils cherchent, perdent le courant d’air mais ne réussissent pas à passer. Il faudra revenir avec un thermomètre laser pour explorer les inter-blocs. Nous sommes là où il faut, derrière il y a de la place pour une belle cavité… mais comment passer sans prendre le ciel sur la tête ! Cela fait longtemps que nous n'avions pas parlé d'éboulis !!
Pierre nous quitte à 16h30 pour retrouver la maison et les "affaires courantes".


 SAMEDI 11 MAI 2019
Il bruine un petit peu, les saints de glace ne sont pas encore passés (13 mai), c’est bien dommage !
9H30 : Départ vers la Rivière Morte de Jean, Matthias, Patrick J., Jean-Marc et Michel. Ils n’ont pas oublié le casse-croûte afin de profiter pleinement de la journée. La journée est épuisante : certains sont trempés après plusieurs bains forcés ; le travail au burineur et aux éclateurs dans un espace étroit est rendu très difficile par la température et le courant d’air terrible, mais c’est une belle séance de désobstruction. Il faudra revenir. Ils en profitent pour visiter les galeries supérieures, joliment concrétionnées, Michel en profite pour faire quelques belles photos, Matthias escalade, cherche des passages, un vrai scout éclaireur !
Ce n’est que vers 20h30 que le groupe ressort, fatigué, mais content.
Trois chiroptères sont trouvés morts dans les galeries supérieures du cours de la rivière (grands rhinolophes). Dans le passage habituel il y a quelques rares chauves-souris au ventre blanc qui semblent mortes. L’hiver ne leur a pas réussi.
9H45 : C’est le départ de Eddie et Christian – Retour à la maison – Ils parlent déjà du prochain camp dans un mois…. Le moral est au beau fixe, tout va bien…
Durant ce temps Patrick C fait les comptes et Marlène finit sa couture, les vacances sont terminées !
 DIMANCHE 12 MAI 2019 :
Tout le monde est levé de bonne heure. Chacun range ses affaires et puis c’est au tour du local de recevoir une attention particulière, l’aspirateur, les balais et la serpillière entrent en action et à 10H30 tout est propre. Les premiers départs se font pendant que Jean et Patrick C. partent faire une « corvée » de bois afin de refaire les provisions qui ont vite fondue. A midi les derniers quittent le local en espérant vite se retrouver.
 PHOTOS : Patrick Sorriaux - Eddie Serre - Jean Mars Apers et Michel Souverville.