mardi 13 mai 2025

Sortie dimanche 11 mai 2025 - Trou des Noix

Rédacteur : Pascal
Participants : 2 SCMNE : Pascal et Pascal (Mouais, comme les Dupont & Dupond).
But : Désobstruction
TPST : 3 h
 
 
 
Depuis quelques temps déjà notre ami Rino est acharné au Trou des noix. Il y passe des journées consécutives à désober et le travail a sacrément avancé depuis la découverte de cette cavité lors d’un camp avec les gars de Sorèze… Au début nous avions attaqué timidement pour maintenant amplifier la désob : car plus de doute ; depuis la découverte de la salle Rino nous n’étions pas dans un trou de blaireau mais bien dans une cavité…

Donc je rapplique depuis le Gard et à peine arrivé au local qu’avec Rino nous partons aussitôt au Trou des Noix.

Saleté de pluie, ça tombe sa mère et rien que de sortir du local pour aller à la caisse que je suis imbibé. Le pire c’est quand nous arrivons à la zone du trou, faut préparer le matos, mettre les combis dans les sacs, les chaussures etc… Ensuite faut crapahuter car le trou se trouve à flanc de montagne et presque en haut, pfouu… Puis ça glisse, d’ailleurs je me pète la gueule dans un passage argileux et descends sur un mètre… Le sac dans le dos j’ai les mains prises par le casque et la boîte à « outils » et je n’ai pas pu me retenir… Bref nous arrivons au belvédère de Julien, il reste bâché tout le temps des travaux et pour le coup c’est sec là dessous… mais pas nous.

La pluie a redoublé.

Dans le petit ressaut, au début de la cavité, faut franchir un rideau d’eau qui coule depuis des micros failles, en deux aller-retour je suis trempé et je commence déjà à me les peler… Puis il y a plein de boue et c’est la galère pour rentrer dans la salle du Rino : tu montes en t’accrochant comme tu peux et le trou t’expulses comme un excrément… D’ailleurs on ressemble à des excréments. Et quand pour fin j’arrive dans la salle, Rino n’a pas tardé à se jeter dans le boyau étroit et plein d’eau…

Nous essayons d’agrandir l’entrée du boyau mais la roche n’est pas bonne pour les pétages : trop de fissures, des trous dedans et de la terre parfois… Au fond c’est mieux. Le courant d’air se fait également sentir lorsqu’il évacue les poussières…

Après quelques heures de travail nous sommes devenus un chouia apathiques, l’eau, la boue, le fait d’être trempés, rien à grignoter, pas de café chaud, nous a refroidi… Mais nous sommes contents parce nous avons pu passer la tête dans l’étroiture du fond et ce que nous avons zieuté ben c’est pas mal : une paroi ondulée genre paroi de grotte quoi et la nette impression que la paroi descend en bas, comme s’il y avait une faille, hélas ; un gros bloc nous empêcha de voir correctement…

Nous repartons. Nous décidons de remettre ça pour ces jours ci : il faut que l’on aille voir ce qu’il y a derrière l’hyper étroiture !

Une fois redescendus au bas de la montagne, le ruisseau gronde, le débit à quadruplé.

Ma voiture est devenue pourrie en deux secondes ; tant-pis c’est aussi ça la spéléo…

Rino s’en va chez lui et mézigue s’en va prendre une putain de douche bien chaude au local : il va redevenir humain…

***

Aujourd’hui lundi, Rino est retourné au « Trou des Noix », et comme il a pu, il a jeté une troisième pierre dans ce que je suspectais déjà être une faille, et elle aurait bien dégringolé dans les profondeurs… Vivement bientôt !



Au fond une faille ?










Aucun commentaire: