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Localisation de la cavité. |
Désobstruction de l'entrée par Matthias, ... |
Samedi 10
juin 2017
Sortie à
la Perte de la Resse – réseau Jean-Marie Coste.
Rédacteur
de la fiche : Denis
Matarin
Date :
samedi 10 juin 2017
Localisation :
Perte de la Resse – commune
de Labruguière – Tarn
Participants :
5
Jeanne
Paola
Alexandre
Matthias
Denis
But :
visite touristique de la cavité
jusqu'au fond du méandre fossile.
Durée :
4 heures 30
... recomblée par les dernières crues hivernales. Pas pratique de gratter avec un cailloux. |
Réalisation :
La cavité a été ouverte après désobstruction le 7
mai 1988, par l'équipe spéléo du Lycée Maréchal Soult de
Mazamet, sous la responsabilité de Jean-Pierre Planty, grand
passionné de se petit causse oublié de tout les spéléologues
tarnais.
Rendez-vous était donné entre 14h et 14h30, pour
Paola, Jeanne et Alexandre qui arrive de Toulouse, sur la place près
du puits du hameau Le Reclot. Avec Matthias, nous arrivons à 14h10,
et surprise, nos toulousains sont déjà là. Ils n'ont pas été
retardé par un convois d'éoliennes, les bouchons ou la neige !!
mais avec les 29°C qui fait aujourd'hui, la neige cela aurait été
un comble !! Salutations d'usages, bises, caresses au chat du
hameau qui est venu dire bonjour, et nous repartons vers En Sire et
Saint-Hilaire pour aller chercher le chemin qui descend à la ferme
du Roumégas.
Arrivée au pont de la Batisse, nous garons les voitures
le mieux que nous pouvons pour ne pas gêner la circulation. Nous
nous changeons sous un ciel bleu azur mais avec une chaleur qui monte
en intensité. De gros nuages d'orage bourgeonnent sur la montagne,
mais d'après la météo il ne pleuvra pas du week-end. Nous
traversons le ruisseau de la Resse sous le pont et longeons sa rive
droite dans le près. Les vaches ne sont pas là, il faut en
profiter.
Le bidon avec le matériel photo ... |
Nous arrivons devant le porche de la cavité, je descend
et commence à m'enfiler dans la galerie plongeante, mais mes fesses
ne passe pas. P....n ! le trou s'est refermé depuis notre
dernière visite. Personne ne viens dans cette cavité, qui pourtant
est un des plus grand du Tarn. Il faut désobstruer mais on a rien
pour creuser. Matthias qui est le plus fin de l'équipe réussi à
passer, trouve un cailloux plat et nous voilà au travail pour
agrandir l'entrée un maximum. Demi-heure plus tard, les passages
étroits sont recalibrés pour que toute l'équipe passe sans trop de
problème, car la suite est plutôt humide.
Je passe l'étroiture verticale qui donne accès au
laminoir et attend Alexandre à l'entrée de celui-ci. Vingt huit
mètres à ramper dans l'eau, et c'est partie !! Je m'immerge et
trouve l'eau à la bonne température, Alexandre me suis, suivi par
Paola, Jeanne, et Matthias qui se bat avec le sac ou il y a le bidon
étanche. Il est obligé de le sortie du sac, de laisser celui-ci sur
le bord de l'eau et de continuer en poussant le bidon devant lui. Le
plafond est vraiment bas.
... a franchi le laminoir, ... |
Encore quelques passages bas au ras de l'eau, nous
franchissons une zone ébouleuse et nous débouchons enfin dans le
méandre. On se tient debout. Nous parcourons le méandre actif tout
en admirant les différentes formes d'érosion. Nous trouvons un
insecte ou une larve ?? Je la prend en photo. La vasque s'est
encore creusée, nous avons de l'eau à mi-cuisse au moins profond.
Nous traversons la partie rose qui est fascinante et après quelques
mètres de progression, nous quittons le ruisseau qui se perd dans un
amas de gros galets de gneiss.
Nous retrouvons le silence de la caverne. Nous montons
un ressaut de trois mètres pour atteindre le départ du méandre
fossile. La progression reprend sans trop de difficulté, jusqu'au
moment ou la voûte s'abaisse vraiment. Passage dans de la boue,
passage ou il faut ramper, d'autre endroit ou il faut se tenir
courbé, nous avançons péniblement. Les moment ou nous pouvons nous
redressé sont rares. Après de multiples arrêts pour reprendre
notre souffle, nous atteignons enfin la salle terminale, ouf !!
Et dire qu'il faut refaire tout ce chemin en sans inverse, il vont me
maudire !! Et le gros bidon qui est arrivée jusque là, s'est
phénoménal.
... suivi par Matthias. |
Matthias fouille partout, il est increvable. Après
avoir avalé Balisto et barres aux amandes, boire un bon coup pour
relancer la machine, nous repartons vers la sortie. Multiples arrêts
photos pour Matthias, même dans le passage boueux. Cela permet de se
reposer un peu. Nous retrouvons afin la partie ou le méandre est
haut. Du coup, nous avançons plus vite. Arrivée au départ du
fossile, Paola, Jeanne et Matthias vont voir la seule et unique salle
concrétionnée de la caverne. Photos puis descente du ressaut pour
retrouver le bruit familier du ruisseau. La progression vers la
sortie est entre-coupé d'arrêts photos. Sans s'en rendre compte,
nous somme déjà arrivée devant le laminoir. Nous franchissons
c'est obstacle sans problème, sauf le bidon qui coince un peut.
Nous retrouvons enfin la sortie, ou nous somme
accueillis pas une grosse bouffé de chaleur. Retour aux voitures
sans se faire courser par une vache. Nous terminons la soirée chez
le président, autour d'une bonne table.
Une bestiole indéterminée : larve de ??? |
Matthias éclaire de la calcite transparente au plafond du méandre fossile. |
Paola et Matthias. |
Jeanne. |
Alexandre. |
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Notre cher président pris dans une pose fort peu avantageuse. |
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Très beau "coups de gouges" dans le méandre fossile. |
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Impressionnant plafond de fistuleuses, il ne reste pas un centimètre de libre ! |
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Remarquable bouquet de chandelles dans la grande salle séparant le méandre actif du méandre fossile. |
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Tout le long de l'actif, d'intrigants nodules décorent les parois rosées. |
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Denis admire la très belle coupe de la galerie active. |
1 commentaire:
Le causse demanderait un peu plus d'exploration de la part des spéléos. Je suis sûr que "là-dessous" il y aurait de belles surprises !
Pascal
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