De bonnes fêtes au SCMNE
Le plus vieux club de France encore en activité - Actualités des activités du club.
lundi 23 décembre 2019
mercredi 18 décembre 2019
Samedi 14 décembre 2019 Sortie Roquebleue
Rédacteur : Pascal
Localisation :
Courniou
Participants
: 3 SCMNE : Denis Matarin, Robert Nunez, Pascal Hernandez, + les 6
spéléo du Lot :
Virgoulay
Eric, Ayroles David, Lopes José, Dorival Nathalie, Pralon
Claude, Mazel Laurent.
But :
Visite de la Roquebleue
durée : 6h30
durée : 6h30
Lien vidéo
https://youtu.be/IfZDgQuNzMU
Nos visiteurs les Lotois sont arrivés un peu en retard à cause d’un problème de circulation mais ils sont arrivés… Ah, ces Lotois qui ne pensent qu’à manger et fumer ! Faut dire qu’il y à du lourd dans l’équipe : des gars qui passent partout dans des endroits pas possibles, des gars qui sont même allés fabriquer une espèce d’écluse dans un siphon pour pouvoir le vider, le passer, et le ré-emplir au retour histoire de ne pas perturber l’équilibre hydro‑climatique de leur grotte : chapeau, fallait le penser et surtout le mettre en pratique ! Donc, il sont venus visiter notre Roquebleue emblématique. Pas de baudriers ni de poignées, juste ceintures et longes puisque la grotte est équipée comme une via ferrata : puis on ne pénètre pas à la RB pour faire de la spéléo sportive ou exploratrice, mais pour admirer ses concrétions uniques ! On vient, oui, pour du contemplatif. On vient pour que le cortex visuel nous fasse ressentir des petites ondes de plaisir… Qui, ne reste pas ébahit devant notre Zoubida*, cet enfant caché des dieux pour que les humains ne puissent le corrompre ?
Il
y a du vent, l’air est frai… Nous partons à pied car la grotte
ne se trouve pas loin du local.
Denis
donne les clés à Robert en se marrant -
« Robert
tient les clés et ouvre la porte que j’en ai marre de
l’ouvrir ! ».
Robert
peste car il n’arrive pas à mettre
ou à tourner la clé de
la porte d’entrée de la
grotte et tout le monde se marre. C’est
vrai que pour ouvrir la porte c’est sportif et surtout
pittoresque !
Puis
nous descendons dans la
caverne d’Alibaba…
Et
au fur et à mesure que nous avançons les « Ô
qu’elle est magnifique ! »
sont de plus en plus appuyés.
C’est quand même la Nathalie qui est la plus démonstrative dans
ses commentaires admiratifs.
Les mecs sont plutôt : « Ouais,
heu, nous on a aussi Padirac et le Merdalou… »…
Excepté,
le Cinéaste**
et Référence.0**
qui restaient scotchés
sur
chaque parcelle concrétionnée… Parfois
il aurait même fallu les décoller au Kärcher !
![]() |
La coloration est naturelle, la photo n'est pas retouchée ! |
C’est
au tour de la Zoubida
de faire la kéké, elle le
sait d’ailleurs que c’est la plus belle, la star, la reine du
royaume où, même les plus
blasés, restent silencieusement admiratifs devant tant de beauté
aussi impitoyable !
Elle le sait et en joue, et
nous tout autour, assis, nous restons là, hypnotisés, la souillant
même de nos regards impurs… Nous sommes des élus bien chanceux !
Ensuite,
faut repartir…
Nous
avons fait un peu le tour
de tout, et du côté
de la salle des volcans où
il faut aussi se déshabiller
avant de pénétrer dans un
passage magnifiquement exempt d'impuretés : les bottes
et autres bottillons
ainsi que les combinaisons sont Strictement
INTERDITS… Là
aussi, c’est une explosion de concrétions et autres
concrétionnement déments qui
te sautent à la gueule, de tous les côtés ça pète, ça
scintille, brille
sous le feu des Leds...
Me concernant, en
ces moments,
je me fous des termes géologiques et de minéralogie qui casseraient
la magie de l’instant. -Quand toi
et ta copine êtes
ensembles et ressentez
des émotions, tu
ne calcules pas le
moment en te disant que ces
émotions sont
uniquement une somme de
neurotransmetteurs et de molécules bio-chimiques en
interaction avec ta psy patati et patata…
Tu goûtes simplement l’instant ! Là
c’est pareil...
![]() |
Patchwork de concrétions |
Sinon,
il y a également eu
l’exploration d’un ressaut de calcite de plusieurs mètres menant
aux sapins d’argiles. Voyant la corde qui
se trouve fixe
en permanence et voulant
voir les « sapins d’argiles »,
les élans téméraires de certains furent attisés. Mais ce n’était
pas prévu au programme. Ben tant pis, il y a un croll que Nathalie
gardait sur elle tel un talisman, et
qui servira
pour
monter -sauf
Robert qui lui a réussi à gravir le ressaut abrupt à la force des
bras. Oui
mais, pour redescendre on fait comment ? Ah oui, merde, y-a pas
les descendeurs, nous ne
les
avons pas pris… Alors le Président des Lotois est monté et une
fois au
faîte
il
leur a expliqué
comment se servir d’un mousqueton comme descendeur. Et ils sont
redescendus, cools,
avec un nouvel acquis…
Bref,
après un circuit bien excursionné
nous sommes sortis. Il faisait
beaucoup
moins
froid qu’à l’arrivée et
de retour
au local du SCMNE, les
Lotois contents d’avoir admirés du concrétionnement superlatif,
ont
sorti de la nourriture
de partout et ils ont commencé à tout manger, ensuite
deux gars partis en éclaireurs sont allés réserver au
restaurant… ça
mange un Lotois : avant, pendant et après et encore après, peut-être
même aussi en dormant ça mange...
*(Zoubida
= Fleur
en arabe)
** Le
cineaste c’est le
spéléo qui filmait tout le temps
**
Référence.0 :
c’est le spéléo qui du fait de son anatomie sert de référence
pour les passages étroits. Quand Référence.0
passe, toute l’équipe des
Lotois passe -avec de la
marge...
mardi 10 décembre 2019
Dimanche 8 décembre : visite d'une anciène mine romaine
Rédacteur : matthias
Localisation : lodèvois
Participants
: 3 SCMNE : Matthias, Alain et Martine + Gérard MAURIN (montpeyroux)
But : visite d'une antique mine de plomb argentifèredurée :2h
Matthias, Alain, Gérard, Martine |
Compte rendu :
En tout début d'après-midi, je récupère Alain et Martine à Lamalou puis on met le cap vers Lodève. On y retrouve Gérard qui nous conduis jusqu'à l'entrée de la mine antique.
Drôle d'histoire, avant d'être une mine, c'est d'abord un paléokarst dans de très vieilles dolomies (500 millions d'année). Des remplissages très riches en métaux ont constitué divers filons dans de la barytine. Dans l'antiquité, l'essentiel des galeries ont été excavées pour récupérer du minerai de plomb argentifère. On trouve tout de même quelques traces de forages plus récents. Pour finir, sur certaines parois ou au sol, on trouve de très belles concrétions blanc-pur ou colorées selon les oxydes métalliques.
Merci à Gérard pour cette après-midi partagée.
Un peu de cuivre oxydé |
Blanc sur noir, difficile de rater ces fistuleuses |
Quelques arrivées ferreuses |
Alain contre-assure Martine |
Un bel oeuf au plat raté |
voici comment sont fabriquées les dragées |
lundi 9 décembre 2019
Samedi 7 décembre 2019 - Sortie à la grotte de Rochebas
Rédacteur : Pascal Hernandez
Date : Samedi 7 décembre 2019
Localisation : Grotte Rochebas à Riols (34)
Participants : 2
Matthias Loiseau
Pascal Hernandez
But : Exploration et découverte
Temps passé sous terre : 7 heures
Date : Samedi 7 décembre 2019
Localisation : Grotte Rochebas à Riols (34)
Participants : 2
Matthias Loiseau
Pascal Hernandez
But : Exploration et découverte
Temps passé sous terre : 7 heures
Nous trouvons deux trous
sous la barre de calcaire au fond du champ. Le premier ne semble pas
correspondre à la description, le deuxième un peu plus loin est le
bon. L’ouverture est petite, on y pénètre puis quelques mètres
après c’est le laminoir qui nous attend. C’est étroit, là
aussi rien de méchant en comparaison de ce qui nous attendra plus
tard… Une fois ce dernier passé nous nous retrouvons face à plusieurs galeries ;
on les explore. Matthias se perd un peu dans la compréhension de la
topo. Il a beau retourner la feuille dans tous les sens : ça
cloche quelque part, enfin simplement la topo serait à refaire… On
trouve même la petite galerie donnant dans le premier trou de la
barre de calcaire que nous ignorions être une autre entrée de la
grotte. Elle est tapissée d’herbes séchées : le nid d’un
blaireau.
![]() |
Matthias explore... |
![]() |
Le laminoir |
Et nous tombons sur
la petite rivière. Le calcaire est joliment érodé : il est
blanc avec par endroit une teinte gris clair. Il y a également des
tronçons de quelques mètres, millimétriquement rectilignes dont
les angles droits parfaits de 90° me sont un mystère quant aux
mécanismes hydrologiques de creusement/érosion. En principe un
méandre est sinueux, là on dirait du minecraft...
![]() |
Le cours d'eau... |
![]() |
Nous cherchons l’accès à la grande salle : on cherche, on cherche on cherche… et nous arrivons enfin devant une faille qui se trouve sur la droite. Devant nous, quelques mètres en haut, un trou. Matthias escalade, rentre dans le trou et se met à farfouiller à droite et à gauche pour se retrouver plus bas, finalement de l’autre côté de la faille. Elle est serrée ! Faut la passer en rampant sur le côté, les petits rebords de calcaire aidant j’atteins Matthias qui m’attend dans un recoin/marmite et une fois arrivé à son niveau nous repartons dans la faille, toujours en rampant de côté, jusqu’à sortir d’elle, ARF !
Enfin dans la grande
salle ! Il y a de gigantesques blocs qui se sont effondrés :
c’est grand, c’est majestueux, beau, et complètement
concrétionné. Il y a même une partie du plafond qui s’est écroulé et est resté incliné, du coup les stalactites semblent
toutes avoir concrétionné dans le même plan. C’est d’ailleurs
curieux que la chute de la voûte et de son arrêt brutal n’ait pas
fait "décrocher" les stalactites (???). On s’extasie sur des
coulées d’aragonite bleue dont certaines on été arrachées à
coups de marteau par quelques crétins. Puis dans un passage donnant
dans une galerie il y a un petit creuset avec des perles en
formation…
![]() |
Perles en formation |
Arrêt pour manger
et récupérer quelques calories bien brûlées...
Puis nous arrivons à
ce qui semble être le passage du purgatoire. Matthias trouve que le
nom ne présage rien de bon, moi non plus… Matthias part en
éclaireur dans l’espèce de boyau terreux assez étroit, puis
derrière un coude sec, juste après, ça repart sur la gauche dans
une étroiture encore plus méchante. Matthias me le fait savoir.
J’avance donc, mais J’ai déjà du mal à passer le premier coude
surtout à cause de l’aspérité, aussi je préfère ne pas tenter
le passage de l’étroiture de peur de rester coincé et de ne pas
pouvoir reculer. Nous nous sommes alors donné un temps
d’aller/retour d’une heure et Matthias est allé gambader dans la
rivière blanche… en vue du paradis ! Moi, vil pécheur, je
reste allongé sur un lit de boue à l’attendre. Le paradis ce sera
pour une autre fois !
Matthias de retour,
nous sommes partis explorer un peu partout tout autour de la grande
salle et nous avons découvert une galerie très pentue s'envolant dans
les hauteurs... Tout au fond de cette galerie se trouve un trou
colmaté, Ô surprise ! par des planches depuis l’extérieur !!!
Un coquin a donc trouvé une entrée donnant presque dans la grande
salle…
Les heures passant
nous décidons de sortir, et plutôt que de repasser par le laminoir
nous convenons d’emprunter le passage du « nid du
blaireau ». Là aussi ça coince pour ma pomme, faut passer une
espèce de « S » mais tellement court, tellement serré,
que la difficulté n’est pas de coincer mais de ne pas pouvoir
revenir en arrière en cas. J’essaie diverses manières jusqu’à
trouver la bonne : un peu à plat ventre un peu sur le côté :
merde, un abandon au purgatoire ça ira ! Donc, grand forçage,
je vide l’air des poumons et je passe… Ouf !
La nuit est tombée.
Il fait froid. On se change au 4X4 garé pas loin, puis nous
rentrons…
P***** de
purgatoire !!!
samedi 7 décembre 2019
Vendredi 1er novembre : sortie scientifique à Ponderach
Date : Vendredi 1er novembre 2019
Localisation : Grotte de Ponderach à St Pons de Thomières (34)
Participants : 5
Patrick Cabrol
Laurent Prestimonaco (Géologue)
Christine Perrin (Minéralogiste)
Flavia Prestimonaco
Lino Prestimonaco
But : Observation minéralogique et géomorphologique
Temps passé sous terre : 5 heures
Dès notre arrivée dans la rivière nous avons été surpris par une absence totale d‘eau malgré les pluies d‘il y a 15 jours. L’eau se perdait, comme en plein été, au niveau du « rocher qui chante ».
Nous avons observé 5 petits rhinolophes alors que le grand rhinolophe vu il y a huit jours était parti se promener ailleurs, ce qui est normal avec des température aussi élevées.
Nous avons remonté toute la rivière et sa branche Sud dans le but de faire des observations sur la morphologie des galeries et sur le concrétionnement.
![]() |
Verre de montre placé il y a plusieurs années |
![]() |
Une météorite est tombée à Ponderach ! |
C’était la première sortie en grotte des deux jeunes qui semblent avoir bien apprécié la ballade. Je pense qu’ils vont remettre cela dès qu’il le pourront !
19 au 26 octobre 2019 : camp de Toussaint
Rédacteur : Patrick Cabrol
Localisation : communes de Saint Pons de Thomières, Courniou, Verreries de Moussans
Participants : 11 Patrick C, Jean B, Pierre B, André L, Philippe J, Eddie S, Patrick J, Arnoult S, Antoine W, Camille P, Jean-Marc A
Buts : désobstruction, exploration, découverte
Nous arrivons tous au local vers midi sous un
temps couvert mais la pluie n’est pas au programme, nous verrons plus
tard ! Nous prenons très rapidement nos repères et habitudes qui ne sont
pas perdus depuis bien longtemps !
Nous sommes au complet.
Localisation : communes de Saint Pons de Thomières, Courniou, Verreries de Moussans
Participants : 11 Patrick C, Jean B, Pierre B, André L, Philippe J, Eddie S, Patrick J, Arnoult S, Antoine W, Camille P, Jean-Marc A
Buts : désobstruction, exploration, découverte
SAMEDI 19 OCTOBRE
Les ruisseaux sont toujours à sec et les
dernières pluies n’ont pas changé grand-chose…. Attendons !
Après le déjeuner nous formons deux équipes :
- A - André, Eddie, Philippe, et Arnoult vont au "deux cents balles" continuer à creuser
- B - Jean, Pierre, Patrick J, Antoine et Camille vont au Châtaigner continuer à creuser
A 16h30, Jean-Marc nous rejoint.
L’équipe A rentre la première à 19H30
Ses membres ont poursuivi le travail du mois d’août et ont commencé par déblayer les
déblais dans la cheminée et la trémie, pendant ce temps Philippe est aller
déblayer le fond suite au travail des éclateurs. Une petite alcôve présente
ensuite un petit trou de 20x10cm par où
sort un petit courant d’air. Il a fallu basculer une grosse dalle pour accéder
plus facilement à ce petit orifice, mais il était plus gros que prévu. Les
dernières recherches à l’endoscope cet été ont permis de se réorienter dans un
petit trou où l’équipe à découvert un remplissage très curieux formé de sable
et de petits galets de quartz. La barre à mine s’y enfonçant facilement il a
été décidé de poursuivre là en mettant les déblais dans l’alcôve précédente. En
fin de séance il a été possible de passer un bras pour photographier la suite.
On observe deux trous noirs avec un fond concrétionné…. à demain !
L’équipe B revient à 20H30
Une nouvelle bonne après midi de travail. On avance….. mais il en reste à
faire. Il faudra faire tomber un caillou fissuré du plafond. Avec la pluie
prévue cette semaine il n’est pas sûr que l’on puisse y revenir cette
année car le programme est chargé…. Demain « La Prune » !
DIMANCHE
20 0CTOBRE
Le ciel est vraiment sombre. A 9 heures il
commence à pleuvoir, finement mais sûrement. Une demie heure plus tard il pleut
fortement. Pourtant les motivations restent intactes et nous formons de nouveau
deux équipes.
L’équipe A avec André, Eddie, Arnoult et Philippe part au "deux cents balles" pour creuser
L’équipe B avec Jean, Jean-Marc, Patrick J,
Antoine et Camille part au trou de La Prune pour chercher une suite dans les
moindres recoins de la cavités.
L’équipe B revient vers 13h30 pour déjeuner et
ramener Camille et Antoine qui repartent vers Toulouse. Le déjeuner pris, le reste de l’équipe repart à La Prune. Le travail est
long et délicat car il faut remonter les blocs un a un depuis le fond et les
stocker où c’est possible.
L’équipe A revient rapidement vers midi afin de
chercher une petite gamatte qui puisse passer dans l’étroiture où ils
travaillent. Ce n’est pas large, ni haut mais cela avance…. Les grands
boulevards sont loin. A 18h30, retour de l’équipe A qui a profité du retour
pour ramasser quelques châtaignes.
Un orage éclate à 15h30, il n’y a que 4 coups de tonnerre,
mais la pluie est très forte. A 17h15, après des mois de sécheresse, l’eau coule enfin à nouveau sous le pont de
Scio.
Au "deux cents balles", l’équipe A agrandit le
départ de droite et sort pas mal de seaux de terre. Une première séance
d’éclateurs, permet de voir la suite qui semble prometteuse, elle présente un
petit courant d’air plus faible cet après-midi. Nouvelle utilisation des
éclateurs et retour au gîte, nous verrons
la suite demain…
A La Prune, l’équipe B, continue à remonter des
seaux dans une zone très ébouleuse. Il n’y a pas de paroi stable et le travail
est délicat. Au fond il est possible de voir encore sur 6 à 8 m mais toujours
aussi instable; pourtant on voit la suite, c'est passable, mais celui qui tenterait d'y descendre se prendrait à coup sûr un sacré éboulement sur la tête. Nous décidons de laisser tomber, nous savons ce qu'il y a à faire, il faut vider et vider, mais pour l'instant nous préférons mettre ce chantier de côté.
LUNDI 21
OCTOBRE
La ciel est couvert, sans plus, mais pas de
pluie prévue de ce matin. Il semble qu’il n’en sera pas de même demain !
Nous formons trois équipes :
- A, qui part au deux cents balles avec André, Philippe et Arnoult
- B, qui part au Châtaigner avec Jean, Pierre, et Jean-Marc
- C, avec Patrick J. et Eddie qui décident d’aller voir s’il y a des champignons
Aven des Deux Cent Balles :
Continuation de l’agrandissement du passage,
Arnoult réussi à passer et arrive sur une galerie pentue de 5 à 6 mètres avec
un orifice dans un plancher stalagmitique.
Quelques coups de massette permettent de
descendre d’environ 2 mètres jusqu’à un pincement de la galerie avec le
plancher.
Philippe agrandit le plancher au niveau du
pincement ce qui permet de voir la galerie sur 1,5 mètre, qui tourne légèrement
sur la droite, bouchant la vision sur la suite. La galerie semble mesurer 0.60 sur 0.35 de large. Très faible courant
d’air, ce qui est général sur le massif.
Au retour Philippe répare la fuite d’eau de la
douche et replace la porte des WC/douches.
![]() |
La ratatouille du camp : cinq fruits et légumes par jour ! |
La météo est très pessimiste pour les trois
jours à venir avec 250 mm d’eau annoncés en deux jours, alerte orange,
pluies-inondations, à météo France d’Andorre au Gard. Eddie et Patrick J
décident de repartir le soir même afin de ne pas se laisser prendre par des
inondations sur l’autoroute. André, Philippe et Arnoult attendent le lendemain matin,
puisque l’arrivée massive de l’eau n’est prévue que vers 11h.
MARDI 22
OCTOBRE :
Réveil, Le ciel est très bas, il pleut comme
prévu !
André, Philippe et Arnoult partent à 9 heures,
les Alpes les attendent, Jean-Marc retourne à Toulouse à 10 heures. Un pic
météo est confirmé pour 11-12 heures… quant à demain les nouvelles ne sont
pas bonnes!!!!
Il ne reste au camp que Jean, Pierre et Patrick C.
Interrogation… que fait-on ???...
Finalement Jean remonte chez lui avec Pierre et
se met au travail pour faire les reports sur BD ortho de toutes les données du
club. Quant à Patrick, il fait la tournée des ruisseaux pour voir commet cela se
passe. La Salesse coule bien sous le pont de la route des Usclats, mais
n’atteint plus le pont de Scio comme hier.
En fait, la bonne pluie attendue n’arrive que
vers 17 heures accompagnée d’un bon orage jusqu’à 20 heures. La météo annonce
un renforcement de l’activité orageuse cette nuit, nous verrons demain matin.
MERCREDI 23 OCTOBRE :
Jean et Pierre B, Patrick C
Réveil brutal à 4 heures du matin par un orage
qui débute, avec beaucoup de bruit.
A 10 heures il pleut toujours fort, ce n’est que
vers midi que cela se calme un peu mais
le plafond est bien bas et tristounet !
Matin : Patrick C se rend à la Communauté
de Commune à St Pons, pour les projets du club
Jean reste à la maison et travaille sur la
cartographie des cavités
L’après midi, Denis et Marièle Matarin, Patrick
Cabrol, Jean et Pierre Bourrely se retrouvent avec la maire, Catherine Sonzogni
et François Rubira son adjoint afin de voir les étages supérieurs de la Devèze.
![]() |
La crue de la Salesse à la perte de la station d'épuration |
Un petit tour sur les cours d’eau permet d’observer
que la Salesse coule à plein, le ruisseau des Usclats présente aussi un fort
débit au niveau de la source d’Usclats. Le ruisseau de la Trayolle s’en donne à
cœur joie.
Le soir à 19h, nouvelle violente averse d’une
demi heure.
JEUDI 24
OCTOBRE :
Jean et Pierre B, Patrick C
Le soleil pointe le bout de son nez. Environ 1/3
du ciel est dégagé… du vent, mais on va
sur le mieux. A Béziers, on entend parler de gros dégâts des eaux. Aujourd’hui,
ce sont des travaux à la maison dont on s’occupe, Patrick avec la correction du
livre, Jean avec la report des données du club sur QGis.
Nous allons aussi voir Claude Raynaud pour
discuter des anciennes explorations du club.
Un nouveau tour à la Salesse au niveau de la
station d’épuration, et aux Usclats le bas permet de voir que les niveaux ont considérablement
redescendu. Manifestement il y a du manque
pour recharger les nappes !
VENDREDI
25 OCTOBRE
Le soleil semble de retour… à midi le ciel a
retrouvé son grand bleu. Le matin sera calme avec la poursuite des
travaux de la veille.
Petite visite chez les éditeurs St Ponais pour
la publication de notre livre.
A midi, Martine et Alain Peyre nous rejoignent,
suivis d’Antoine Winterton et Camille Pradines qui débutent leur vacances
universitaires. Nous déjeunons autour d’une bonne grillade.
L’après midi nous décidons d’aller faire un tour
à Ponderach.
A l’entrée, il
y a encore peu de chiroptères. Nous ne trouvons que 4 petits et un grand
rhinolophes. Le temps actuel n’incite pas à l’hibernation, il y a des moustiques
partout dans la vallée, on ne sait pas d’où ils sortent.
La rivière s’infiltre une cinquantaine de mètres
en amont de l’arrivée de la galerie d’entrée… un peu décevant après tout ce qui
est tombé depuis lundi… il en faut manifestement beaucoup plus pour rattraper
les retards hydriques de cet été.
SAMEDI 26
OCTOBRE
C’est la fin du camp qui aura été bien bousculé
par les aléas météorologiques. Nous allons attendre un peu que cela sèche pour
revenir...
![]() |
Un dernier repas avant de prendre la route |
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