Rédacteur : Pascal
Localisation :
Courniou
Participants
: 3 SCMNE : Denis Matarin, Robert Nunez, Pascal Hernandez, + les 6
spéléo du Lot :
Virgoulay
Eric, Ayroles David, Lopes José, Dorival Nathalie, Pralon
Claude, Mazel Laurent.
But :
Visite de la Roquebleue
durée : 6h30
durée : 6h30
Lien vidéo
Nos visiteurs les Lotois sont arrivés un peu en retard à cause d’un problème de circulation mais ils sont arrivés… Ah, ces Lotois qui ne pensent qu’à manger et fumer ! Faut dire qu’il y à du lourd dans l’équipe : des gars qui passent partout dans des endroits pas possibles, des gars qui sont même allés fabriquer une espèce d’écluse dans un siphon pour pouvoir le vider, le passer, et le ré-emplir au retour histoire de ne pas perturber l’équilibre hydro‑climatique de leur grotte : chapeau, fallait le penser et surtout le mettre en pratique ! Donc, il sont venus visiter notre Roquebleue emblématique. Pas de baudriers ni de poignées, juste ceintures et longes puisque la grotte est équipée comme une via ferrata : puis on ne pénètre pas à la RB pour faire de la spéléo sportive ou exploratrice, mais pour admirer ses concrétions uniques ! On vient, oui, pour du contemplatif. On vient pour que le cortex visuel nous fasse ressentir des petites ondes de plaisir… Qui, ne reste pas ébahit devant notre Zoubida*, cet enfant caché des dieux pour que les humains ne puissent le corrompre ?
Il
y a du vent, l’air est frai… Nous partons à pied car la grotte
ne se trouve pas loin du local.
Denis
donne les clés à Robert en se marrant -
« Robert
tient les clés et ouvre la porte que j’en ai marre de
l’ouvrir ! ».
Robert
peste car il n’arrive pas à mettre
ou à tourner la clé de
la porte d’entrée de la
grotte et tout le monde se marre. C’est
vrai que pour ouvrir la porte c’est sportif et surtout
pittoresque !
Puis
nous descendons dans la
caverne d’Alibaba…
Et
au fur et à mesure que nous avançons les « Ô
qu’elle est magnifique ! »
sont de plus en plus appuyés.
C’est quand même la Nathalie qui est la plus démonstrative dans
ses commentaires admiratifs.
Les mecs sont plutôt : « Ouais,
heu, nous on a aussi Padirac et le Merdalou… »…
Excepté,
le Cinéaste**
et Référence.0**
qui restaient scotchés
sur
chaque parcelle concrétionnée… Parfois
il aurait même fallu les décoller au Kärcher !
La coloration est naturelle, la photo n'est pas retouchée ! |
C’est
au tour de la Zoubida
de faire la kéké, elle le
sait d’ailleurs que c’est la plus belle, la star, la reine du
royaume où, même les plus
blasés, restent silencieusement admiratifs devant tant de beauté
aussi impitoyable !
Elle le sait et en joue, et
nous tout autour, assis, nous restons là, hypnotisés, la souillant
même de nos regards impurs… Nous sommes des élus bien chanceux !
Ensuite,
faut repartir…
Nous
avons fait un peu le tour
de tout, et du côté
de la salle des volcans où
il faut aussi se déshabiller
avant de pénétrer dans un
passage magnifiquement exempt d'impuretés : les bottes
et autres bottillons
ainsi que les combinaisons sont Strictement
INTERDITS… Là
aussi, c’est une explosion de concrétions et autres
concrétionnement déments qui
te sautent à la gueule, de tous les côtés ça pète, ça
scintille, brille
sous le feu des Leds...
Me concernant, en
ces moments,
je me fous des termes géologiques et de minéralogie qui casseraient
la magie de l’instant. -Quand toi
et ta copine êtes
ensembles et ressentez
des émotions, tu
ne calcules pas le
moment en te disant que ces
émotions sont
uniquement une somme de
neurotransmetteurs et de molécules bio-chimiques en
interaction avec ta psy patati et patata…
Tu goûtes simplement l’instant ! Là
c’est pareil...
Patchwork de concrétions |
Sinon,
il y a également eu
l’exploration d’un ressaut de calcite de plusieurs mètres menant
aux sapins d’argiles. Voyant la corde qui
se trouve fixe
en permanence et voulant
voir les « sapins d’argiles »,
les élans téméraires de certains furent attisés. Mais ce n’était
pas prévu au programme. Ben tant pis, il y a un croll que Nathalie
gardait sur elle tel un talisman, et
qui servira
pour
monter -sauf
Robert qui lui a réussi à gravir le ressaut abrupt à la force des
bras. Oui
mais, pour redescendre on fait comment ? Ah oui, merde, y-a pas
les descendeurs, nous ne
les
avons pas pris… Alors le Président des Lotois est monté et une
fois au
faîte
il
leur a expliqué
comment se servir d’un mousqueton comme descendeur. Et ils sont
redescendus, cools,
avec un nouvel acquis…
Bref,
après un circuit bien excursionné
nous sommes sortis. Il faisait
beaucoup
moins
froid qu’à l’arrivée et
de retour
au local du SCMNE, les
Lotois contents d’avoir admirés du concrétionnement superlatif,
ont
sorti de la nourriture
de partout et ils ont commencé à tout manger, ensuite
deux gars partis en éclaireurs sont allés réserver au
restaurant… ça
mange un Lotois : avant, pendant et après et encore après, peut-être
même aussi en dormant ça mange...
*(Zoubida
= Fleur
en arabe)
** Le
cineaste c’est le
spéléo qui filmait tout le temps
**
Référence.0 :
c’est le spéléo qui du fait de son anatomie sert de référence
pour les passages étroits. Quand Référence.0
passe, toute l’équipe des
Lotois passe -avec de la
marge...
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