Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Aiguefonde
Participants :2, Jean et Pascal
But : Visite au puits du Bélier (puits de l’Arc) (Grotte de la Roubinarié)
Durée : 3/4 heures (et visite à la résurgence de Font Brandesque et d’une possible résurgence morte annexe à quelque 100 mètres de la première).
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Rare topo du Puits du Bélier |
Petits cafés bus, nous prenons le véhicule et partons en direction du puits du Bélier qui se trouve à quelques kilomètres de chez moi. Nous arrivons sur une impasse et nous garons le 4x4, enfilons la combi et le casque, puis nous descendons entre les houx le ravin, jusqu’au puits se trouvant au pied. Un joli puits fait de galets et de 6/7 mètres de diamètre. J’ouvre la porte fermée par un cadenas et nous commençons la descente sur les 20 m d'échelles, certes oxydées, mais qui tiennent encore parfaitement le coup…
Sud-est on descend la faille jusqu’à l’étroiture donnant dans un petit puits. Jean s’y engouffre s’en prendre le temps même de respirer et le voilà dedans le puisard naturel, mais trempé… Il essaie de creuser le sol où l’eau stagne tout en s’engouffrant entre le sable et les galets : « c’est tout mou », me dit Jean. Puis il remonte aussi rapidement qu’il était descendu. On visite en hauteur une galerie se trouvant dans le coude de la faille mais elle pince rapidement.
Direction le niveau supérieur. Nous montons de travers par une échelle qui tient on ne sait trop comment -mais bon, ce n’est pas haut. Nous escaladons un petit ressaut en forme d’escalier, ensuite, passons une petite chatière collée à une trémie et qui débouche dans le méandre où nous pouvons tenir debout. Passage serré entre deux salles, étroiture au sol où Jean patauge encore une fois dans l’eau – à mon tour, j’évacue à la main la flotte qui se trouve dans la cuvette. Et nous arrivons à la faille. C’est un passage difficile d’accès, étroit, très étroit, avec un calcaire déchirant et parfois du vide en dessous… Pendant que je filme, je vois Jean s’enfoncer dans les ténèbres... Puis, il disparaît de mes radars pour ne le suivre uniquement qu'au son de la voix. Il fait 40 mètres et revient… Il me dira que ça continue encore… D’ailleurs cette espèce de fil qui traverse tout le réseau supérieur est là qui nous indique la suite… Jean pense que c’est un fil de topo, moi je crois que non, car comment connaître la longueur du fil à emporter avant d’atteindre le fond si on ne connait pas ce dernier ? Toujours est-il que d'autres sont allés plus loin...
Puis nous revenons sur nos pas et ressortons du puits.
Repas, café, Tiramisu pour mézigue et nous repartons pour la résurgence de Font Brandesque dont je parle dans un CR antérieur. À quelque cent mètres de là, nous retrouvons une possible exsurgence morte, laquelle nous déblayons un peu, et je rentre dedans. Une première salle de 50/60 cm au plus haut, sur 2/3 m de circonférence, et en face, part une petite galerie colmatée qui se dirige vers le haut ; la surface n’étant pas très loin…
L'entrée déblayée... |
Une chauve-souris ici ? |
Ça part, mais... |
Le couvre-feu se rapproche : faut rentrer !
4 commentaires:
Bravo de publier ce trou assez méconnu mais finalement spectaculaire! J'y étais descendu il y a quelques années et j'avais voulu mettre un bout de nouille au cas où les échelles... mais en fait les échelles ne sont pas prêtes d'etre pourries ! En tout cas merci pour la topo ! Même si elle est foireuse elle a le mérite d'être la seule !
Lionel
Pas si foireuse que ça, à quelque chose près, évidemment. Ce n'est pas la topo du ciel je te le concède, mais pour utiliser un mot à la mode : c'est "vintage" !!!
La dernière échelle tout en bas si qu'elle "tremblotte", mais rien d'effrayant pour le moment, juste faire attention...
Y avait un barreau merdique sur la grande échelle je crois. Celle d'en bas n'était pas en forme du tout !
Vintage ou pas, la topo a le mérite d'exister... Et quand on sait les moyens merdiques de l'époque pour les faire surtout avec l'omniprésence de ferraille un peu partout dans la cavité...
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