dimanche 18 avril 2021

Dimanche 18 avril : dans un rayon de 10 km ...

 

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du lavencou (causse du Larzac)
Participants : 2, Matthias et Isabelle
But : balade spéléologique
Durée : 1h30

très belle résurgence du lavencou (très sèche en ce moment)

compte rendu :

Petit défis pour les 15 jours à venir, continuer à faire de la spéléo dans un rayon de 10km autour de Millau. Le challenge débute très bien avec la très sympathique grotte du lavencou que l'on a réussit à parcourir sans aucun équipement sur environ 500m parmi les 1250m topographiés.

Située au bord d'une route condamnée suite à de très gros éboulements + glissements de terrains en 1992, l'accès à la grotte est très aisé et pittoresque. On est accueilli par un charmant ruisseau pétrifiant avec de très jolis travertins retenant une eau limpide et bleutée. Comme on est en période de sécheresse malgré la saison, le ruisseau sort des galets un peu en aval de la résurgence de type jurassienne.

Les nombreuses primevères "coucous" et les longues lianes de lierre donnent un cachet très plaisant au lieu. Repérée sur l'IGN sans aucune info suplémentaire, on est déjà très satisfait de cette mise en bouche et on décide d'aller voir ce que cette caverne a dans le ventre.


 On escalade le premier ressaut grâce à quelques blocs amenant sur la banquette supérieure puis on poursuit tout droit. Une dizaine de rhinolophes se repose dans une semi-obscurité, on poursuit, un gros appel au vide nous fait dévier de la galerie principale pour aller explorer des galeries parallèles sur la gauche, les formes d'érosion tantôt très lisses et pures et tantôt très tourmentées sont extrèmement graphiques grâces aux strates très régulières de calcaire entrecoupées par des passées marneuses allant de quelques millimètres à près d'un mètre par endroit.

Matthias admire les profils très découpés de certaines galeries

On termine l'exploration des diverticules sur une grosse trémie peu attrayante, on décide de revenir à la galerie principale. On poursuit tranquilement dans l'axe mais le plafond descend jusqu'à nous faire ramper sur une vingtaine de mètres. On repart debout, quelques ponts rocheux nous font faire un 100m haies ! puis on quitte l'actif pour partir dans des enchainements de gours en coquille qui remplissent toute la galerie. Heureusement, tout est sec car nous n'avont pas de bottes. Notre aventure va cependant trouner court car c'est finalement sous un plafond qui chute à 50cm du sol qu'un gour taquin est rempli d'eau. Il vient couper toute envie de ramping plus qu'humide même si une chatière laisse espérer une suite à l'extrémité de ce terminus temporaire. Une fois rentré à la maison, la consultation du plan de la grotte nous indiquera que la moitié de la cavité se développe encore derrière cette fameuse chatière humide. On en a vu déjà pas mal, ce sera sans regret pour cette fois.


est-ce que ça continue au fond ?
Des milliers de moucherons morts tapissent les parois
De nombreux fossiles de bivalves émaillent une des strates d'un joli puits ovoide


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