samedi 26 avril 2025

SORTIES DU 18, 19 et 21 avril 2025

 
Rédacteur : Pascal
But : Petite sortie pour faire connaître la spéléo 
Participants : SCMNE : Julien, Pascal et 4 indépendants dont un ancien membre du club : Robin, Juliana, Coline, Anouk.
TP : 3 heures
 
 
Lundi 21 avril
 
Robin m’avait bigophoné pour une petite sortie, même pas une initiation officielle, non, juste pour faire connaître à madame et aux frangines le monde spéléo. À l’époque, lorsque Robin était membre du SCMNE, madame s’inquiétait, ne comprenait pas pourquoi Robin allait s’enfouir sous terre comme une taupe débile, au risque d’y laisser son poil… Donc, Robin m’appelle, me demande si on pourrait faire une petite sortie dans le secteur de Labruguière puisqu’il se trouverait de passage dans le coin pour la journée de Pâques. Étant alors sur Agen et n’ayant plus trop le temps de spéléologuer (néologisme), c’était pour lui une opportunité...

RDV sur le parking d’un village perdu de la commune d’Aiguefonde. Julien est de la partie, car il se devait de connaître les grottes du secteur. Robin arrive avec son SUV, accompagné de madame et des frangines. Salutations, présentations, grand sourire de Robin… Aucune des filles n’a fait de spéléo. Entre-temps, rapplique Julien ; salutations, présentations… J’embarque Julien puis nous partons en direction du Reclot.

Nous nous garons à côté d’une habitation. Le proprio n’y voit aucun inconvénient. Nous nous changeons, vérifions les casques et tout le tralala… Puis nous partons vers le RM86 qui se trouve là-bas, à 300 mètres environ. Le chemin est tellement pourri que l’on préfère y aller à pied...

Quelques coups de machette ici et là, et nous nous débarrassons de quelques ronces agressives qui envahissaient littéralement le grand portail donnant dans le champ et qui mène à la grotte...

Pareil pour l’entrée de la grotte, où des branches obstruent le passage ; il nous faut nettoyer tout ça… Puis nous installons la corde pour descendre l’espèce de puits qui n’en est pas un (l’entrée est devenue une sorte d’aven suite à un remblai à moitié artificiel de plusieurs mètres…). La corde ne sert qu’à s’équilibrer... Une fois tous en bas, je constate que le débit de l’eau sortante est moins prononcé que lors de certaines autres périodes, ce qui me rend perplexe au vu des dernières pluies... L’entrée de la partie aval, c’est-à-dire l’endroit où l’eau sortante de la partie amont s’engouffre, est obstruée par un énorme tronc recouvert de terre et autres saletés. Faudra revoir tout cela : comment faire pour qu’un jour l’aval et son siphon ne soient totalement obstrués ? Parce que ce serait l’inondation totale du RM86… Bref, pour l’instant, l’eau débraye dans l’aval et tout va bien...

Je laisse passer les filles en premier : qu’elles n’aient pas la sensation de suivre stupidement, mais de découvrir… Je connais bien ce réseau ; sans grand danger jusqu’aux voûtes mouillantes… Tout se passe finalement bien : j’imaginais que Juliana, dame Robin, serait assez crispée, mais non, elle passe toutes les sections de la grotte la plupart du temps le sourire aux lèvres. Quant aux frangines : de la rigolade ! D’ailleurs, Anouk franchira une étroiture verticale sa race pour atteindre dans les hauteurs une toute petite salle concrétionnée ! Bien sûr, les mecs ne pouvaient pas ne pas y aller aussi... Ah, cet instinct shooté au musc qui perdure ! 😁

Nous irons jusqu’aux salles des éboulis… La dernière étant celle où Thomas et mézigue travaillons, et que nous tentons de relier à la grotte du Porche : ce sont les mêmes eaux, pour les avoir colorées à la fluorescéine. Nous passerons tous l’une ou l’autre des deux étroitures donnant dans la salle aux blocs chaotiques de calcaire marneux. Et là, ils passeront un à un le boyau étroit qui conduit directement aux voûtes mouillantes. Je leur explique ce qu’il en est là-dedans. Ensuite, un ou une ressort, j’attends le ou la suivant(e). Julien, qui est le dernier à passer, remarquera une petite truite juste au bord de l’eau : ce qui est cool concernant la qualité des eaux, surtout si l’on considère la pollution des années 80. Nous n’irons pas plus loin que devant la première voûte mouillante. C’est le retour vers la sortie…

***

Puis Robin et Julien veulent voir l’entrée de la grotte du Porche. Ce n’est pas loin du RM86, quelque 200 m ? Nous y allons. Autour de l’entrée en forme de porche, tout a été débroussaillé : tant mieux ! Nous descendons le ressaut, puis enquillons en direction du « shunt » se trouvant au fond d’un tunnel artificiel qui servait alors, probablement, à récupérer les eaux de la grotte pour les dévier de l’autre côté du champ, dans l’autre ruisseau à sec, et ainsi alimenter les prés en contrebas. J’avais agrandi un petit passage qui permet à présent de rentrer dans la grotte sans trop se prendre la douche, car l’entrée originelle est assez humide, surtout lors des crues… (Sébastien en connaît quelque chose !). Du coup, par le shunt, c’est hyper dégueu de boue gluante, mais c’est plus court à passer…

— Et si nous allions y faire un tour dedans ? Ça ne prendra pas beaucoup de temps ; ce sont juste une cinquantaine de mètres jusqu’au départ du claustro ! Je leur propose...

Seule Anouk préfère rester dehors, au soleil ! Les filles font la gueule parce que le shunt est étroit, et qu’il n’y a pas d’autre choix que de se mettre à plat ventre dans la fange, mais elles passent… Bah, juste un mètre à franchir ! On se redresse rapidement et tout le parcourt se fait debout. Le méandre est large, haut, propre. On retrouve au sol du beau calcaire que l’eau rend d’un très joli blanc, et au bout d’une cinquantaine de mètres, nous arrivons au carrefour menant sur la gauche à la galerie fossile (qu’il faudrait revoir) et à droite, la très très étroite et claustrophobique longue galerie où coule la rivière vers le RM86… Nous n’irons pas plus loin. [ https://www.youtube.com/watch?v=ZNlyspH-0a8&t=34s ]

Nous ressortons…
Tout le monde semble content, surtout les filles, d’avoir découvert un monde totalement nouveau pour elles… Et Dame Juliana comprendra enfin pourquoi son mari allait se traîner dans ces endroits obscurs et infâmes, parfois...

Robin et les filles doivent repartir assez loin, je ramène Julien à sa voiture. Il me reste pas mal de chemin à parcourir moi aussi.

Jour ensoleillé…




Surtout pas de machine à laver !

Robin sort par l'entrée originelle

Robin dans la sortie originelle...

La galerie/méandre

Coline

Juliana à la remontée du RM86

Robin et Julien

Le laminoir

La première voûte mouillante : regardez devant la truite !

Le boyau pour se rendre aux voûtes mouillantes...

Coline toujours avec le sourire

Anouk

Juliana

Julien

Anouk qui s'extrait de la chatière en chaise !

Coline

Robin

Anouk qui veut passer la chatière verticale

Anouk qui la passe...

L'entrée du RM86

Les filles

Encore le laminoir


La galerie des petites fistuleuses



Cool !


 
 
***
 
 
  (   Samedi 19 avril - CR sur Roquebleue à venir...)
 
 
Rédacteur : Pascal
But : entraînement sur corde
Participants : SCMNE : Anaïs, Julien, Pascal H, Pascal C (Rino), Isabelle.
TP : 3 heures

Vendredi 18 avril

Nous avions décidé d'un petit entraînement (fractio etc) sur pont. Au départ je voulais le grand à plusieurs arches, j’étais d’ailleurs allé voir le propriétaire des alentours au cas où, mais finalement, pensant à Isabelle qui n’avait jamais descendu au descendeur une verticale plein pot, je préférai le petit pont juste avant et beaucoup moins haut…

Le pont est équipé de deux cordes dont une aux multi-ancrages -même si un seul aurait été suffisant.

Anaïs restera en haut et surveillera nos affaires.

Je vais en premier tester tout ça… Mais, j’ai envie d’un truc que j’ai en tête depuis quelques temps : TATATAAAAN !!! Tester des PUTAINS DE MOUSQUETONS CHINOIS ! Deux moustifs achetés 3 €.

 

Ils sont beaux quand même !

Il est "normé" CE mais on pourra toujours dire que c'est juste tagué...

Chaque fois, les détracteurs des machins Chinois jouent avec nos peurs, les risques pour notre vie, invoquent les normes CE pour pas qu’on les utilise (acheter). Moi je me suis toujours demandé si les Chinois étaient si cons que cela pour aller escalader des falaises avec des bidules pourris (il doit y en avoir c’est sûr), mais bon, les Italiens sont fortiches pour faire des faux sacs Hermès, de fausses Cartier et j’en passe… mais il y en a des vrais aussi, non ? Et Huawei ; c’est de la merde ? Et Lenovo ? (Anciennement IBM racheté aux Amerloques). Serait-ce que nos amis les Chinois achèteraient uniquement du PETZL peut-être ? Hum, je doute mais pourquoi pas… Donc, si on considère qu’ils sont capables de construire des stations orbitales et tout le reste, ils ne seraient pas capables de fabriquer de bons mousquetons ? Faut savoir que leurs usines ce sont celles qui manufacturent la plupart de nos produits soit disant « made-in France »… De plus, j’ai eu l’occasion de voir dans des reportages leurs entreprises ou usines de fabrication : elles n’ont rien à envier aux nôtres. C’est fini le temps où des petits Chinois fabriquaient leur matos au fond d’un boui-boui en toit de paille de riz et pour éclairage des lampes à huile… Alors oui, et seulement mézigue, j’allais les tester et ; non pas pour faire le kéké, mais parce que rien qu’au touché j’avais confiance en ces mousquetons et que je voulais (me) le démontrer… Ben les loulous : AUCUN PROBLÈME : je suis descendu et remonté plusieurs fois, je suis resté suspendu un temps fou pendant qu’avec Julien nous placions en plein vide un fractio bien chiant (voulu). J’ai tenu poussé le Julien pour qu’il puisse percer et mettre l’ancrage un peu plus loin que la ligne de verticalité, j’ai pendulé, j’ai passé plusieurs fois le fractio en descente et remontée ; le moustif n’a pas couiné une seule fois ! Re-TATATAAAN ! Prochain essai : l’essai ultime : accroché au moustif de nos copains de l’autre bout du monde : jeter un poids de 70/80 kilo depuis 5 mètres !



Première séance : juste du descendeur.

Tout se passe normalement. Isabelle au départ a une certaine appréhension ; de partir en arrière la déconcerte  (aussi à toute personne qui fait ça pour la première fois d’ailleurs). Par contre, une fois dans le vide elle descend sans anicroche. Une fois en bas elle semble contente de son petit exploit ; parce que s’en est un. Les mecs, quant à eux font ça de manière aisé ; Le but n’étant pas de répéter automatiquement des schémas, mais de trouver par soi même le moyen de se dépêtrer d’un blocage, d’un entortillement de cordes et de longes, de comment décrocher sa longe d’un fraction alors que le descendeur se trouve trop bas ou que le propre fraction nous déporte d’un coté ou de l’autre… Comment utiliser sa pédale pour se hisser etc etc . Des petits trucs que l’on apprend sur le tas…

L’horloge tourne au fur et à mesure des descentes et des remontées.

Le soleil se barre et le froid commence à mordiller ; il est temps de déséquiper et de remballer le matos…

Retour au local. 

Julien, Isabelle, Pascal C, Anaïs...

Julien au Jumar

Julien

Pascal C en descente

Isabelle : son premier "plein pot" !

Isabelle et ma pomme en dessous

Isabelle en bas...

Julien avec le perfo à goujons

Pascal C au fractio...

 


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