Rédacteur :
Pascal
But : Petite sortie pour faire connaître la spéléo
Participants : SCMNE : Julien, Pascal et 4 indépendants dont un ancien membre du club : Robin, Juliana, Coline, Anouk.
TP : 3 heures
Lundi 21 avril
Robin
m’avait bigophoné pour une petite sortie, même pas une initiation
officielle, non, juste pour faire connaître à madame et aux
frangines le monde spéléo. À l’époque, lorsque Robin était
membre du SCMNE, madame s’inquiétait, ne comprenait pas pourquoi
Robin allait s’enfouir sous terre comme une taupe débile, au
risque d’y laisser son poil… Donc, Robin m’appelle, me demande
si on pourrait faire une petite sortie dans le secteur de Labruguière
puisqu’il se trouverait de passage dans le coin pour la journée de
Pâques. Étant alors sur Agen et n’ayant plus trop le temps de
spéléologuer (
néologisme), c’était pour lui une
opportunité...
RDV sur le parking d’un village perdu de la commune
d’Aiguefonde. Julien est de la partie, car il se devait de
connaître les grottes du secteur. Robin arrive avec son SUV,
accompagné de madame et des frangines. Salutations, présentations,
grand sourire de Robin… Aucune des filles n’a fait de spéléo.
Entre-temps, rapplique Julien ; salutations, présentations…
J’embarque Julien puis nous partons en direction du Reclot.
Nous nous garons à côté d’une habitation. Le proprio n’y
voit aucun inconvénient. Nous nous changeons, vérifions les casques
et tout le tralala… Puis nous partons vers le RM86 qui se trouve
là-bas, à 300 mètres environ. Le chemin est tellement pourri que
l’on préfère y aller à pied...
Quelques coups de machette ici et là, et nous nous débarrassons
de quelques ronces agressives qui envahissaient littéralement le
grand portail donnant dans le champ et qui mène à la grotte...
Pareil pour l’entrée de la grotte, où des branches obstruent
le passage ; il nous faut nettoyer tout ça… Puis nous installons
la corde pour descendre l’espèce de puits qui n’en est pas un
(l’entrée est devenue une sorte d’aven suite à un remblai à
moitié artificiel de plusieurs mètres…). La corde ne sert qu’à
s’équilibrer... Une fois tous en bas, je constate que le débit de
l’eau sortante est moins prononcé que lors de certaines autres
périodes, ce qui me rend perplexe au vu des dernières pluies...
L’entrée de la partie aval, c’est-à-dire l’endroit où l’eau
sortante de la partie amont s’engouffre, est obstruée par un
énorme tronc recouvert de terre et autres saletés. Faudra revoir
tout cela : comment faire pour qu’un jour l’aval et son siphon ne
soient totalement obstrués ? Parce que ce serait l’inondation
totale du RM86… Bref, pour l’instant, l’eau débraye dans
l’aval et tout va bien...
Je laisse passer les filles en premier : qu’elles n’aient pas
la sensation de suivre stupidement, mais de découvrir… Je connais
bien ce réseau ; sans grand danger jusqu’aux voûtes
mouillantes… Tout se passe finalement bien : j’imaginais que
Juliana, dame Robin, serait assez crispée, mais non, elle passe
toutes les sections de la grotte la plupart du temps le sourire aux
lèvres. Quant aux frangines : de la rigolade ! D’ailleurs, Anouk
franchira une étroiture verticale sa race pour atteindre dans
les hauteurs une toute petite salle concrétionnée ! Bien sûr, les
mecs ne pouvaient pas ne pas y aller aussi... Ah, cet instinct shooté
au musc qui perdure ! 😁
Nous irons jusqu’aux salles des éboulis… La dernière étant
celle où Thomas et mézigue travaillons, et que nous tentons de
relier à la grotte du Porche : ce sont les mêmes eaux, pour les
avoir colorées à la fluorescéine. Nous passerons tous l’une ou
l’autre des deux étroitures donnant dans la salle aux blocs
chaotiques de calcaire marneux. Et là, ils passeront un à un le
boyau étroit qui conduit directement aux voûtes mouillantes. Je
leur explique ce qu’il en est là-dedans. Ensuite, un ou une
ressort, j’attends le ou la suivant(e). Julien, qui est le dernier
à passer, remarquera une petite truite juste au bord de l’eau : ce
qui est cool concernant la qualité des eaux, surtout si l’on
considère la pollution des années 80. Nous n’irons pas plus loin
que devant la première voûte mouillante. C’est le retour vers la
sortie…
***
Puis Robin et Julien veulent voir l’entrée de la grotte du
Porche. Ce n’est pas loin du RM86, quelque 200 m ? Nous y allons.
Autour de l’entrée en forme de porche, tout a été débroussaillé
: tant mieux ! Nous descendons le ressaut, puis enquillons en
direction du « shunt » se trouvant au fond d’un tunnel artificiel
qui servait alors, probablement, à récupérer les eaux de la grotte
pour les dévier de l’autre côté du champ, dans l’autre
ruisseau à sec, et ainsi alimenter les prés en contrebas. J’avais
agrandi un petit passage qui permet à présent de rentrer dans la
grotte sans trop se prendre la douche, car l’entrée originelle est
assez humide, surtout lors des crues… (Sébastien en connaît
quelque chose !). Du coup, par le shunt, c’est hyper dégueu
de boue gluante, mais c’est plus court à passer…
— Et si nous allions y faire un tour dedans ? Ça ne prendra pas
beaucoup de temps ; ce sont juste une cinquantaine de mètres
jusqu’au départ du claustro ! Je leur propose...
Seule Anouk préfère rester dehors, au soleil ! Les filles font
la gueule parce que le shunt est étroit, et qu’il n’y a pas
d’autre choix que de se mettre à plat ventre dans la fange, mais
elles passent… Bah, juste un mètre à franchir ! On se redresse
rapidement et tout le parcourt se fait debout. Le méandre est large,
haut, propre. On retrouve au sol du beau calcaire que l’eau rend
d’un très joli blanc, et au bout d’une cinquantaine de mètres,
nous arrivons au carrefour menant sur la gauche à la galerie fossile
(qu’il faudrait revoir) et à droite, la très très étroite et
claustrophobique longue galerie où coule la rivière vers le RM86…
Nous n’irons pas plus loin. [ https://www.youtube.com/watch?v=ZNlyspH-0a8&t=34s ]
Nous ressortons…
Tout le monde semble content, surtout les
filles, d’avoir découvert un monde totalement nouveau pour elles…
Et Dame Juliana comprendra enfin pourquoi son mari allait se traîner
dans ces endroits obscurs et infâmes, parfois...
Robin et les filles doivent repartir assez loin, je ramène Julien
à sa voiture. Il me reste pas mal de chemin à parcourir moi aussi.
Jour ensoleillé…
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Surtout pas de machine à laver ! |
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Robin sort par l'entrée originelle |
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Robin dans la sortie originelle... |
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La galerie/méandre |
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Coline |
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Juliana à la remontée du RM86 |
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Robin et Julien |
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Le laminoir |
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La première voûte mouillante : regardez devant la truite ! |
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Le boyau pour se rendre aux voûtes mouillantes... |
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Coline toujours avec le sourire |
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Anouk |
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Juliana |
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Julien |
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Anouk qui s'extrait de la chatière en chaise ! |
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Coline |
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Robin |
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Anouk qui veut passer la chatière verticale |
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Anouk qui la passe... |
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L'entrée du RM86 |
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Les filles |
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Encore le laminoir |
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La galerie des petites fistuleuses |
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Cool ! |
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( Samedi 19 avril - CR sur Roquebleue à venir...)
Rédacteur :
Pascal
But : entraînement sur corde
Participants : SCMNE : Anaïs, Julien, Pascal H, Pascal
C (Rino), Isabelle.
TP : 3 heures
Vendredi 18 avril
Nous avions décidé d'un petit entraînement (fractio etc) sur
pont. Au départ je voulais le grand à plusieurs arches, j’étais
d’ailleurs allé voir le propriétaire des alentours au cas où,
mais finalement, pensant à Isabelle qui n’avait jamais descendu au
descendeur une verticale plein pot, je préférai le petit pont juste
avant et beaucoup moins haut…
Le pont est équipé de deux cordes dont une aux
multi-ancrages -même si un seul aurait été suffisant.
Anaïs restera en haut et surveillera nos affaires.
Je vais en premier tester tout ça… Mais, j’ai envie d’un
truc que j’ai en tête depuis quelques temps : TATATAAAAN !!!
Tester des PUTAINS DE MOUSQUETONS CHINOIS ! Deux moustifs
achetés 3 €.
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Ils sont beaux quand même ! |
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Il est "normé" CE mais on pourra toujours dire que c'est juste tagué... |
Chaque fois, les détracteurs des machins Chinois jouent avec nos
peurs, les risques pour notre vie, invoquent les normes CE pour pas
qu’on les utilise (acheter). Moi je me suis toujours demandé si
les Chinois étaient si cons que cela pour aller escalader des
falaises avec des bidules pourris (il doit y en avoir c’est sûr),
mais bon, les Italiens sont fortiches pour faire des faux sacs
Hermès, de fausses Cartier et j’en passe… mais il y en a des
vrais aussi, non ? Et Huawei ; c’est de la merde ?
Et Lenovo ? (Anciennement IBM racheté aux Amerloques).
Serait-ce que nos amis les Chinois achèteraient uniquement du PETZL
peut-être ? Hum, je doute mais pourquoi pas… Donc, si on
considère qu’ils sont capables de construire des stations
orbitales et tout le reste, ils ne seraient pas capables de fabriquer
de bons mousquetons ? Faut savoir que leurs usines ce sont
celles qui manufacturent la plupart de nos produits soit disant
« made-in France »… De plus, j’ai eu l’occasion de
voir dans des reportages leurs entreprises ou usines de fabrication :
elles n’ont rien à envier aux nôtres. C’est fini le temps où
des petits Chinois fabriquaient leur matos au fond d’un boui-boui
en toit de paille de riz et pour éclairage des lampes à huile…
Alors oui, et seulement mézigue, j’allais les tester et ; non
pas pour faire le kéké, mais parce que rien qu’au touché j’avais
confiance en ces mousquetons et que je voulais (me) le démontrer…
Ben les loulous : AUCUN PROBLÈME : je suis descendu et
remonté plusieurs fois, je suis resté suspendu un temps fou pendant
qu’avec Julien nous placions en plein vide un fractio bien chiant
(voulu). J’ai tenu poussé le Julien pour qu’il puisse percer et
mettre l’ancrage un peu plus loin que la ligne de verticalité,
j’ai pendulé, j’ai passé plusieurs fois le fractio en descente
et remontée ; le moustif n’a pas couiné une seule fois !
Re-TATATAAAN ! Prochain essai : l’essai ultime :
accroché au moustif de nos copains de l’autre bout du monde :
jeter un poids de 70/80 kilo depuis 5 mètres !
Première séance : juste du descendeur.
Tout se passe normalement. Isabelle au départ a une certaine
appréhension ; de partir en arrière la déconcerte
(aussi à toute personne qui fait ça pour la première fois
d’ailleurs). Par contre, une fois dans le vide elle descend sans
anicroche. Une fois en bas elle semble contente de son petit
exploit ; parce que s’en est un. Les mecs, quant à eux font
ça de manière aisé ; Le but n’étant pas de répéter
automatiquement des schémas, mais de trouver par soi même le moyen
de se dépêtrer d’un blocage, d’un entortillement de cordes et
de longes, de comment décrocher sa longe d’un fraction alors que
le descendeur se trouve trop bas ou que le propre fraction nous
déporte d’un coté ou de l’autre… Comment utiliser sa pédale
pour se hisser etc etc . Des petits trucs que l’on apprend sur
le tas…
L’horloge tourne au fur et à mesure des descentes et des
remontées.
Le soleil se barre et le froid commence à mordiller ; il est
temps de déséquiper et de remballer le matos…
Retour au local.
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Julien, Isabelle, Pascal C, Anaïs... |
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Julien au Jumar |
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Julien |
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Pascal C en descente |
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Isabelle : son premier "plein pot" ! |
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Isabelle et ma pomme en dessous |
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Isabelle en bas... |
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Julien avec le perfo à goujons |
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Pascal C au fractio... |
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