Rédacteur : Pascal
Localisation :
Grotte ANAÏS et ROQUEBLEUE
Participants :
Grotte Anaïs – Romélia, Charlotte, Pascal, Julien, Loïc, Maïwen
et Cléa.
Grotte de Roquebleue – Groupe 1) Anaïs, Romélia, Charlotte, Loïc,
Julien, Thomas et
Isabelle.
Groupe 2) Daniel, Maïwen, Cléa et Pascal.
But : Sortie club et initiation
TPST : (à calculer)
Lien vidéo Le Lac de Roquebleue
Courniou
9h30.
Petit entraînement descendeur/jumar avec Isabelle récente
membre du Club.
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Isabelle et Pascal
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Grotte Anaïs
Notre Prési éponyme voulait
que nous allions au trou Anaïs et observer ce qu’il en était de
cette grotte découverte par elle-même au hasard d’une marche…
La désob avait été abandonnée depuis des années ; est-ce que
cela valait le coup de continuer les explos ? C’est parti pour
une petite balade souterraine, on équipe l’entrée afin de
descendre dans l’espèce de buse plastifiée et atterrissons
quelques mètres plus bas ; obligés d’y aller un par un car
c’est relativement étroit. Puis c’est la descente d’un puits
biscornu, par endroit raide ou très pentu, et là toujours aussi
étroit. Romélia veut mettre l’autre corde que nous avons ramenée
avec nous, celle en place depuis des lustres ne lui plaît guère ;
d’ailleurs elle est tellement grosse et gonflée (11?) que mon
descendeur refuse de la faire glisser…
Une fois à l’étage
intermédiaire, Loïc escalade la partie de droite et Maïwenn et
Cléa descendent explorer la faille, quant à moi je reste perché
sur un bloc en attendant que Julien, Romélia et Charlotte
franchissent l’étroiture du bas du puits...
Au fond de la
faille, sur la gauche, se trouve une étroiture en chaise qui mène à
une cheminée. On ne peut y être à tous tant l’endroit est
exiguë ; Cléa entreprend de monter la première partie de la
cheminée puis bloque sur la deuxième qui est très glissante et
impossible à monter sinon en artif… L’explo s’arrête là.
Nous discutons avec Cléa de ce qu’elle a vu ; faudrait-il
continuer par là ? Rien n’est engageant dans le sens où nous
ne notons aucun courant d’air, mais nous ne serons fixés que
lorsque nous aurons escaladé la cheminée…
Quand aux autres
départs pincés ou colmatés que l’on trouve ici et là à
mi-étage, ça ne paraît pas très excitant…
Nous ressortons et
regagnons le local à quelques pas de là…
D’ici peu,
commencera l’assemblée générale de notre club...
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Le SCMNE
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Au pied de la grotte Anaïs
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Julien |
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Romélia |
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Romélia |
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Maïwenn |
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Charlotte |
Grotte de Roquebleue (Groupe 2)
Anaïs avait proposé une sortie club à la Roquebleue parce que
certains du SCMNE n’avaient encore jamais visité la grotte ; ce
qui était un non-sens pour le club qui en détenait les clés et la
responsabilité ! Par contre, Maïwenn, Cléa, Daniel et moi la
connaissions parfaitement dans son parcours classique et même un peu plus ;
cependant il nous manquait le LAC. Qu’à cela ne tienne nous
ferions deux groupes ; le premier pour aller faire connaissance
avec les ineffables secteurs des Volcans et de la « Zoubida »
-Certes, certains auraient préféré aller avec le deuxième groupe
mais ils se devaient en premier de connaître les « classiques »…
Et le deuxième groupe constitué de Daniel, Maïwenn, Cléa et ma pomme, irait descendre tout en bas dans le réseau de la rivière et
du lac… Depuis le temps que j’essayais d’y aller ! La
dernière fois c'était accompagné d’une spéléo, l’explo s’était
faite sur 2 jours consécutifs et impossible alors de trouver le bon
chemin ; 15 heures de recherche, et lorsque nous eûmes
trouvé l’embranchement, plus de matos… Bref, cette fois nous
parvenons vite au premier puits, un P12 bâtard que Daniel équipe
avec un beau fusion, il descend suivi de Maïwenn et Cléa, puis
c’est mon tour… Après un second petit puits très glissant,
argileux, ce sont des étroitures et un labyrinthe pas possible dans
des éboulis : merci les petites flèches :
sans elles nous y serions encore !
Daniel fonce, toujours devant, bordel, mais t’as gobé du Captagon
ou quoi ? Il fonce, fonce, fonce, rien ne l'arrête… Les genoux, les
coudes, les hanches , ça fait mal partout ! Et après ce
qui semble être un répit pour nos os, un dilemme se pose à nous
une fois devant le petit carrefour : on part devant ou
derrière ? On conjecture ! Évidemment il fallait bien se
planter ! lorsqu’il nous faut avancer à plat ventre, parfois dans
l’eau, et que tout se rétréci, on comprend que quelque chose ne
va pas si on se souvient de la topo. Puis soudain, devant, au loin,
Daniel gueule que ce n’est pas par là. Demi tour. Cléa peste,
Cléa est prête à se taper la Henne Morte sourire aux lèvres,
voire descendre le puits Lépineux sur une corde à étendre le
linge, mais alors ramper dans l’eau pourrave, patauger dans la
boue, alors là, non, non, non, trop dégueu !!!
Ah, cette fois
ça paraît le bon cheminement, nous avançons debout, passons un
méandre serré mais haut. Nos voix résonnent puis sans que l’on
s’en rende compte une galerie nous amène direct au bord du lac ; "EH OOOH !" "EH OOOOOOH" nous répond l’écho : nous
restons bouches bées : PUTAIN DE PUTAIN DE LAC ! LE PLUS
BEAU LAC SOUTERRAIN QUI M’AIT ÉTÉ DONNÉ DE VOIR ! L’eau
est limpide comme du saphir liquide ; UN BLEU MORTEL !
c’est tout simplement
magique, d’une beauté inouïe ! Daniel n’arrête pas
de shooter son smart… Les mômes sont scotchés ; comment
décrire ce que nous voyons ?
...
Le retour c’est « marche ou crève » ! Le Kit
devient de plus en plus lourd au fur et à mesure que je déséquipe
et enfoure le matos. Passer les éboulis labyrinthiques avec le gros
kit me tétanise les bras, heureusement que par moment Maïwenn
m’aide à le tirer entre les blocs…
...
Au
bout d’un temps qui paraît interminable, la
circumnavigation prend
fin et c'est la sortie !
Puis nous arrivons au local qui se trouve proche de la grotte.
Maïwenn et Cléa doivent partir.
Anaïs et Julien sont encore là puis s’en vont à leur tour.
Daniel n’en revient toujours pas de la beauté de ce LAC.
Puis bière, bière, bière…
Et nous retournons chacun de notre côté !
Elle est pas belle la vie de spéléo !
Euh pas toujours, je regarde la cheminée, ouais mais bon, ça c’est
perso...