jeudi 25 avril 2019

Mercredi 24 avril : équipement à la grotte du Reclot

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Le Reclot commune de Labruguière 81200
Participants  : 2 : Sylvain Fabre et Pascal
But : Équiper le puits et voir se qui se passe en bas
Durée : 5 h




Vidéo de la première caméra : https://www.youtube.com/watch?v=sVHgovS07Pg&t=52s
[ Je sais que ce récit est long, mais je ne sais pas faire de compte-rendus en deux lignes sans omettre un maximum de choses...]

Perte de la deuxième caméra dans la cascade. Pas de photo.
Rendez-vous en début d'après midi chez Sylvain
Préparation du matériel
Nous avons tenté un début de topographie mais nous avons préféré y renoncer pour l'instant...


"La grotte des fous", voilà comment aurait du être baptisée cette grotte ! Au moment ou j'écris ce CR j'ai l'impression d’avoir un sarcophage à la place du corps... J'ai le corps démembré, déchiré, cabossé, comme après avoir été passé par le supplice de la roue... et il en va de même pour Sylvain. Mais le pire (?) dans cette aventure, c'est qu'une fois le passage du puits franchi et après être descendu et avoir filmé la cascade par en dessous et les départs de galeries au bas du puits, une fois remonté dans le passage où il faut ramper dans le haut du méandre juste avant l'accès au puits, ma combi ouverte laisse échapper la caméra que je venais d'acheter pour l'occasion, de manière en avoir deux pour des plans divers, et voilà qu'elle se fout le camp sans que je ne puisse rien faire pour la retenir, elle tombe en dessous, dans le cours de la rivière, je la regarde comme un crétin avec sa poignée insubmersible s'en aller dans la cascade. Juste un : "MERDE MERDE MERDE !!!" ; elle est engloutie au fond du trou... Que faire sinon accepter ? Et comme je n'ai plus l’envie d'aller tout repasser, tout redescendre, tant je n'ai plus de force... Peut-être la retrouverons nous la prochaine fois si elle est resté coincée dans la galerie des eaux calmes ou dans le Thoré, si elle a préféré prendre le chemin du laminoir infranchissable où s’engouffre la plus grande partie des eaux de la rivière...


En haut du méandre, allongé sur le côté avec une jambe qui pend dans l'étroiture où dessous l'eau coule bon train, je prépare le premier amarrage. Sylvain, comme dans un bloc opératoire me passe les outils : "perfo", "mèche", "goujon", "plaquette"... Lui par contre, il est derrière moi, débout, dans la partie du méandre la plus large mais d'où il est quasiment impossible de tourner sur soi-même ; c'est pas de la tarte ! les sacs sont posés en équilibre ici et là sur des petits rebords. Sylvain commence à avoir froid car ses pieds sont dans l'eau gelée et il ne bouge pas, ne peut pas bouger, sauf pour me passer le matos. Deuxième amarrage posé, je passe dans les mousquetons la corde en main courante... Entre le puits et la fin du méandre, en équilibre sur une marche naturelle à gauche et la cascade sous moi qui vrombit tellement fort que l'on a du mal à s'entendre, je commence un troisième amarrage dans la paroi d'en face. J'ai l'épaule qui n'en peut plus à force de tenir le perfo à bout de bras et au moment de visser je dois abandonner, je reviens en arrière, me coince dans la partie basse du méandre pour laisser Sylvain passer au dessus de moi. Nous sommes ni à plat ventre ni à quatre pattes ni debout -bien sûr, ni assis ; cherchez la position ! Depuis le début du réseau jusqu'au puits il n'y a pas la place pour deux. Sylvain parvint à visser la plaquette et à mettre un quatrième amarrage. Quant à moi Je sors l’échelle souple qu'il fixe aux plaquettes, plus la corde de la main courante qui longe l'échelle pour sécuriser. Selon où l'on se place le puits a des longueurs différentes ; peut-être 4/5 mètres à partir du deuxième amarrage, et trois mètres, trois mètres et demi une fois descendu sur la marmite... Sylvain arrive jusqu'à la marmite, et ce que l'on croyait un début de galerie fossile se termine un mètre plus loin. Il semble déçu. En se penchant il tente de regarder au bas du puits et ne constate rien sauf une partie de l'eau qui s'en va dans un laminoir exiguë, infranchissable même. "Je crois qu'il n'y a plus rien" me dit-il. Mais moi je n'ai pas envie de repartir comme ça, de tout déséquiper après tout ce travail et je décide de descendre dans le puits ; tant pis pour la douche ! Sylvain remonte dans les hauteurs du méandre, en fait il est plus facile de remonter car il y a des prises que l'on ne voit pas d'en haut. J'arrive à mon tour à la marmite. Le bruit est assourdissant. Je m'accroche à l’échelle et je descends, sauf que, avec ces échelles souples on a tendance à partir en arrière et donc, putain de merde ! je me ramasse la cascade dans le dos, le cou... Je comprends pourquoi, avant, on balançait à pression de l'eau froide sur les fous !!! ça calme vraiment : c’est électrochoc ! Puis à ce niveau de la chute la pression est forte... 

Je pose donc un pied à terre, trempé plus qu'une éponge (?!) je commence à trembler comme si j’avais une remontée de paludisme, et ce n'est qu'une fois au fond du puits que l'on peut apercevoir LES GALERIES ; je dis "les galeries" car il y en a trois. Une, face à la cascade, et contournant le laminoir où pénètre la majeure partie de l'eau. C'est une galerie/boyau jonchée de petits galets qui vont du jaune clair au brun, typique des cours d'eau souterrains. Je rentre un peu dans la galerie à plat ventre, encore dans de l'eau, j'avance de deux mètres et je ne vais pas plus loin, je suis fatigué et surtout les avant bras et les genoux à vifs m'insultent. Je reviens au bas du puits qui est assez évasé, j'évite la cascade mais ça m'éclabousse quand même de partout, et à l'opposé à la droite de la cascade, au ras du sol, il y a un début de boyaux exactement comme celui qui fait le départ de cette grotte, mais encore plus étroit avec cette fois-ci une eau peu profonde et qui semble plus stagner que couler. Le départ commence par un "S" de calcaire clair et coupant et je n'ai pas envie d'y aller non plus. Je continue à trembler de plus en plus fort... Entre temps Sylvain est redescendu sur la marmite. De mon côté je découvre une troisième galerie, presque au dessus de celle en « S », encore étroite mais un peu moins que les autres et qui semble fossile; sur le sol il y a de la terre pas trop humide, un peu pareille à ces grottes que l'on retrouve au bord du Thoré comme "En Gasc" etc. Là non plus, je n’ai pas le courage d’escalader même si ce n’est pas haut. Je décide plutôt de remonter et ressortir. Je suis mort, Sylvain est mort et il reste du chemin à parcourir; non en longueur mais en difficultés...

Mon pied, jusqu'au creux du genou, se prend dans un pas de l’échelle. Je n'arrive même plus à remonter ma jambe tant je suis épuisé, sans compter les pendules qui me renvoient dans la cascade... Après un effort qui me semble surhumain j'arrive à placer ma jambe libre sur un rebord de calcaire et je peux me hisser de manière à pouvoir sortir ma jambe prisonnière. Je m'y reprends d'une autre manière et aidé par ma poignée j'arrive enfin sur la marmite où m'attend Sylvain pour me seconder. Ce n'était pas haut mais quand t'es épuisé...

De la marmite jusqu'au haut du méandre, en surplombant la cascade, ce n'est pas trop coriace. En fait ce qui nous a crevé c’est la pose des amarrages et les postures statiques qui font rentrer le froid dans le corps et épuise les membres à devoir travailler les bras tendus.

Le retour est extrêmement difficile, Sylvain est devant, je l'entend pester contre je ne sais quoi, d'ailleurs, je ne distingue même plus sa loupiote... Je ne sens plus mes bras ni les jambes, Sylvain pareil, me dira t-il après. De mon côté je suis même obligé de me reposer dans la flotte tant mes bras n'arrivent plus à pousser au devant le sac qui se remplit d'eau à chaque poussée et qui en plus accroche de partout, sans compter mon casque et mon baudrier bardé de ses poignée et mousquetons que j'ai ôtés... J'avance un mètre, me repose quelques secondes, encore un mètre, arrêt, un mètre, de l’eau froide... Peut-être vais-je mourir là d'épuisement, "sniff" "Adieu monde cruel !". Je n'en vois plus la fin. Mes genoux, mes avant bras me brûlent... Puis au bout d'un moment, lorsque j’atteins enfin le laminoir et que je me trouve entre ce dernier et la chatière finale je sens le sol de calcite devenir chaud, curieux cette sensation. Je lui dis même à Sylvain qui attend sur l'échelle, que je ferais bien un petit somme, là, sur le sol où c'est tellement doux cette chaleur... Normal banane, le soleil rentre par le puits d'entrée !

Avec la force d'un mourant je passe le sac à Sylvain, puis le baudrier, puis mon casque, et je remonte l'ultime obstacle qui va me ramener dans le monde des gens normaux...

Nous avons tout laissé sur place : mousquetons, échelle, corde... Il reste encore à explorer ! La prochaine sortie devrait être moins contraignante, déjà nous connaissons bien le réseau, puis les amarrages sont maintenant installés, et nous savons exactement comment passer l'étroiture qui donne dans la marmite et le puits. Et ça ira beaucoup plus vite.

Retour chez Sylvain, on se change dans la remise, puis nous allons chez lui regarder la vidéo de la première caméra (Bon Dieu que je peste pour l'autre, non pour l'appareil en lui même mais pour les prises de vues...)

Résulta : Une chatière à passer dans le haut du méandre et trois galeries/boyaux à explorer au bas du puits.

Sylvain est moulu, nous sommes moulus. Cafés.
Et merci pour les néoprènes, sans elles les Gallacticus nous auraient peut-être retrouvés dans 500 ans complètement momifiés de froid...

C'est moche mais faut se contenter de ça pour le moment !

samedi 20 avril 2019

Week-end du samedi 13 et dimanche 14 avril 2019

 COMPTE RENDU DU WE DU 13 ET 14 AVRIL 2019

Rédacteur : Patrick Cabrol
Localisation : St Pons (34) puis Bruniquel (82)
Participants : 5 avec Denis et Marièle Matarin, Claude et Suzanne Raynaud, Patrick Cabrol
But : Réunion à la communauté de Communes, réunion du Comité Spéléologique Régional à Bruniquel et travail sur le projet du livre Devèze-Roquebleue.

 Compte rendu :

Samedi Matin à 9H30 nous avions rendez-vous avec Josian Cabrol afin de lui exposer un projet du club à réaliser pour les 90 ans du SCMNE en 2021. Nous avons reçu un très bon accueil et nous aurons l'occasion de reparler de ce dossier très bientôt.

A 11H Denis rejoint Mazamet puis part avec Marièle à Bruniquel pour la réunion du Comité Spéléologique Régional qui se tiendra jusqu'à dimanche après midi. Comme il ce doit il revient avec un poste de contrôle des finances du Comité Régional. Merci Denis, le club est toujours aussi actif au plan FFS.

 Samedi après midi :


Denis et Marièle sont à Bruniquel pendant que Patrick, Claude et Suzanne corrigent le projet de livre sur la Devèze et Roquebleue.. cela avance très bien. Nous avons fini la Devèze et attaquons Roquebleue : nous tenons bon le timing.


Dimanche :
Les 90 ans du club seront célébrés en 2021. D'ici là il faut commencer à tout préparer. Chacun part dans ses greniers, caves, ou garages afin de retrouver les anciens documents du club qu'il faut dépoussiérer afin de les rendre neufs pour l'occasion.


 D’anciennes diapositives sont ainsi mises à jour. Patrick découvre les photos des 60 ans du club (1991), pendant que Denis retrouve les boites des originaux de la découverte de Roquebleue et principalement de la Salle de la Dent en septembre 1991. Tous ces trésors sont nettoyés puis scannés avant un petit traitement par photoshop afin leur faire retrouver leur beauté d’antan. Une bonne centaine de diapositives seront ainsi traitées. Ce sont certaines de ces photos anciennes qui sont mises sur le blog du club aujourd'hui afin que tous puissent profiter de cette salle qui n'est guère visitée que tous les 10 ans environ. Pour des raisons évidentes de protection nous n’y allons qu’exceptionnellement, pour ne pas dire, jamais.


PHOTOS : archives SCMNE - salle de la Dent grotte de Roquebleue.

lundi 15 avril 2019

Lundi 15 avril : continuation exploration à la grotte du Reclot

 

Rédacteur : Pascal Hernandez
Localisation : Le Reclot commune de Labruguière 81200
Participants  : 2 : Sylvain Fabre et Pascal
But : Continuer une première
Durée : 3 heures


Lien pour la vidéo : https://youtu.be/7VRQzGnDplI
Les photos sont tirées d'une vidéo donc pas top...

Comment commencer ce CR ? On est content, sacrément content ! comparé à nos copains sur Courniou, blasés, qui n'arrêtent pas de creuser et trouver des hangars pour bus, ben nous, sur le coin, c'est pas tous les jours où on trouve un truc intéressant... C'est pas grand, c'est même claustro... on souffre, mais on aime ça... Donc, Sylvain et moi même, avons repris l'explo laissé le mois dernier. On agrandit le puits d'entrée (ce qui est relatif), repassons le laminoir et les boyaux étroits et inondés par la rivière. Depuis que le proprio du terrain à rouvert un canal, l'eau a un débit plus important que la dernière fois, sans compter les pertes du ruisseau qui s'engouffrent par divers canaux creusés dans la roche. Qu'à cela ne tienne, couillus, on attaque...


La Resse ? Je me gausse !!!

Sylvain redevenu ver...

On refait le même parcours jusqu'à l'endroit où nous avions stoppé. Cette fois-ci j'ai mis une néoprène de surf dessous la combi : heureusement, l'eau est réellement gelée, d'ailleurs d'où provient-elle pour sortir si froide ? On arrive au passage étroit que je pensais devoir agrandir à coups de massette, ce qui finalement sera inutile, puis Sylvain a oublié le matos à l'entrée et pas question de tout se retaper.

Ça a l'air grand, mais non !

De l'eau, que de l'eau, on t'attend Patrick !

Une perte du ruisseau extérieur

Puis au bout de ce qui semble une éternité dans ces boyaux qui n'en finissent plus, on se retrouve dans un méandre où l'on peut enfin tenir debout, mais c'est très très étroit. On avance tant bien que mal, un peu partant vers la droite, un peu partant vers la gauche... Puis l'eau accélère et ça descend, l'eau devient furieuse, le débit est plus important et le méandre se rétrécit encore... Sur la droite un plateau que j'escalade et où je dois ramper et là, Ô que c'est beau ! l'eau s’engouffre dans dans un puits tout rond, peut être 1.50 mètres de diamètre, lisse, ivoire et brillant, de trois mètres de profondeur. La cascade est magnifique à regarder, à écouter vrombir tout en se jetant dans la bouche de la roche ! En réalité, c'est une cascade tout ce qu'il y a de plus trivial, sauf que, voir ça dans une grotte de cette région c'est du jamais vu ! Sur la gauche, un peu en hauteur et en retrait de la lèvre du puits une petite galerie s'ouvre dans la roche, Sylvain pense un réseau fossile et nous découvrons encore en hauteur, sur la droite cette fois-ci, l'entrée d'une chatière... Donc, nous avons trois départs ; Whaou, ça laisse des perceptives prometteuses ! Mais nous ne pouvons plus avancer sans se mettre en danger. La prochaine fois, la première chose à faire sera de sécuriser. Et par qu'elle galerie va-t-on commencer ? Il nous tarde déjà...



L'eau devient furieuse

L'eau qui s'engouffre dans le puits...

L'entrée d'une chatière en hauteur...

Curiosité : des micro-gours contre la paroi (?)

Retour en arrière, je commence à frissonner et avoir des débuts de crampe ; normal j'ai chopé la crève de ma gosse... Puis nous sortons dans le vent froid, allons chez Sylvain se changer et boire un café chaud et sucré. Nous discutons de ce que nous venons de voir. On est content comme des gosses...

jeudi 11 avril 2019

Dimanche 7 avril : visite du réseau Lachambre

Rédacteur : Matthias Loiseau
Localisation : réseau Lachambre (villefranche de conflent 66)
Participants  : 4 SCMNE Matthias Loiseau, Isabelle Revellat, Pascal Hernandez, et Bernard Lafage 3 AMES Henri, Mickaël et Ketty + 4 catalans : Eric, Patrick Rideau et nos deux super guides Lisa et Michel.
But : Visiter une cavité d'exception alliant grandeur et splendeurs
Durée : 7h30 (pour 12km !)

Ketty, Isabelle, Eric et notre dynamique guide Lisa


Compte rendu :

Après 2 désistements de dernière minute et le retard de Pascal suite à une nuit très courte, le SCMNE a bien failli être en minorité dans l'équipe. Il a en effet fallu recruter large de Cahors à Perpignan en passant par le minervois afin qu'un maximum de personnes profitent de ce réseau d'accès restreint.

drôle de poirier

Des polygones d'argile fort bien décorés
Une belle araignée
Des brosses à dents impressionnantes !



Nos deux guides nous ont prévu un grand tour et on ne sera pas déçu du voyage. Départ à quatre pattes dans des galeries qui ne paient pas de mine puis, à chaque carrefour les galeries deviennent plus vastes et plus propre, on découvre ainsi un splendide marbre rouge qui nous change du bleu habituel.
Quelques concrétions viennent égayer les méandres puis ce sont des galeries fossiles entièrement concrétionnées du sol au plafond avec une nette prédominance du blanc pur tant pour l'aragonite que pour la calcite ! Quelques photos prises à la volée nous laisseront des souvenirs, il faudrait parfois plusieurs heures pour quelques mètres si on devait faire l'inventaire de toutes les bizareries que nous propose cette grotte singulière.


Une genette passée à la postérité après s'être aventurée dans une cavité trop grande pour elle

Que de blanc !
Et encore du blanc !


Petit retour en arrière avant la sortie, l'esprit accaparé par tant de beauté, tout le monde en a oublié le canyon blanc, 30 min de bonheur supplémentaire pour réparer cet affront.
12km détour compris et on a à peine vu le tiers du réseau ! tout le monde rêve de revenir ....

Et pour finir ? on vous ressert du blanc ?

dimanche 7 avril 2019

Samedi 02 mars 2019 - sortie à Roquebleue

 Rédacteur : Michel Souverville

Date : Samedi 2 mars 2019
Localisation : Grotte de Roquebleue à Courniou
Participants : 6
Accompagnateurs :
. Didier LEGOFF
. Michel SOUVERVILLE
Visiteurs : Spéléologue de l'Ain
. Magali MINALDI
. Isabelle GARNIER
. Sylvain SAUTIER
. Franck TELLIER

But : Visite dans le cadre de la gestion du site classé
Durée de la visite sous terre : 6h
Compte rendu :
Nos amis de l’Ain étaient déjà venus l’an dernier pour la visite de la grotte du Lauzinas et revenaient cette année pour la grotte de Roquebleue.
Suite à cette première visite, ils avaient apprécié la convivialité avec leurs deux accompagnateurs Didier et Michel. C’est donc tout naturellement qu’ils avaient souhaité disposer des mêmes pour cette nouvelle visite.
Les retrouvailles ont donc eu lieu dès le vendredi, veille au soir, pour commencer par un bon repas et beaucoup de choses à raconter !
Après le petit déjeuner c’est le départ, à pieds bien sûr pour profiter du soleil matinal, vers l’entrée de la cavité.

Nous effectuons la visite classique de la grotte avec la Zoubida et les Volcans, pour le plus grand bonheur des appareils de photos et des participants bien sûr.

Magali découvre un cavernicole sur une coulée stalagmitique, un joli mille pattes (iulidé) troglobie recouvert de gouttelettes d’eau qu‘elle s’empresse d’immortaliser.

Le groupe ressort de la cavité à 16 heures où Patrick les attendait pour la photo de famille.
Super belle sortie.

De retour au local, devant un verre, Patrick nous donnera un cours sur la formation des concrétions que nous apprécierons tous.

Le lendemain dimanche nos amis partent à la grotte de la Trayolle avant leur retour dans l’Ain. Ils découvrent que le fond de la cavité est à sec avec les vestiges d‘un mince filet d‘eau. Il aurait dû y avoir dans les deux mètres d’eau à cette saison…. C’est problématique pour cet été s’il ne pleut pas d’ici là !...


 PHOTOS : Bestiole : SC de l'Ain - Magalie - Sortie du trou : Patrick (scmne)

lundi 1 avril 2019

Samedi 30 mars : Châtaignier le matin et AG du club l'après-midi

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du châtaignier (courniou)
Participants  : Matthias, Jeanne, Alexandre et Pascal
But : explorer la galerie supérieur équipée récemment sous l'impulsion de Jean Bourrely.
Durée : 3h30


Un micro-lapiaz de voute à vous ruiner la combi !

compte rendu :

En janvier, on avait du abandonner Denis derrière une étroiture trop étroite du coup, on avait juste repéré avec Pascal le départ de la galerie remontante donnant dans l'étage supérieur.
Cette fois, c'est décidé, c'est la bonne, on emporte marteau et burin afin de permettre aux plus gros gabarit de passer sans risque de coincement. Quelques minutes auront suffit pour gagner 5cm de plancher et autant pour les anches côté droit. Alexandre peut témoigner, ça passe à l'aise !



Si, si, il Alexandre sourit car maintenant, l'étroiture est un véritable boulevard


C'est avec émotion que l'on retrouve un crapaud pris en photo au terminus de la galerie inférieure au mois de janvier dernier. L'hiver étant pourtant fini, il ne semble pas près de retourner à la surface car la galerie siphone dur dur derrière son petit puits.

Trois mois après, les réserves de graisse ont littéralement fondu 

mais avec la galerie qui siphonne, pas sûr que ce crapaud retrouve rapidement la surface pour faire bombance



En suivant les précieux conseils laissés par Jean, Matthias escalade et pose les cordes qui aideront bien pour la montée mais sécuriseront surtout la descente.
Une fois en haut, tout n'est pas encore gagné, un passage plus qu'accrobatique nous mène sur deux étroitures perchées fort sévères, ça en fera donc Six au total !
Alexandre qui pense au retour jette prudemment l'éponge et nous iront à trois seulement visiter cette si convoitée galerie fossile.


avez-vous remarqué la stalactite récalcitrante ?
Pascal dans la dernière des étroitures, objectif atteint


Un gour immaculé qui scintille de mille-feux
On progresse avec délicatesse sur les sols presques intacts preuve que peu de personnes sont venues avant nous. Sur le début, des coulées de calcites obstruent toutes les arrivées en plafond et le sol est tapissé de micro-gours. Après un gros gour étincelant, le sol se couvre de galets et des petits méandres de marbre bleu crèvent le plafond. Je retrouve le petit évent mentionné par Jean, ça décoiffe quand on s'y colle devant ! il serait interessant d'y envoyer une camera ...
Arrêt sous un plafond peu commun puis demi-tour sans trainer car il y en a un qui patiente seul depuis une demi-heure !

La désescalade se fait sans encombre mais la remontée laissera quelques douloureux souvenirs pour certains. Une pure sortie spéléo comme on les aime mais c'est pas la dernière au chataignier car il nous reste à voir le réseau des barbus. Avis aux amateurs...

Pascal et Jeanne dans la "salle" terminale, c'est bizarre, on l'imaginait plus haute !
 

Samedi 23 mars - diverses activités au club.

COMPTE RENDU DE LA JOURNÉE

DU SAMEDI 23 MARS 2018



Rédacteur : Patrick CABROL
Date : Samedi 23 mars 2019
Durée : La journée
Localisation : Sur la commune de Courniou
Aujourd’hui les activités du club ont été variées sur la commune de Courniou avec un rendez-vous à 10 heures au local


GROTTE DE LA DEVEZE
Participants Matthias Loiseau et Patrick Cabrol
But : Photographies dans la Salle Georges Milhauld
Durée : 2H30
But : Photographies pour la mairie de Courniou et pour l‘ouvrage du club en cours de rédaction
Réalisation :
Nous avons profité de l‘absence de grillage de protection pour réaliser sans aucune gêne les photographies de la plus belle salle de la cavité.
Nous comptions utiliser l‘éclairage touristique de la grotte pour faire ces clichés avec un pied photo mais nous n‘avons pas réussi à nous servir de la télécommande alors nous avons utilisé la bonne veille méthode avec un bel ensemble de cinq flashs à notre disposition. Maintenant nous avons une bonne cinquantaine de photos à traiter avec photo-shop avant de les mettre sur le blog


DÉJEUNER : Sortie de la grotte à 13 heures, nous allons manger au local en profitant du beau soleil pour ouvrir les fenêtres afin de tout aérer et réchauffer


GROTTE DU PIÈGE A LOUP :
Participants : Matthias Loiseau et Patrick Cabrol
But : Pose de la porte
Réalisation :
Nous avons présenté la porte à l‘entrée de la cavité afin de voir comment l‘ajuster.
Elle va pas mal il n‘y a que des pattes de fixation à allonger un peu.


LOCAL DU CLUB :
Participants : Denis Matarin, Matthias Loiseau, Patrick Cabrol
Nous avons continué le travail au local matériel avec la pose de fer pour le rangement les longes, baudriers, pédales, bretelles etc. Il faut traverser le Siporex de 10cm, puis un vide pour aller se fixer dans l‘ancien mur de la maison. Tous les trous ont été réalisés, soit 11 en diamètre 14mm. La prochaine fois nous ferons les scellements chimiques et tout sera fini pour le rangement du matériel du club.


TROU EDDIE :
Participants Matthias Loiseau

Matthias fini la journée en allant voir le niveau de l‘eau dans le Trou Eddie. Il a repris son niveau le plus bas, comme c‘est le cas de la grotte de la Trayolle qui est à son niveau d‘été c‘‘est à dire qu‘il n‘y a plus du tout d‘eau dans le niveau inférieur, d‘après les copains de l‘Ain qui y sont venus il y a deux semaines.

PHOTOS grotte de la Devèze - Palais de la Fileuse de Verre - Patrick assisté  de Matthias