vendredi 24 janvier 2020

Sortie vers le Roumégas 22 et 23 janvier 2020

Sortie vers le Roumégas 22 et 23 janvier 2020



Rédacteur : Pascal
Date : 22 et 23 janvier 2020
Localisation : Vers le Roumégas (Commune de Labruguière)
Participants : 1 Pascal Hernandez
But : Désobstruction, trouver et observer une résurgence, observer le débit du NE819 (grotte du porche)
Durée : 4h + 4h


22 Janvier 2020

Il pleut pas mal sur Mazamet et un peu moins quand j’arrive au Roumégas, il y a même quelques éclaircies...

Aujourd’hui, avant d’aller vérifier le débit d’eau de la grotte du porche, je suis allé jeter un œil dans un « renfoncement » que Jean (Bourrely), l’œil vif, avait repéré alors que je lui montrais deux petits avens de 3/4 m de profondeur que j’avais découvert il y a de cela une paire d’années, voire trois, et situés en contre-bas du chemin allant du Reclot vers le Roumégas. Deux trous de quelques 40/50 cm de diamètre, assez étroits, que j’avais alors agrandis. Lorsque j’avais montré ces trous à Jean, il m’avait dit en regardant vers un creux situé à 3 mètres : il y a encore quelque chose là bas ! : à l’époque, c’était un renfoncement dans la roche/terre avec un petit orifice de rien du tout et barricadé par des ronces et des troncs d’arbres, et l’intérêt s’était arrêté là…
Aujourd’hui donc, j’ai décidé d’y retourner et d’approfondir le sujet et ensuite, à y être, de farfouiller dans la zone pour rechercher une résurgence que je n’arrivais plus à retrouver. Le porche ce sera en dernier...



Difficile d'imaginer, derrière, une entrée !


Pas facile de s’approcher du petit orifice qui depuis s’était légèrement agrandi. Les herbes et autres ronces arrachées ou aplaties, tant bien que mal, je rampe sous les troncs d’arbres et en grattouillant un peu j’agrandis l’ouverture. Puis avec la lampe du portable j’éclaire comme je peux et je discerne, au fond, de la Jolie roche bien érodée… Demain je reviens avec du matos pour un grand déblayage. Je me relève plein de terre et je pars à la recherche de l’arche perdue, pardon, de la résurgence perdue...

C'est passablement bien déblayé, mais encore étroit...

Au fond, puis ça part à droite...

Puis à gauche...

Ici, le fond de l'aven N°1 dans l'axe de la nouvelle entrée

Je crois me rappeler d’un passage envahi de ronces bien teigneuses. Qu’à cela ne tienne, je trouve un petit arbre tombé auquel j’enlève les branches et avec lui, plaf, plaf, plaf, j’aplatis toutes ces maudites ronces qui ne rêvent que de m’agripper pour ne plus me laisser repartir et me digérer... Une fois les ronces transformées en tapis et traversées, je contourne un gros bloc de calcaire et enfin aperçois une espèce d’alcôve de calcaire où de l’eau sort joyeusement ! Voilà cette résurgence si difficile à trouver ! Et faut même pas songer à la chercher au printemps ou en été quand la végétation est à son zénith ! Je rentre dans le petit porche – 2.50 L x 3.50 l x1.50 m. Vers la gauche se trouve un passage infranchissable où de l’eau stagne. A droite l’eau sort d’un conduit très joliment érodé avec un léger concrétionnement. Je m’avance un peu dans le conduit, c’est étroit mais en pétant le concrétionnement de droite ça devrait être passable, et ça part sur la droite : intéressant ! Je ressort, évidemment, mouillé…





En suivant le cours de l’eau je constate que celle-ci ne continue pas et est absorbée par un tapis de feuilles (?). J’enlève ces dernières et l’eau s’engouffre entre les pierres sans une once de stagnation. J’en conclus qu’il y a là une perte conséquente.

La jungle franchie, la nuit presque tombée, je décide, après hésitation, d’aller quand même au porche vérifier le débit d’eau. L’eau est toujours aussi tumultueuse que lors de ma dernière sortie…

Le vent s’est mis à souffler, je me pèle. Retour sur Mazamet...


23 Janvier 2020

J’ai arraché un des troncs qui barraient le passage pour pouvoir désobstruer la nouvelle entrée (?). Des bloc s’écroulent au fur et à mesure que j’agrandis l’entrée. Je déblaie la terre, remonte des cailloux de l’intérieur et enfin je vois le fond : du calcaire érodé et suintant l’eau et des grosses racines venant dans haut et plongeant dans le sol. Il y a un énorme courant d’air. J’amarre deux sangles entre elle au tronc restant et je commence à rentrer. C’est étroit et c’est pentu, mais pas long : trois mètres à la louche ? Sur la droite ça continue, puis encore sur la gauche... et je suis emmerdé pour tourner sur moi-même d’autant que j’ai le portable en main… Ensuite, dans une position pas possible, j’aperçois une autre grosse racine s’enfonçant dans le sol (?) et tout autour il y a des feuilles… J’en déduis vite que je me trouve pas loin au fond du premier aven. D’où, certainement, le fort courant d’air !

Retour à la résurgence.
Je m’enfonce un peu plus dans le conduit mais l’eau froide et les concrétions sur la droite me dissuadent d’aller trop en avant et ce sera passable une fois ces dernières enlevées…




Ces concrétions enlevées (snif'') et ça devrait passer...


Puis de retour, dans un champs du Roumégas, je constate que de l’eau sort entre les herbes comme par osmose, et puisque ce dernier est, imperceptiblement, en pente, l’eau bien sur inonde le chemin qui lui même se déverse dans le champ d'en face. L'eau arrive au fond d'une doline -où ce qui semble l’être...

Le karts est en ébullition !!!

De l'eau sort du champ comme pas magie...

La Resse perfusée



Retour à Mazamet...

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