Une scie qui ne taille pas |
Pas de place pour se caler |
P.t..n ! qu'est-ce que je fous là ! |
GROTTE DE LA FAJOLLE
SAMEDI 8 FÉVRIER 2014
Rédacteur : Patrick
Cabrol
Date : Samedi
8 février 2014
Localisation :
Grotte de la Fajole à Courniou
Participants : 2
Denis Matarin
Durée : De
10 à 17 heures
But : Travaux
de renforcement du plafond au niveau de « Damoclès »
avant la reprise de la désobstruction.
Travail effectué :
Nous sommes arrivés au
local à 10 heures.
Deux copains de
Saint-Amans-Soult, Jean-Pierre et Alain Scanzy, étaient venus nous
rejoindre pour prendre du matériel qui ne nous sert pas : du
carrelage et deux groupes électrogène à réparer. Merci à eux de
la place qu’ils nous permettent de gagner dans le local matériel,
nous en avons grand besoin !
Nous avons ensuite
préparé tout le matériel nécessaire aux travaux à effectuer.
Nous avons passé un bon moment à récupérer des planches sur une
palette afin de servir pour le coffrage.
Le déroulement du
travail a été très simple, d’abord le coffrage le matin et
ensuite le coulage du béton l’après-midi
Nous sommes descendus
dans la cavité à 11 heures. Nous avons mis en place le coffrage de
la dalle qui doit servir de protection sur le puits que nous allons
creuser afin de suivre le courant d’air. Un rocher au plafond, nous
rappelant « Damoclès » ne nous inspire pas confiance, surtout que
nous savons qu’il faut descendre de 10 mètres environ pour trouver
le niveau principal de la grotte de Roquebleue. Les deux IPN placés
précédemment ne sont qu’un premier par-chute
La mise en place de ce
coffrage a été étudié calmement à la maison à partir des photos
réalisées lors des dernières sorties.
De chaque coté de la
paroi, en vis-à-vis, nous avons planté quatre petits fers à béton
de 12 mm ( 5cm de long), réalisant ainsi un carré avec ses quatre
coins. Puis, sur chaque paroi nous avons fixé horizontalement une
tige de fer à béton de 12 mm sur 50 centimètres environ, posée
sur les petits fers précédents. Ces sur ces deux longs fers à
béton que nous avons alors posé les planches qui ont servi de base
au coffrage. Au-dessus de ces planches, à environ 5cm nous avons
fixé horizontalement, face à face dans la paroi, deux fers à béton
de 12mm replié en U La technique des cale-pied qui nous sert à
Roquebleue et Lauzinas a été utilisée ici pour fixer le béton à
la paroi et pour le ferrailler.
Il faut bien avouer que
couper au coupe-boulon des morceaux de fer à béton de 12mm, sans
aucun recul, ni appui facile, ne fut pas aisé. La même aventure
nous est arrivée ensuite avec les planches à scier à la longueur
exacte avec une égoïne qui ne voulait rien savoir et une
promiscuité notoire… mais nous sommes arrivés après deux ou
trois jurons !
Il était 13H30, l’heure
de casser la croûte. Ce premier travail nous a pris 2H30 mais il
était capital de le faire dans les meilleures conditions possibles
pour assurer ensuite la résistance de l’ensemble.
Nous sommes redescendus à
14 heures après avoir préparé un premier sac de béton prêt à
l’emploi, de 35 Kg, qui une fois bien mouillé et remué tenait
dans la capacité de deux seaux seulement. L’emballage du sac de
béton fut placé sur les planches afin d’assurer l’étanchéité
de l’ensemble qui s’est révélée être absolument parfaite.
Nous avons bien positionné et posé le ferraillage de l’ensemble,
lors de la pose de ce premier sac. Nous sommes ressortis pour faire
le second sac qui a alors tout recouvert. Après un troisième
passage rapide vers le soleil nous avons coulé le troisième et
dernier sac à notre disposition afin d’obtenir une couche de
l’ordre de 20 cm de béton ferraillé. La partie supérieure de
cette protection est plate, nous y avons dessiné la date du jour
avec des petits éclats de cailloux. De plus elle est prévue pour y
accueillir les bières durant nos travaux ou attendre notre retour
lorsque la première sera faite. Une bière qui descend
naturellement à la température de 8,5°C est assez sympa !
A 16 heures nous avions
fini ce chantier. Nous espérons que "Damoclès nous laissera
maintenant tranquille !
Nous avons ensuite
travaillé un petit moment à l’entrée supérieure de la cavité
afin de faire tomber les morceaux de cailloux encore en suspend. Nous
sommes passé faire un compte rendu de la journée à Bernard
Cascalès, propriétaire de la grotte, puis nous avons fini la
journée au local et avons regardé le nettoyage restant à faire
pour la suite des travaux de réfection des pièces du bas.
Vue sur l'arrivée du puits d'entrée. |
Trace de tir sur la roche. |
Fond du coffrage |
Du papier pour boucher les fentes. |
1er sceau de béton |
Quelle est donc cette bébête ? |
2ème sceau de béton |
3ème sceau de béton pour finir |
Ouf ! fini . |
Photos : SCMNE
Encore une autre ! |
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