Spéléo Club de la Montagne Noire et de l'Espinouze: Du 28 février au 02 mars 2018

Grotte du Portable au début du camp.

COMPTE RENDU DU CAMP SPELEO A COURNIOU

Vendredi 23 février 2018 au vendredi 2 mars 2018

Rédacteur : Patrick Cabrol avec l’aide d’André

VENDREDI 23 FÉVRIER MATIN

Participants : 1 avec Patrick Cabrol

Compte rendu :

7H30 : Courses au marché de Toulouse

Départ pour Courniou à 9 heures – Arrivée à 11H

Le premier travail est d’allumer le feu dans la cheminée… il fait aussi chaud dedans que dehors, c’est à dire proche de deux ou trois degrés !!!...

Portable : Eddie en "pointe".

VENDREDI 23 FÉVRIER APRÈS-MIDI

Participants : 3 avec Patrick Cabrol, Jean Bourrely et Claude Raynaud

Compte rendu : Nous avions rendez-vous à 14 heures au local pour aller chez Claude afin de charger le bois coupé cet été dont nous aurons bien besoin avec des températures prévues jusqu’à -6°/-7°C mardi matin. La tracteur et la remorque de Claude font merveilles pour aller chercher le bois au fond du près puis c’est la voiture qui le transporte jusqu’au local.

Nous faisons un premier gros transport et puis nous nous rendons compte qu’il reste encore de la place au local ce qui nous permet d’aller chercher ce qui reste. Le tout représente deux stères environ.

Portable : "il arrive ce seau, je m'ennuie !".

SAMEDI 24 FÉVRIER MATIN

Participants : Patrick Cabrol

Compte rendu : Lever à 7H30, la première tâche consiste à allumer le feu dans la cheminée, et le poêle à pétrole au premier étage, car l’atmosphère est un peu fraîche. Dehors il fait 0°…. Départ à 8H30 pour les courses du jour avec boulangerie puis supermarché.

Retour au local avec les rangements à faire. Pascal arrive à 11H. Nous maintenons un bon feu en attendant l’arrivée des « alpins » prévue vers midi. Pressés d’en découdre ils arrivent dès 11H30. Les affaires sont vites rentrées au local, le matériel déballé et préparé pour l’après-midi. Nous fêtons nos retrouvailles par un premier apéro… il y en aura d’autres !


Portable : Non je ne passerai pas par la, il n'y a pas un poil de courant d'air !!

SAMEDI 24 FÉVRIER APRÈS-MIDI

Participants : 4 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre et Pascal Hernandez.

Compte rendu :

Nous partons du local un peu avant 14 heures et à 14H30 nous pénétrons dans la grotte du Portable. André et Eddie se mettent en tête du prolongement de la galerie des Racines que nous souhaiterions bien appeler la galerie de l’Espoir, mais il n’y a toujours aucun courant d’air. Le travail reprend à la suite de notre dernière sortie d’il y a 3 semaines. Pascal se poste au virage et Patrick dehors. Le doux bruit du burineur se fait entendre et 4 batteries vont être déchargées. André approfondi le passage d’entrée qui est gêné par un bloc d’argile calcifiée. A la fin du chantier nous avons avancé de 1,2 à 1,4m de profondeur sur 1 m de large et nous sommes à quatre pattes ce qui est bien pratique, même si nous souhaiterions un peu plus profond. La galerie semble bien se poursuivre en droite ligne sur une largeur que l’on peut apprécier entre 1,5 et 2,5 mètres, mais tout est comblé. Le travail sera manifestement long pour déboucher mais nous savons maintenant que la galerie supposée est vraiment une galerie qui se poursuit tout droit….

Nous ressortons 27 gamates de déblais, ce qui est pas mal du tout. Nous partons à 17H30.

Temps passé sous terre : 3 heures

Après la douche traditionnelle Jean nous rejoint afin de partage l’apéro du soir. Il repart demain matin au travail et n’en a manifestement pas envie, ce qui nous permet de parler dès à présent du prochain camp prévu à Pâques.

Coucher à 21 heures, les corps sont un peu fatigués ce soir après un lever aux aurores ce matin pour arriver à l’heure à Courniou.

Aven des Cocotiers : dommage qu'on ne passe pas !!! ...

DIMANCHE 25 FÉVRIER MATIN

Lever à 8 heures, temps magnifique mais on n’a pas trop envie de mettre tout de suite le nez dehors, il semble faire froid !

Participants : 3 avec Patrick Cabrol, André Languille et Eddie Serre

Compte rendu : Nous avons décidé de dédier une part importante de ce camp à la prospection tout azimut. Il fait beau alors nous mettons notre projet en action.

Pour cette première matinée nous partons à 9H30 en direction de la piste qui relie Courniou à St Pons par la montagne. Nous passons au-dessus de la Croix de bois qui domine la Grotte de la Devèze et nous poursuivons jusqu’au grand virage creusé en plein calcaire. Nous laissons la voiture à cet endroit afin de montrer aux copains, le Trou des Amoureux, le trou du Suicidé, l’Aven de la Couronne et pour faire de la prospection dans cette zone où nous sommes déjà venus l’été dernier avec Jean et sa famille.

Nous commençons par découvrir une série d’excavations que l’on pourrait prendre pour des dolines allongées mais il s’agit d’anciennes carrières, nous vérifierons auprès de la mémoire des habitants de Courniou. Après, le problème fut de retrouver les trous bien connus du club.

Eddie et André retrouvent en premier le trou des Amoureux, Patrick descend trop bas et se retrouve au bord du ruisseau du ravin de la Fajolle non loin des prés… il faut remonter …. Catastrophe ! Les buis morts cèdent sous le poids de la traction !!!!! Après trois ou quatre bonnes chutes nous nous retrouvons enfin tous. Eddie trouve enfin le trou du Suicidé ce qui permet à Patrick de retrouver facilement l’aven de la Couronne.

Patrick rejoint la voiture, Eddie et André descendent vers la route où nous allons nous retrouver. Retour au local à 13H30, il fait très faim !!!

Repas, vaisselle et puis avant de partir nous avons la visite de l’ancien président du club de Sète.

... cela à bonne gueule mais c'est taillé pour un loir, pas pour moi !!

DIMANCHE 25 FÉVRIER APRÈS-MIDI

Participants : 3 avec Patrick Cabrol, André Languille et Eddie Serre

Compte rendu : A 15H30 nous repartons sur la zone de ce matin afin de poursuivre la prospection. Nous trouvons trois nouveaux indices de cavité avec un très léger souffle mais il n’y a pas de quoi sauter au plafond… il faut élargir avant… nous verrons cela plus tard.

Comme la température est plus fraîche que ce matin nous décidons de nous réchauffer un peu en allant voir un trou repéré l’été dernier, 40 centimètres de diamètre il va falloir jouer à la guêpe sauf à élargir le passage, de toute façon en cette saison toutes les guêpes sont H.S.

Nous travaillons donc à élargir le conduit et après deux heures d’effort nous sommes au fond à 1,80 mètres plus bas… En fait rien ne tient et nous ne faisons que sécuriser les bords afin que rien ne nous tombe sur la tête. Un simple seau et un petit piochon font bien l’affaire. Nous verrons demain ce que nous ferons en fonction des présents.

Nous avons ressorti 48 seaux de terre et terre et petits cailloux ce qui est tout de même pas mal (24 gamates)

18H30 retour au local où il fait bien chaud !

Non ce n'est pas la Sibérie, c'est de la prospection par -6° !!

LUNDI 26 FÉVRIER MATIN

Arrivée de Martine et Alain Peyre à 9H30

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Antoine Winterton, Alain Peyre et Martine Peyre.

Compte rendu :

Alain et Martine arrivent à 9H15 au local, puis c’est au tour d’Antoine de nous rejoindre pour trois jours

Départ du local pour la prospection à 10 heures

Nous continuons la prospection commencée hier. On se demande si c’est plus un terrain à grottes ou un espace de jeu pour sangliers, il y a d’ailleurs partout des traces de leurs passages. A un endroit il est évident qu’ils sont passés sur nos traces d’hier.

Nous découvrons un nouveau petit trou qui souffle bien. Nous trouvons aussi des vestiges de vieilles cabanes ou abris, preuves que ces terrains étaient cultivés.

Retour au local à 12H45

Trou des Amoureux : ...

LUNDI 26 FÉVRIER APRÈS-MIDI

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Antoine Winterton, Alain Peyre et Martine Peyre.

Compte rendu :

Patrick fait les courses, nourriture et quincaillerie, pendant que les copains repartent au boulot. Eddie, Antoine et Martine repartent à la désobstruction d’hier pendant que André et Alain repartent poursuivre la prospection.

La désobstruction du trou des Amoureux a permis de sécuriser les côtés et maintenant il suffit de deux personnes pour continuer à sortir les déblais du fond. Penser à emporter une scie à bois pour couper des arbres morts à 3 mètres du trou, pour en protéger l’entrée.

Il fait froid et il est difficile de rester sur place sauf pour ceux qui creusent ou qui tapent. Il est décidé de rentrer au chaud au camp où tout le monde est là 17H30. C’est le défilé aux douches, puis devant l’apéro avant le dîner saucisses-lentilles.

... c'est très "intime".

MARDI 27 FÉVRIER MATIN

Nous nous levons à 8 heures, dehors un soleil magnifique nous attends mais il a oublié de réchauffer atmosphère puisqu’il fait -6°C !… A 9 heures le groupe se prépare et à 9H30 c’est le départ.

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Antoine Winterton, Alain Peyre et Martine Peyre.

Compte rendu :

Patrick, qui soigne son ampoule au pieds, part chercher du pain frais puis va voir l’ancien maire de Courniou, Jean-Pierre Rouanet, qui possède de belles archives sur le passé de la commune. Nous voulions vérifier que nos observations de la vieille concernait d’anciennes carrières, il est en effet possible de se poser la question vue la forme de certaines (parfaitement rondes, ou ovoïdes). La présence de pierriers sur leur partie aval nous faisait opter pour des carrières mais nous voulions connaitre la mémoire des lieux. Jean Pierre nous confirme qu’il y a là d’anciennes carrières du XVII°/XVIII° siècle dont le but était de récupérer les lauzes.

Les autres copains se scindent en deux équipes. Un groupe va vers « Le trou des Amoureux », l’autre va voir de plus près le trou du Suicidé afin de voir si on peut y pénétrer, car il semble très étroit.

Martine et Alain vont au trou des Amoureux et sortent 48 seaux de déblais… il y a encore du travail pour faire un peu de place, le fond est à 3 m sous la surface, mais la grotte est loin. En ce moment il s’agit plus de nettoyage de bord et de fond de puits que de vrai travail de désosbtruction.

André, Eddie et Antoine vont au trou du Suicidé et nettoient l’accès en ressortant 47 seaux de leur côté. Là aussi il va falloir encore patienter pour voir un élargissement.

Christian nous rejoint à 12H30

Les travailleurs du matin arrivent à 13H00, ce sont les retrouvailles fêtées par un bon apéro puis le repas. Nous attendons Michel et Jean Marc ce soir.

Spéléo sibérienne !!

MARDI 27 FÉVRIER APRÈS-MIDI

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Antoine Winterton, Alain Peyre et Martine Peyre.

Compte rendu :

Poursuite de la prospection au-dessus de Roquebleue, nous rencontrons Bernard et Atik en train de jouer aux bucherons. Nous découvrons deux nouveaux trous qui soufflent légèrement.

Michel Souverville et Jean-Marc Apers nous rejoignent le soir car la météo a annoncé la neige pour le lendemain. Ils préfèrent être sur place avant.

Trou Eddie : on creuse !!!

MERCREDI 28 FÉVRIER MATIN

Participants : 7 : avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Christian Scotto, Antoine Winterton, Michel Souverville et Jean-Marc Apers

Compte rendu :

Lever à 8H00 heures, le temps est tristounet, cela semble curieux après les belles journées du début de camp. A 8H30 les premiers flocons tombent, ce n’étaient que les premiers ! A 9 H le déluge neigeux commençait et tout blanchissait à vue d’œil. A midi il y en avait 10 bons centimètres.

Nous nous divisons en deux équipes : André, Eddie et Patrick partent au trou Eddie tandis que Christian, Michel, Antoine et Jean-marc partent au Trou du Portable.

Au trou Eddie nous avons deux objectifs : Élargir le passage en bas du puits d’entrée et poser des cales pieds pour faciliter les manœuvres. Nous n’avons pu réaliser pleinement, ni l’un ni l’autre car la roche est trop dure. Le burineur n’éclate rien et la mèche du perfo était trop longue pour passer !

Retour à 12 heures au local IL NEIGE TOUJOURS !!!. Nous faisons un retour en « patinage artistique » vers le local.

Temps passé sous terre 2 heures

Durant ce temps l’autre équipe creuse, creuse et continue à creuser. Le passage d’accès à notre « galerie de l’espoir » est élargie et approfondie. De ce côté-là c’est le confort, en revanche, en longueur, il n’y a eu que 30 à 40cm de gagné, à suivre !… Ils arrivent au local à 13 heures

20 gamates sont sorties

En les attendant nous avons eu le temps de rallumer le feu car, dehors… il NEIGE toujours !

Repas au coin du feu.

Trou Eddie : la faille à élargir - 15 cm de large ... pour taille de guêpe !!

MERCREDI 28 FÉVRIER APRÈS-MIDI

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Antoine Winterton, Michel Souverville et Jean-Marc Apers

Compte rendu : IL NEIGE FORT ET PERSONNE NE SORT !

A 15 heures, départ d’Antoine qui n’a jamais conduit sur la neige et qui préfère assurer en rentrant lentement. Il nous adresse un SMS rassurant trois heures plus tard, tout va bien.

Nous passons l’après-midi au local, les discussions ne manquent pas !

Alerte rouge sur Montpellier, nous apprendrons le soir que l’autoroute et bloquée le long de la cote…

La température remonte un peu. A 22 heures il tombe de la neige fondue…. À minuit, on voit des abats d’eau par la fenêtre, que sera demain ?

Neige : route devant le local.

JEUDI 1 MARS MATIN

Lever à 8 heures, dehors le ciel est (très) bas…. Tout le paysage est blanc et Il pleut… gadoue généralisée assurée, qui sera pire dans les heures qui arrivent.

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Christian Scotto, Michel Souverville et Jean-Marc Apers.

Puisque nous sommes là pour cela et que tout le monde en veut on se prépare pour partir « au trou » mais on sait déjà que cela ne va pas être évident… !

Une équipe de trois personnes part au Trou du Portable et une autre équipe de trois personne part au Trou Eddie.

Compte rendu :

. André, Eddie et Patrick partent au Trou Eddie avec quelques petits slaloms contrôlés.

Une très grosse séance d’éclateurs, burineur, ont permis de dégager une partie du gros bloc en bas du premier puits qui gênait le passage. Même chose au départ de la fracture au fond de la faille et à gauche (Réseau inférieur). Un gros bloc en plafond est peut-être instable, à vérifier et continuer à sécuriser. Gros courant d’air aspirant. Même courant d’air en bas du premier puits, au fond du couloir, à droite mais de gros blocs en plafond risquent de se déstabiliser si on creuse dans la partie inférieure.

Sortie du trou bien trempés.

. Michel, Jean-Marc et Christian partent au Portable à 9H15, ils reviendront à 13 heures, fourbus, crottés et surtout trempés. La combinaison ruisselle mais il n’y a pas que la combinaison… les bonhommes aussi !!!

En rentrant dans le trou Jean-Marc a commencé dans la galerie d’entrée où il a pu avancer sans problème en opposition au-dessus de l’eau, mais en arrivant sur le chantier il a siphonné dans sa combinaison tout le gour qui s’était formé dans la nuit…. merci pour les suivants !

Au front le travail a bien avancé d’environ 50 cm en longueur et bien dégagé en largeur. Maintenant une petite cloche au plafond est apparue, sur la gauche un renfoncement doit être dégagé pour vérifier. Deux blocs doivent être dégagé avant de poursuivre.

15 gamates ont été ressorties pour 3 heures de travail.

Les copains arrivent au local dans un état non descriptible tant qu’ils ne se seront pas changés et douchés !

Une fois que tout le monde s’est douché nous passons à l’apéro puis à table.

Il neige dehors ... Antoine est heureux !!

JEUDI 1 MARS APRÈS-MIDI

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Christian Scotto, Michel Souverville et Jean-Marc Apers

Compte rendu :

Il pleut, il pleut toujours, c’est la gadoue généralisée alors nous restons au local toute l’après-midi pour faire le nettoyage et le rangement des outils qui ont soufferts autant que les bonhommes. La salle d’accueil matériel est dans un état indescriptible de boue etc… un grand nettoyage sera nécessaire.

C’est une grande après-midi de nettoyage général qui s’engage aussi bien pour affaires personnelles que pour le collectif. Les combinaisons sont passés à la machine à laver, les cordes le devraient aussi. Nous sommes obligés de poser des « îlots » de cartons sur le cheminement afin de ne pas tout salir : sur le carrelage pour les pieds sals et sur les cartons pour les pieds propres !!! On a essayé de ne pas mette trop de boue à la salle à manger et dans les dortoirs.

Le soir on est crevé alors on part au restaurant pour cette dernière soirée ensemble.

Patrick et Eddie : "Salut mon pote" !!!

VENDREDI 2 MARS MATIN

Participants : 6 avec Patrick Cabrol, André Languille, Eddie Serre, Michel Souverville et Jean-Marc Apers

Compte rendu :

Lever à 8 heures, le soleil est encore très timide mais la neige a disparue totalement du fond de la vallée, on ne la voie que sur les crêtes, en revanche le vent du nord a pris le relais

A 9 heures les rangements reprennent et Eddie, Christian et Jean-Marc vont faire quelques photos de fin de camp au Trou Eddie et remonter le matériel que nous avons été obligé de laisser sous les cataractes d’eau qui nous tombaient sur la tête.

Nous mangeons ensemble et en début d’après midi tout le monde part. Rendez-vous est déjà pris pour le prochain camp à Pâques

Repas ... dehors il neige !!!

BILAN SOMMAIRE DU CAMP :

Nous avons travaillé dans la Grotte du Portable où nous avons avancé de 2 mètres dans la galerie qui nous intéresse, pour une journée et demie de travail. Dans la Grotte Eddie nous avons avancé de 50 cm pour une demie journée de travail.

Nous avons passé une part importante du temps à la prospection en surface entre la grotte de la Devèze et le ravin de la Fajolle, ce qui était le but premier de ce camp. Nous avons découvert plusieurs indices nous permettant d’envisager des travaux dans le futur,

Nous avons aussi travaillé sur deux cavités : le Trou des Amoureux découvert durant l’été 2017 lors d’une journée de relevés au GPS des entrées de cavités déjà connues et aussi sur le « Trou des Cocotiers ».

Dans les deux cas nous avons essentiellement sécurisé les entrées et les parois en enlevant tout ce qui était tombé ou bien avait été jeté par les anciens comme cela a souvent été le cas durant des siècles dans ces régions. Les orifices étaient tellement ébouleux qu’il a fallu sécuriser les entrées.

Notre principal travail s’est fait avec pointerolle et burineur sur batteries, un seau et une corde. Après plusieurs heures de travail voici le résultat :

Grotte des Amoureux : Petit puits d'environ 2 m pour une ouverture d'un mètre cinquante sur 0.80 de large. Il faut continuer d'enlever la terre et les cailloux pour voir la suite, très léger courant d’air aspirant dans une petite alcôve à gauche (ouest).

Grotte des Cocotiers : Puits d'environ 2m50, une petite galerie part en bas vers l'ouest, bien colmatée par des gravats ; vers l’est, belle galerie bien érodée mais étroite, en pente d'environ 45° sur 4m de longueur. Un travail d’élargissement sera donc nécessaire afin de poursuivre le travail.

Retour de désobstruction sous la neige. La salle d'accueil est ruisselante !

PARTICIPANTS : 11

Patrick Cabrol	André Languille	Eddie Serre	Christian Scotto	Pascal Hernandes
Antoine Winterton	Claude Raynaud	Alain Peyre	Martine Peyre	Michel Souverville
Jean-Marc Apers