vendredi 9 octobre 2020

Samedi 3 octobre : recherche et exploration d'un ancien trou exploré par le SCBAM il y a de nombreuses années

 

Rédacteur : matthias
Localisation : saint-ponais
Participants  : 2, Matthias et Isabelle 
But : recherche d'une cavité + explo 
Durée : 3h sous terre

 compte rendu :

à la recherche d'une seconde entrée ouverte par le club de Bézier pour le confort mais jamais localisée avec précision, il aura fallu bartasser méthodiquement près d'une heure pour enfin trouver une petite ouverture d'une dizaine de centimètre qui souffle un air lourd.

On enlève les quelques pierres qui bouchent l'entrée et on pénètre enfin dans la partie amont de la cavité sans avoir à se farcir les galeries étroites faisant la jonction avec l'aval.

Au pied du puits d'entrée, c'est plusieurs salamandres qui nous accueillent dont une tellement petite qu'elle doit être passé au stade adulte depuis très peu de temps !

On visite les trois branches de cette partie de la cavité sans trop de difficultés (une seule corde nous suffira). On parcourt aussi environ 50m de galeries déjà explorées mais non dessinées sur la topo.

Pendant qu'Isabelle remonte à la corde, je découvre par hasard un petit ver transparent sur la paroi. Clic-Clac, je sors l'appareil photo pour immortaliser cette rencontre insolite. Peut-être des spécialistes pourront nous éclaircir sur son identité. Il y a aussi quelques fils de soie à quelques cm de lui : serait-ce un piège tendu par une araignée ou bien c'est le ver lui même qui produit les soies ? le mystère reste entier pour les néophytes que nous sommes en la matière.

1cm de long et moins d'1mm de large, difficile de le repérer avec sa livrée translucide !
à quelques mètres de là, de nouveaux fils de soies sont tendus en rideaux serrés. certains se collent et forment des boucles qui ne sont pas sans me rappeler certain bâtonnets de gour ! là encore, je ne trouve pas l'hypothétique araignée dans les parages mais je n'observe pas plus de vers. Le mystère demeure.

Dans la galerie des aragonites, petites déception, elles sont toutes très sèches malgré l'entrée soigneusement bouchée, cette partie haute de la cavité très proche de la surface est vraiment sèche et poussiéreuse. Les canicules et le manque de pluie croissant année après année ne risque pas de ressusciter les nombreux "bouquets fanés", ainsi sont les dures lois de la nature.

Pour finir, je franchis seul deux étroitures verticales forts étroites pour aboutir au siphon amont. Le niveau d'eau est satisfaisant pour la saison mais pour trouver un plongeur volontaire, il faudra peut-être encore attendre 30 ans ...

Même si on n'a pas forcément envie d'y revenir la semaine suivante, on n'oubliera pas en sortant de prendre les coordonnées GPS de cette entrée artificielle afin de les communiquer aux inventeurs avant de soigneusement la reboucher.

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