Sortie Grotte de La Croix - 29 décembre 2023

 

Rédacteur : Pascal

Localisation : Usclats-le-Bas

Participants : 4 - Pascal et Thomas (SCMNE) et Charlotte et Loïc (Bientôt SCMNE...)

But : finir équiper la partie aval :  puits/pentu final et observer cette partie de la grotte.

TPST : 4h30.

 

Nous partons de chez Thomas où nous nous sommes donnés RDV :  (Charlotte et Loïc se déplaçant de plus loin). Direction le Local. Une fois arrivés nous nous restaurons pour partir le ventre plein. Thomas apprécie la "Rituel" ! Ensuite nous prenons le matos : baudriers, Crolls, cordes etc... J'ai ramené avec moi les derniers goujons en inox qu'il me restait. Les batteries du perfo el les accus des loupiotes sont chargés, et nous partons en direction des Usclats...

Une fois bardés de tout notre attirail nous entreprenons la marche jusqu'à la Grotte ; la marche d'approche est courte ; 400/500 mètres peut-être et pratiquement tout à plat... 

 

Amarrage de la corde au petit arbre.

Nous franchissons le passage étroit pour arriver aussitôt dans une espèce de cloche ou nous pouvons tenir les 4 assis -mais un peu comme des anchois ; et j'équipe de corde les deux petits puits/ressauts. Au bas du petit puits Thomas et Loïc veulent placer le goujon et la plaquette ; c'est juste un petit relais pour pas que la corde frotte ; rien qui nécessite une attention de haute sécurité... D'ailleurs nous mettons un goujon de 8 standard (les inox de 10 je les réserve pour le pentu et le relais de montée à la cheminée  (j'avais équipé ce dernier uniquement par un goujon de 8).

Une fois dans la salle du bas et les yeux qui se baladent de tous les côtés nous descendons jusqu'à la bifurcation et embranchons sur la gauche vers la partie aval...

En parallèle aux lacs nous cheminons sur les bancs de sable jusqu’au terminus de la galerie dont les eaux se perdent sous la roche... Terminus ; pas tout à fait puisque sur la gauche se trouve le ressaut d'environ 3 mètres qui donne accès à la cheminée. La corde que j'avais laissée en équipement fixe va permettre de monter plus facilement...

La paroi glisse et ils n'ont pas l'habitude du jumar et de la pédale ; ils ont du mal à coordonner les mouvements ; ça fatigue un peu mais ça les fait quand même rire surtout quand certains se foutent le camp sur la droite, dans le petit vide et l'eau en dessous... Mais ils y arrivent. 

Montée de la cheminée...  elle semble longue dans cette configuration étroite : surtout avec les kits qui emmerdent sa race !

Puis au faîte de la cheminée nous débouchons dans un intermédiaire où nous pouvons nous tenir tous debout. A deux mètres se trouve le pentu/puits. Petit ligne de vie montée, je place un deuxième goujon et plaquette inox à côté de celui que j'avais mis en place il y a quelques jours. Nœud de fusion et c'est parti pour la descente du pentu qui doit faire autour des 15 mètres. Faut faire attention de ne pas diriger la corde vers l'arrête du ressaut sur la droite. Puis tout le monde en bas, nous nous dirigeons vers la salle où nous retrouvons les eaux de "de l'autre côté" (terminus de la galerie aval).

 

Je visualise une conduite au pied de la paroi, en pleine roche, impénétrable en l'état, mais où l'eau passe probablement lors de mises en charge. Je pense qu'il y a peut-être quelque chose à voir (par contre aucun souffle). On peut bien observer le cheminement de l'eau dans le petit lit argileux.

Puis nous escaladons la galerie pour atteindre une jolie salle presque circulaire où juste en face on peut regarder une haute et magnifique coulée stalagmitique...

La désescalade est précautionneuse..

Et c'est la remontée du pentu ; fastidieuse car extrêmement glissant.

Et Charlotte veut absolument déséquiper toute l'entrée ; chouette elle en veut ! (on t'attend au Club !) et mieux, une fois au local elle veut absolument connaître "les joies" de la prospect et de la désob !

On discute, ils sont contents, alors qu'ils s'en vont mézigue reste au local où s'entasse tout le matos bien crade ; mais vraiment pas envie de nettoyer ; je reviendrai demain pour le faire... Je suis crevé, pas assez dormi (peut être à cause d'une indigestion de salade que j'ai trop mangé !)(Je dis des conneries !).

Thomas au perfo - pas tout à fait dans l'angle !

Charlotte descend le pentu

Lac dans la dernière salle

En haut de la galerie donnant à la 2ème salle...

Le ressaut au bas de la cheminée

 

 

Sortie Grotte de La Croix – 24 et 25 décembre 2023

Rédacteur : Pascal

Localisation : Usclats-le-Bas

Participants : 1 - Pascal

But : équiper la partie aval : ressaut, cheminée et puits final.

TPST : 4h30 et 3 h.

 

 

 Lien vidéo

https://youtu.be/aihyuMVfun4

 

 

Je me suis dit que mon Noël je le passerais sous terre ; it's done !

Il fait nuit.

Je me change sur le parking.

Marche d’approche pesante avec tous ces sacs.

Une fois arrivé devant l’entrée j’attache la corde au petit arbre juste en face.

Ramping.

Pose d’un goujon en hauteur pour ne plus avoir à sangler la minuscule stalagmite servant d’ancrage “naturel” !.

Descente au deuxième palier.

Ma GoPro se fout le camp en bas ! J’insulte toutes les mères de la planète et je descends à toute berzingue ! Ouf, la caméra n’a pratiquement rien…

Je remonte chercher les sacs.

Redescente…

Je fonce jusqu’au faux terminus aval…

Je me trouve à présent face au mur vertical et lisse et couvert d’argile qu'il faut escalader afin d'atteindre le départ de la cheminée.

Je suis debout sur un rocher au milieu de l’eau et sur lequel je pose tout le matos.

Premier goujon dégueu pour mettre une sangle ; pas le choix si je ne veux pas me casser la gueule, car je suis seul et je n’ai pas envie de me retrouver dans la flotte avec une guibole HS. Une fois les pieds dans la seule anfractuosité (assez confortable quand même) je me hisse pour poser un autre goujon au-dessus de l’ancien Spit dans lequel je n’ai pas réussi à visser de plaquette. Spit, pas très joli…

Puis c’est la remontée de la cheminée ; fatigant…

Une fois tout en haut je repère un vieil ancrage qui semble encore assez solide, mais il est préférable d’en mettre aussi un autre pour la corde qui descendra jusqu’en bas du ressaut.

Je visualise le vieux Spit en tête de puits ; je rajoute un goujon de 10 en inox et une plaquette.

 

La batterie de ma frontale clignote depuis pas mal de temps déjà et l’intensité est descendue à quelques lumens ; avec ma torche que j’utilise pas mal aussi, je n’ai pas envie de me retrouver sans lumière… donc je m’empresse de repartir non sans oublier le perfo… Je m’en aperçois une fois tout en bas et ma loupiote qui n’arrête pas de clignoter, ben ; on reviendra demain…

Sortie

Local

Je m’endors sans même me doucher…

Les os me rappelleront de me réveiller de temps à autre…

Retour à la grotte et comme tout est déjà en place j’arrive rapidement au ressaut qui avec la corde et le bloqueur se monte de mode olympique ; pareil pour la cheminée. Je récupère le perfo, redescends, je place un nouvel ancrage au bas de la cheminée pour éviter que la corde frotte dans l’angle… tout va pour le meilleur des mondes ; ciao, à bientôt pour gratouiller en bas du puits, mais ça ; ce sera une autre histoire !

 

Cheminée vue d'en bas

Puits final...

Oooh !!!

 

 

 

 

 

Jeudi 14 Décembre 2023 - Grotte des fées - Nîmes.

 

Rédacteur : Pascal

Localisation : Grotte des fées - Nîmes.

Participants : 2 Pascal et Yohan.

But : Rechercher une note enfouie en 1973 dans la dernière salle.

Durée : 3 heures.

Lien vidéo : https://youtu.be/RnGM4Iz_ZoE


Retour à la grotte des fées alors que je suis sur Nîmes ; j'en profite pour faire découvrir la spéléo à Yohan. Bon, la grotte en elle même ne pose aucune difficulté ; limite on peut s'y promener en short et tongs (mais mieux vaut pas quand même). Où cela devient plus intéressant, se trouve à la fin de la galerie et qui paraît être le terminus ; presque cachée, il y a une petite chatière étroite que j'avais passée en solo en 73 alors que j'avais 12 ans. Une fois celle-ci franchie, après un petit parcours de quelques dizaines de mètres, on atteint la dernière salle... et bien non ! En milieu de plafond, à 2.50 mètres de hauteur, se trouve une minuscule ouverture toute ronde, très étroite, avec quasiment aucune prise pour se hisser ; une fois que l'on réussi à gravir et passer cette ouverture, il faut à nouveau se tortiller pour arriver, là oui, dans la dernière salle (très petite ; autour des deux mètres de diamètre sur peut-être 1.20m de hauteur). Il est certains que très peu de personnes ont pu réussir à y accéder et gabarit imposant : impossible ! En 72/73 lorsque je m'y étais aventuré tout seul (je me demande encore comment j'ai pu réussir cela) j'avais griffonné un mot que j'avais enroulé d'un plastique, puis je l'avais enfoui dans un creux rebouché avec de l'argile ; mais je n'ai pas retrouvé ce mot... La dernière fois où j'avais également cherché cette note j'avais en plus perdu ma GoPro avec tous les rushs.

Nous ressortirons un morceau de verre et une bouteille...
Depuis le nettoyage de la grotte il y à quelques années ; elle est restée assez propre !

samedi 16 décembre : accompagnement au lauzinas

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du Lauzinas
Participants : 10  Michel, Pascal, Jean-Luc et les invités dont Natacha de la SMSP

But : sortie interclub sur le site classé

Durée : 8h

Compte rendu : Ce sont des spéléos de 9 clubs différents ! et venant des 4 coins de la france qui se sont retrouvés pour cette journée paillette au lauzinas. Direction le lac vert qui aura un peu déçu à cause du grave manque d'eau. Consolation avec le lac aux échos et celui de la grande salle avec un niveau d'été mais une très belle eau bleue translucide. Tout le monde a été enchanté même si certains ont regretté de ne pas avoir pu voir les champignons mais il vaut mieux profiter que de courir.

Dimanche 10 décembre : sortie photo

Rédacteur : matthias
Localisation : entrée de grotte
Participants : 1 Matthias

But : faire des photos avec l'objectif macro

Durée : 3h 

  Compte rendu :

La sortie de la veille ayant été trop courte, je décide de retourner sous terre le lendemain afin d'aller faire des photos que je souhaitais faire depuis bien 5ans ... je ressors l'objectif macro que je n'use pas souvent et je file dans la grotte la plus proche afin de tenter de sortir des clichés originaux.

Au final, c'est assez physique de rester à moitié allongé ou accroupi gainé pour avoir la bonne mise au point en manuel avec les 2kg de l'appareil à bout de bras. Au bout de 2h, la commande radio tout comme le photographe donne des signes de faiblesse. Il est l'heure d'aller se mettre au chaud et de voir si quelques clichés sont réussis. Je vous laisse juger les meilleurs, malheureusement, les niphargus souhaités n'étaient pas au rendez-vous car enfouis dans la boue du gour sans eau malgré la saison !

j'ai pu me consoler avec des collemboles sur la surface du petit gour d'à côté.

collembole qui flotte sur la surface de l'eau tel les poussières qui l'entoure !

 

Il y a foule dans ce gour décidément !

 

fins réticules d'argile

colonies bactériennes jaunes et blanches

Samedi 9 décembre : anniversaire surprise !

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte du Berdiau
Participants : 12  Matthias et Jean + Eliott et ses potes

But : Fêter de manière originale les 40 ans d'Eliott

Durée : 4h 

 

Comble du raffinement : le gâteau spécial en forme de stalagmite !

 

Compte rendu :

Par les hasard de la vie et du cerveau, Eliott s'est rappelé il y a quelques mois de la sortie d'initiation spéléo qu'il avait fait il y a bien 6ans déjà avec Denis et Patrick. Il en parlait à sa femme qui s'est dit que "c'est vrai c'était bien chouette" et que pour marquer d'une belle pierre ses 40ans, ce serait cool de lui offrir une nouvelle sortie sans qu'il soit au courant.

Le secret a tellement été bien gardé, que le jour même, cela a pris une bonne 1/2 heure de plus que prévu pour convaincre Eliott de monter dans la voiture qui l'emmenait sans qu'il le sache vers les abîmes.

Une fois tous réunis à Riols avec les 8amis volontaires pour l'aventure, nous partons sous une pluie fine nous équiper.

Marche d'approche, descente un par un sur corde (une première pour les 10 participants), test en chanson de l'écho de la grande salle, champagne et gâteau ... un bon nombre aurait voulu poursuivre mais il est déjà presque l'heure de l'apéro, on sort fissa de nuit avec toujours un peu de bruine. Sans avoir envie de se mettre à la spéléo, tout le monde a trouvé la grotte magnifique et a apprécié la sortie.

Une bien belle surprise pour Eliott et une bien belle après-midi pour tous. Merci à Anne-Laure d'avoir eu cette bonne idée.

Dimanche 3 décembre : désobstruction à la trayolle

 

Rédacteur : matthias
Localisation : grotte de la trayole (courniou )
Participants : 4  Matthias, Pascal, Romelia, Natacha

But : Chercher des suites non explorées dans la vieille grotte de la trayolle

Durée : 7h 

 

Compte rendu :

Nous entrons dans la grotte vers 11h, on passe par le métro et les squelettes pour aller sur le premier chantier. Belle surprise, les gours se sont tous remplis malgré les faibles précipitations cumulées.

Après une courte escalade, on atteint le laminoir perché, tout le monde jette un coup d'oeil mais c'est matthias le moins épais qui prendra le burineur pour élargir l'endroit, après plus d'une heure d'effort, ça semble passer. Petite pause casse-croute en attendant les filles qui sont parties se promener. Matthias essaye enfin de forcer le laminoir, derrière, une galerie de 1,5m de haut et 1m de large permet de bien respirer mais pas pour longtemps, au bout de 5m, elle pince pour ne former qu'un petit trou de 10x20cm. Il n'y a pas vraiment de courant d'air, on arrêtera là le chantier.

On déséquipe et on repart dans le métro pour le second chantier. Là encore, après une courte escalade, il faut élargir une étroiture derrière un gour heureusement à moitié vide.

De grands coups de massette puis de pointerolle durant 30 min suffirons pour ouvrir un passage convenable. Seul matthias et pascal franchirons le boyaux, les filles préférant papoter et reprendre des forces dans la galerie principale.

Derrière, une salle formant un quadrilatère de 5mx5m avec beaucoup de bauges de petits mammifères (griffades dans argile et sable) quelques belles aragonites aciculaires, quelques ossements. On retrouve le courant d'air dans un départ de galerie bien bas et pas très large 20x50cm, il faudrait décaisser plein de terre et casser les colonnettes se tenant dans le passage, nous décidons de ne pas poursuivre le chantier qui ne nous emballe pas. quand on sort, il fait déjà nuit et la gelée apparait sur les mousses.

matthias et pascal jouent au lasso

romélia au jumar

Pourquoi une stalactite marron au milieu des blanches ? l'énigme demeure !