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Thomas au perfo - pas tout à fait dans l'angle ! |
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Charlotte descend le pentu |
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Lac dans la dernière salle |
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En haut de la galerie donnant à la 2ème salle... |
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Le ressaut au bas de la cheminée |
Le plus vieux club de France encore en activité - Actualités des activités du club.
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Thomas au perfo - pas tout à fait dans l'angle ! |
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Charlotte descend le pentu |
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Lac dans la dernière salle |
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En haut de la galerie donnant à la 2ème salle... |
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Le ressaut au bas de la cheminée |
Il fait nuit.
Je me change sur le parking.
Marche d’approche pesante avec tous ces sacs.
Une fois arrivé devant l’entrée j’attache la corde au petit arbre juste en face.
Ramping.
Pose d’un goujon en hauteur pour ne plus avoir à sangler la minuscule stalagmite servant d’ancrage “naturel” !.
Descente au deuxième palier.
Ma GoPro se fout le camp en bas ! J’insulte toutes les mères de la planète et je descends à toute berzingue ! Ouf, la caméra n’a pratiquement rien…
Je remonte chercher les sacs.
Redescente…
Je fonce jusqu’au faux terminus aval…
Je me trouve à présent face au mur vertical et lisse et couvert d’argile qu'il faut escalader afin d'atteindre le départ de la cheminée.
Je suis debout sur un rocher au milieu de l’eau et sur lequel je pose tout le matos.
Premier goujon dégueu pour mettre une sangle ; pas le choix si je ne veux pas me casser la gueule, car je suis seul et je n’ai pas envie de me retrouver dans la flotte avec une guibole HS. Une fois les pieds dans la seule anfractuosité (assez confortable quand même) je me hisse pour poser un autre goujon au-dessus de l’ancien Spit dans lequel je n’ai pas réussi à visser de plaquette. Spit, pas très joli…
Puis c’est la remontée de la cheminée ; fatigant…
Une fois tout en haut je repère un vieil ancrage qui semble encore assez solide, mais il est préférable d’en mettre aussi un autre pour la corde qui descendra jusqu’en bas du ressaut.
Je visualise le vieux Spit en tête de puits ; je rajoute un goujon de 10 en inox et une plaquette.
La batterie de ma frontale clignote depuis pas mal de temps déjà et l’intensité est descendue à quelques lumens ; avec ma torche que j’utilise pas mal aussi, je n’ai pas envie de me retrouver sans lumière… donc je m’empresse de repartir non sans oublier le perfo… Je m’en aperçois une fois tout en bas et ma loupiote qui n’arrête pas de clignoter, ben ; on reviendra demain…
Sortie
Local
Je m’endors sans même me doucher…
Les os me rappelleront de me réveiller de temps à autre…
Retour à la grotte et comme tout est déjà en place j’arrive rapidement au ressaut qui avec la corde et le bloqueur se monte de mode olympique ; pareil pour la cheminée. Je récupère le perfo, redescends, je place un nouvel ancrage au bas de la cheminée pour éviter que la corde frotte dans l’angle… tout va pour le meilleur des mondes ; ciao, à bientôt pour gratouiller en bas du puits, mais ça ; ce sera une autre histoire !
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Cheminée vue d'en bas |
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Puits final... |
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Oooh !!! |
Lien vidéo : https://youtu.be/RnGM4Iz_ZoE
Retour à la grotte des fées alors que je suis sur Nîmes ; j'en profite pour faire découvrir la spéléo à Yohan. Bon, la grotte en elle même ne pose aucune difficulté ; limite on peut s'y promener en short et tongs (mais mieux vaut pas quand même). Où cela devient plus intéressant, se trouve à la fin de la galerie et qui paraît être le terminus ; presque cachée, il y a une petite chatière étroite que j'avais passée en solo en 73 alors que j'avais 12 ans. Une fois celle-ci franchie, après un petit parcours de quelques dizaines de mètres, on atteint la dernière salle... et bien non ! En milieu de plafond, à 2.50 mètres de hauteur, se trouve une minuscule ouverture toute ronde, très étroite, avec quasiment aucune prise pour se hisser ; une fois que l'on réussi à gravir et passer cette ouverture, il faut à nouveau se tortiller pour arriver, là oui, dans la dernière salle (très petite ; autour des deux mètres de diamètre sur peut-être 1.20m de hauteur). Il est certains que très peu de personnes ont pu réussir à y accéder et gabarit imposant : impossible ! En 72/73 lorsque je m'y étais aventuré tout seul (je me demande encore comment j'ai pu réussir cela) j'avais griffonné un mot que j'avais enroulé d'un plastique, puis je l'avais enfoui dans un creux rebouché avec de l'argile ; mais je n'ai pas retrouvé ce mot... La dernière fois où j'avais également cherché cette note j'avais en plus perdu ma GoPro avec tous les rushs.
Nous ressortirons un morceau de verre et une bouteille...
Depuis le nettoyage de la grotte il y à quelques années ; elle est restée assez propre !
Compte rendu : Ce sont des spéléos de 9 clubs différents ! et venant des 4 coins de la france qui se sont retrouvés pour cette journée paillette au lauzinas. Direction le lac vert qui aura un peu déçu à cause du grave manque d'eau. Consolation avec le lac aux échos et celui de la grande salle avec un niveau d'été mais une très belle eau bleue translucide. Tout le monde a été enchanté même si certains ont regretté de ne pas avoir pu voir les champignons mais il vaut mieux profiter que de courir.
collembole qui flotte sur la surface de l'eau tel les poussières qui l'entoure ! |
Il y a foule dans ce gour décidément ! |
fins réticules d'argile |
colonies bactériennes jaunes et blanches |
Pourquoi une stalactite marron au milieu des blanches ? l'énigme demeure ! |
Le CDS31 a organisé comme l’année précédente à Sabart, une journée bivouac, cette fois à la grotte des églises, toujours dans l’Ariège. Sont prévues une cinquantaine de personnes.
Je pars en avance de manière à arriver assez tôt afin d’aider au transport de tout le matériel d’intendance. Étroit, en pleine végétation, le chemin à parcourir des voitures jusqu’au gigantesque porche de la grotte est ardu, très ardu… Au bout de quelques heures tout est monté et les deux chemins balisés pour les spéléos qui arriveront vers les 18h00…
Beaucoup de spéléos dont certains avec leurs enfants et même un chien, arrivent par petits groupes. Le porche commence à se remplir de monde en même temps que tombe la nuit. Des enfants commencent à courir ici et là…
Un premier service de vin chaud est distribué par le cuistot Jeff et ses aides : Natacha et Céline. Puis nous nous dirigeons dans la grande salle après avoir descendu le pentu d’éboulis et ensuite après avoir slalomé entre des tas de blocs calcaires.
Puis ce sont les projections vidéo sur la vie sous terre sur le thème de la faune cavernicole et les stratégies d'adaptation.
Et Jeff de crier : « A TABLE !!! » : c’est le moment du repas : rougail-saucisse, camembert, pommes, café, digestif…
Seconde projection sur la présence de l'homme dans les cavernes.
Puis c’est l’heure de dormir…
Il fait moins froid qu’à Sabart.
Pour ma part j’ai choisi une sorte de balcon assez plat sur les hauteurs d’une petite galerie perpendiculaire où je pose tout mon barda.
Réveil, petit déjeuner…
Descente du matériel aux voitures.
Certains iront visiter la grotte de l’Ermite pour l’atelier de
biospéologie animé par Franck Brehier et Louis Deharveng biospéléologue, et d'autres iront visiter la grotte de la Vapeur.
Me concernant je rentrerai sans y participer car la route est un peu longuette…
Rédacteur : Pascal
Localisation : Courniou.
Samedi 11 Novembre
Thomas n’a pas pu venir, du coup nous nous retrouvons à deux pour une visite de la Roquebleue ; visite, pas tant, mais plutôt retrouver le réseau du Lac afin d’observer les eaux et rapporter les infos à notre géologue.
Elle veut à tout prix ouvrir la porte d’entrée ; c’est symbolique pour elle : ouvrir la Roquebleue ! De toute façon je n’y arrivais pas, trop nul, elle s’en est donc chargé en deux secondes… Puis nous descendons dans les entrailles de la beauté !
On sait tous que j’oublie toujours quelque chose et j’ai accepté depuis longtemps ce fait avec résignation ; et pour ne pas déroger à la règle ; j’oublie la topo à l’entrée et lorsque je m’en aperçois nous sommes déjà bien loin ; tant pis on se démerdera au pif et avec ce que nous connaissons ! Et bien sûr, par ma faute, on se retrouve à l’opposé d’où nous devrions nous diriger ; possiblement « les lavandières » mais même là je n’en suis pas sûr, en tous les cas la branche de ce réseau n’est pratiquement pas concrétionnée ; limite : moche par comparaison avec d’autres salles ou galeries comme celle des « volcans », puis retour sur nos pas jusqu’à la salle à manger. Ensuite, ici est là, nous en profitons pour prendre quelques photos et nous émerveiller de toutes ces concrétions sublimes que nous offre cette grotte tout en cherchant le départ menant au Lac. Nous saurons plus tard qu’il fallait chercher depuis la salle du « salon du thé » : bien loin d’où nous pensions !
De retour, nous nous arrêtons au bas de la galerie « des sapins » que nous remontons à la poignée et au Croll. Dans l’alcôve du fond, on regarde cette mini-forêt de sapins ; très jolie curiosité !
Comme nous ne nous avouons pas vaincus, nous décidons déjà d’y retourner demain…
Dimanche 12 Novembre
Rebelote, retour jusqu’à la salle à manger et de là, cette fois-ci, avec la topo dans le smartphone, nous repartons et nous dirigeons jusqu’au « salon de thé ». Alors que nous crapahutons, soudainement, devant des tas d’excentriques et autres aragonites, la Natacha se sent tout à coup en communion extrême avec la grotte : - « Putain, je ressens même les vibrations de Denis ! » ; Je la regarde perplexe ; a-t-elle été intoxiquée par quelques champis exotiques ? Je me marre, elle se marre et nous redémarrons … Enfin, nous trouvons le chemin menant au lac, nous nous perdons un peu en descendant quelques petits puits ; la topo a des lacunes mais rien de grave, nous savons que nous sommes dans la bonne direction…
Hélas le temps passe et nous devons sortir.
Nous rejoignons Denis et Marielle qui se trouvent déjà au salon des vins au Pont-de-l’Arn à Mazamet. Rigolades, papotages, larmette de vin du proprio (Claude), Denis et Claude qui se mettent à chanter "une poule sur un mur ! (Le vin de Claude ça cogne et ça ne rigole pas !) et nous nous séparons tous pour rentrer chez nous…
La nuit vient de recouvrir une partie du monde de son manteau de satin noir…
(Photos Natacha)
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Les sapins ! (Photo Pascal) |